Debs, décédé à trente-cinq ans, sa carrière n’a pu se déployer pleinement. Normalien [1834] ; agrégé de philosophie [1838] ; docteur ès-lettres [1844] : on imaginerait volontiers Debs devenir proviseur et peut-être même recteur.
Continuer la lecture de « Debs, Auguste (1813-1849), une carrière trop brève »Ducasau, Alphonse Jean (1793-1838), recteur de l’académie de Bordeaux
Alphonse Ducasau, normalien [1811], docteur ès-lettres [1813] ; après une quinzaine d’années d’enseignement accède à des fonctions d’autorité : inspecteur d’académie, puis recteur par deux fois.
Continuer la lecture de « Ducasau, Alphonse Jean (1793-1838), recteur de l’académie de Bordeaux »Hughes, Gustave d’ (1827-1902), professeur de Littérature étrangère
Normalien [1846], agrégé des lettres [1854], docteur ès-lettres [1859], historien de formation, Gustave d’Hughes sera finalement triplement professeur de Littérature étrangère : à Douai [1861-1863] ; à Toulouse [1863-1879], puis à Dijon [1879-1897].
Continuer la lecture de « Hughes, Gustave d’ (1827-1902), professeur de Littérature étrangère »Carney (1741-1819), doyen de la Faculté des Lettres de Montpellier
Par delà la Révolution française, puis les multiples changements de régime politique, la carrière régionale de Jean Carney (1741-1819), est toute entière consacrée à l’enseignement, comme spécialiste des langues anciennes.
Continuer la lecture de « Carney (1741-1819), doyen de la Faculté des Lettres de Montpellier »Étienne, Louis (1813-1875), recteur de l’académie de Besançon (1874-1875)
Étienne, Louis (1813-1875) a suivi un parcours classique [agrégation en 1841 ; doctorat ès-lettres en 1849] avec le passage des fonctions enseignantes [Moulins ; Rennes ; Versailles ; Paris] à des fonctions administratives d’autorité comme recteur [Chambéry ; Besançon].
Continuer la lecture de « Étienne, Louis (1813-1875), recteur de l’académie de Besançon (1874-1875) »Olleris, Alexandre, historien du pape Gerbert, premier pape français
Agrégé d’histoire [1834], docteur ès-lettres [1841], doyen de la Faculté des Lettres de Clermont-Ferrand [1854], Alexandre Olleris a laissé son nom à la publication inédite des Oeuvres de Gerbert, né à Aurillac vers 938 et décédé à Rome en 1003, premier pape français sous le nom de Sylvestre II.
Continuer la lecture de « Olleris, Alexandre, historien du pape Gerbert, premier pape français »Maugras, une philosophie religieuse, monarchique et nationale
C’est dans l’ « Avis » qu’il publie en tête de son Cours de philosophie, édité en 1822, que Jean Baptiste Maugras [1762-1830] brocarde, sans le nommer, le jeune philosophe à la mode, de trente ans : un certain Victor Cousin.
Il se moque de l’importation, « par d’autres », de systèmes philosophiques exotiques [sic]. Et revendique quant à lui la fierté d’exprimer une philosophie religieuse, monarchique et nationale.
Henne, Désiré (1812-1869), quatre fois recteur départemental, un record
Ancien élève de l’École normale, agrégé de philosophie, docteur ès-lettres, Désiré Henne achève sa carrière, de 1853 à 1869, comme l’un des six inspecteurs de l’enseignement primaire à Paris.
Continuer la lecture de « Henne, Désiré (1812-1869), quatre fois recteur départemental, un record »Boutan, Jean (1827-1880), membre de l’École française d’Athènes
Le séjour de deux ans à l’École d’Athènes, de 1854 à 1856, constitue une sorte de parenthèse enchanteresse dans la carrière de Jean Boutan, normalien, agrégé des lettres, carrière essentiellement consacrée à l’enseignement de la rhétorique dans un lycée de province.
Continuer la lecture de « Boutan, Jean (1827-1880), membre de l’École française d’Athènes »Lagrave, Pierre (1752-1828), de l’enseignement des mathématiques au provisorat
Pierre Lagrange fait partie de cette centaine d’enseignants amenés à quitter leurs carrières scientifiques ou littéraires pour assumer ces nouvelles fonctions d’autorité [provisorat ; censorat] pensées comme définitivement nécessaires pour encadrer fermement les lycées d’inspiration napoléonienne.
Continuer la lecture de « Lagrave, Pierre (1752-1828), de l’enseignement des mathématiques au provisorat »Seignette, Paul (1807-1884), de l’École normale au provisorat
Après quinze années consacrées à l’enseignement, la carrière de Paul Seignette bifurque ves la fonction de censeur puis de proviseur exercée tour à tour à Rouen , Pau, Amiens, Toulouse, Orléans, Vendôme.
Continuer la lecture de « Seignette, Paul (1807-1884), de l’École normale au provisorat »Ribout, Jean (1799-1854), professeur de lettres à Paris au lycée Louis-le-Grand
Plus encore que le statut d’ancien élève de l’École normale, ou même la double agrégation [grammaire et lettres], le fait d’être, à l’origine, ancien élève de Louis-le-Grand facilite la nomination, en fin de carrière, vers le prestigieux établissement parisien.
Continuer la lecture de « Ribout, Jean (1799-1854), professeur de lettres à Paris au lycée Louis-le-Grand »Thomassin, Alexandre (1797-1857), un principal de collège bien décoré
Ses vingt-cinq ans de carrière au collège de Nevers furent récompensés par la Légion d’honneur.
Continuer la lecture de « Thomassin, Alexandre (1797-1857), un principal de collège bien décoré »Charles Gouraud (1823-1876), distingué par l’Académie des Sciences morales et politiques
Essayiste au talent multiple, philosophe diplômé, pourfendeur de 1848, partisan du protectionnisme économique, auteur de nombreux ouvrages sur des pays européens, tenté par le roman, et même le théâtre, Charles Gouraud, volontiers moralisateur, mérite peut-être l’épithète d’ « auteur injustement oublié ».
Continuer la lecture de « Charles Gouraud (1823-1876), distingué par l’Académie des Sciences morales et politiques »Drevet, A. (1776-1846), censeur des études pendant un quart de siècle à Henri-IV
A. Drevet poursuit sans encombre, dans la capitale, sa carrière d’enseignant et surtout de censeur des études, sous les différents régimes qui se succèdent : République, Empire, Restauration. Obtient même de surcroît une sorte de sinécure en devenant en 1814 un des conservateurs de la Bibliothèque de Sainte-Geneviève.
Continuer la lecture de « Drevet, A. (1776-1846), censeur des études pendant un quart de siècle à Henri-IV »Taranget, André (1752-1837), soigner, enseigner, diriger, itinéraires croisés
Hésitant à propos de sa vocation religieuse, écarté d’une carrière politique, volontairement médecin, et même professeur de médecine, André Taranget se fait aussi un nom comme doyen de la Faculté des Lettres de Douai, et recteur d’académie.
Continuer la lecture de « Taranget, André (1752-1837), soigner, enseigner, diriger, itinéraires croisés »Boegert, Jean Baptiste (1793-1831), directeur de la « petite Sorbonne » de Molsheim.
Formé à Paris, au Séminaire de Saint-Sulpice, professeur de philosophie au collège royal de Strasbourg, l’abbé Jean Baptiste Boegert est choisi par l’évêque pour être le premier directeur de l’École des Hautes études théologiques créé en 1827.
Continuer la lecture de « Boegert, Jean Baptiste (1793-1831), directeur de la « petite Sorbonne » de Molsheim. »Dumaige, Louis (1810-1864), un passage classique des fonctions d’enseignement à la plus haute fonction d’autorité, l’Inspection générale
Recteur d’académies départementales entre 1850 et 1854, Louis Dumaige, ancien élève de l’École normale [1827], agrégé des lettres [1830] est promu dans les fonctions d’Inspecteur général de l’enseignement secondaire [1863].
Continuer la lecture de « Dumaige, Louis (1810-1864), un passage classique des fonctions d’enseignement à la plus haute fonction d’autorité, l’Inspection générale »Nicolas, Alexandre (1809-1884), professeur de Littérature ancienne à Rennes
Ancien élève de l’École normale [1828], agrégé des lettres [1830], docteur ès-lettres [1851], Alexandre Nicolas consacre toute sa carrière à l’enseignement secondaire puis supérieur.
Continuer la lecture de « Nicolas, Alexandre (1809-1884), professeur de Littérature ancienne à Rennes »Gavinet, Jean Marie (1794-1845), recteur d’académie
Dès 1830, et compte tenu de son délicat état de santé, Jean Marie Gavinet quitte l’enseignement pour assumer des fonctions administratives d’autorité. Recteur d’académie à deux reprises, termine sa carrière, en 1842, comme recteur de l’académie de Bordeaux.
Continuer la lecture de « Gavinet, Jean Marie (1794-1845), recteur d’académie »Ohmer, Auguste (1821-1898), de maître d’études en province à proviseur parisien
La double qualification [École normale, agrégation de grammaire] permet à Auguste Ohmer au bout de vingt ans d’enseignement de passer à une fonction d’autorité [censeur, proviseur]. La nomination à Versailles ouvre la voie vers Paris et le prestigieux lycée Charlemagne.
Continuer la lecture de « Ohmer, Auguste (1821-1898), de maître d’études en province à proviseur parisien »Formage, Jacques Charles César (1749-1808), professeur et poète à ses heures.
Jacques Charles César Formage (1749-1808), c’est toute une vie autour de Rouen, traversant sans problème la Révolution française, et où l’habileté poétique se met sans scrupule au service des orientations politiques du jour. Tout en accomplissant au quotidien la tâche d’enseigner les langues anciennes, et plus particulièrement le latin.
Continuer la lecture de « Formage, Jacques Charles César (1749-1808), professeur et poète à ses heures. »Baillot, Pierre (1752-1815), professeur de Littérature à la Faculté des Lettres de Dijon
Avant même d’être professeur de Belles-Lettres à École centrale du département de la Côte d’Or, Pierre Baillot met son talent d’orateur au service de la Société populaire de Dijon, qui se crée au moment de la Révolution française. Sa carrière, qui se déroule pour l’essentiel sous l’Empire, culmine comme Professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Dijon.
Continuer la lecture de « Baillot, Pierre (1752-1815), professeur de Littérature à la Faculté des Lettres de Dijon »Spitz, Ignace (1764-1850), un ex-chanoine, inspecteur d’académie à Nancy
Ancien membre d’une Congrégation religieuse, ayant abandonné la prêtrise, Ignace Spitz, professeur de mathématiques, traverse sans encombre, les bouleversements politiques de la Révolution française, de l’Empire et de la Restauration.
Continuer la lecture de « Spitz, Ignace (1764-1850), un ex-chanoine, inspecteur d’académie à Nancy »Labastide, Jean Baptiste (1797-1863), la carrière d’un Normalien
Cette carrière, comme celle de beaucoup d’autres universitaires de l’époque, se découpe en quatre étapes : la formation [l’École normale, en 1818] ; le diplôme [l’agrégation, en 1821] ; différents postes d’enseignement [de 1821 à 1842] ; des fonctions d’autorité [censeur ; proviseur ; recteur départemental ; inspecteur d’académie]
Continuer la lecture de « Labastide, Jean Baptiste (1797-1863), la carrière d’un Normalien »Gandon (1803-1844), Armand Félix, enseignant puis censeur des études
Simple bachelier ès-lettres, après un début modeste comme maître de pension dans la capitale, Armand Félix Gandon assure des fonctions d’autorité dès l’âge de trente-trois ans, comme censeur des études à Auch et à Rodez. Sa carrière fut interrompue par un décès prématuré à quarante-et-un ans.
Continuer la lecture de « Gandon (1803-1844), Armand Félix, enseignant puis censeur des études »Le Priol, abbé Constantin Julien (1763-1849), un recteur sous la Restauration
Prêtre émigré, ce qui donne confiance aux autorités universitaires de l’époque, l’abbé Le Priol, quittera des fonctions enseignantes à Strasbourg, pour devenir proviseur à Pontivy [1808], puis à Rouen [1810], et finalement recteur de l’académie de Rennes [1816-1822].
Continuer la lecture de « Le Priol, abbé Constantin Julien (1763-1849), un recteur sous la Restauration »Giffard, Jean Marc (1795-1882), second agrégé de la première agrégation de grammaire, à Caen en 1821
Ancien élève de l’École normale [1815], agrégé de grammaire [1821], la carrière de Jean Marc Giffard au sein de l’Université, se déroule selon le schéma classique d’un enseignant au sein d’un collège royal.
Continuer la lecture de « Giffard, Jean Marc (1795-1882), second agrégé de la première agrégation de grammaire, à Caen en 1821 »Hahn Aloïs (1759-1821), principal de l’Athénée royal de Bruxelles
Aloïs Hahn fait partie de ces quelques cent cinquante personnalités engagées momentanément dans la vaste entreprise pédagogique du gouvernement de la Convention, puis de l’Université impériale, conduite par la France, de 1797 à 1814, dans les départements annexés de la Belgique.
Continuer la lecture de « Hahn Aloïs (1759-1821), principal de l’Athénée royal de Bruxelles »Roux, Emmanuel (1819-1879), professeur de Littérature ancienne à Grenoble
L’un des sept membres de la première promotion de l’École française d’Athènes, Emmanuel Roux obtient à son retour, après un séjour exceptionnel de trois ans, un poste de professeur de Littérature ancienne à la Faculté des Lettres d’Aix, récemment recrée.
Continuer la lecture de « Roux, Emmanuel (1819-1879), professeur de Littérature ancienne à Grenoble »Bataillé, abbé Charles François Jean (1792-1868), recteur de l’académie départementale des Vosges
Aumônier, puis professeur de philosophie [Nancy ; Strasbourg], Charles François Jean Bataillé, après son doctorat [1834] est nommé professeur à la Faculté des Lettres de Strasbourg, puis culmine sa carrière en devenant recteur à Épinal [1850].
Continuer la lecture de « Bataillé, abbé Charles François Jean (1792-1868), recteur de l’académie départementale des Vosges »Beauregard, Honoré (1770-1837), ancien élève de la première École normale de l’an III
Sa carrière universitaire, se développant dans sa région d’origine [Bourg-en-Bresse, puis Lyon], s’inscrit dans le droit fil de sa formation accélérée, où il bénéficie à Paris, au sein de l’École normale, d’un enseignement révolutionnaire visant à se former à l’enseignement.
Continuer la lecture de « Beauregard, Honoré (1770-1837), ancien élève de la première École normale de l’an III »Gattel, Claude Marie (1743-1812), professeur célébré par Stendhal, son ancien élève
Des cent quatre Écoles centrales, décidées par la Convention, qui ont fonctionné entre 1796 et 1803, celle de l’Isère [Grenoble] se fait encore aujourd’hui une place à part grâce à l’abbé Claude Marie Gattel, son professeur de Grammaire générale.
Continuer la lecture de « Gattel, Claude Marie (1743-1812), professeur célébré par Stendhal, son ancien élève »Beyts, Pierre (1761-1811), censeur des études au lycée impérial de Gand
La carrière de Pierre Beyts (1761-1811) témoigne des échanges entre la Belgique et la France, instaurés au cours de la Révolution française, à la suite de l’annexion des Pays-Bas autrichiens. Avec ses conséquences sur le plan de l’Instruction publique, avec la création des Écoles centrales puis des Lycées.
Continuer la lecture de « Beyts, Pierre (1761-1811), censeur des études au lycée impérial de Gand »Chuquet, Arthur (1853-1925), son élection à l’Académie des Sciences morales
Ancien élève de l’École normale supérieure [1870], docteur ès-lettres [1887], titulaire de la chaire pour l’enseignement des Langues et des littératures d’origine germanique du Collège de France [1893], Arthur Chuquet est devenu, notamment par ses ouvrages sur les « Guerres de la Révolution « , un historien reconnu, récompensé par l’Académie française avec le Prix Montyon [1884], et le Prix Gobert à deux reprises [1887] et [1890] ainsi que le grand prix Audiffred de l’Académie des Sciences morales et politiques.
Continuer la lecture de « Chuquet, Arthur (1853-1925), son élection à l’Académie des Sciences morales »Fitte, abbé Jean Baptiste (1753-1828), professeur de Littérature française
Émigré pendant la Révolution française, l’abbé Jean Baptiste Fitte bénéficie de la politique du Concordat, et intègre avec succès l’Université impériale, favorisant systématiquement les religieux exerçant sous l’Ancien régime.
Continuer la lecture de « Fitte, abbé Jean Baptiste (1753-1828), professeur de Littérature française »Baudus, Hippolyte (1794-1878), censeur des études à Cahors
Alors que la moyenne de maintien dans un poste de censeur est de l’ordre de trois ans, Hippolyte Baudus occupe le sien à Cahors pendant presque vingt ans. C’est un temps record à l’intérieur duquel se succèdent les proviseurs, à l’inverse de la tradition.
Continuer la lecture de « Baudus, Hippolyte (1794-1878), censeur des études à Cahors »Jannet, Jean Louis (1795-1861), proviseur du lycée de Versailles
Ancien élève de l’École normale, après un peu plus de vingt ans d’enseignement en province, Jean-Louis Jannet (1795-1861) assume des fonctions d’autorité comme proviseur [Limoges, Metz] jusqu’au poste de Versailles, relevant de l’académie de Paris.
Continuer la lecture de « Jannet, Jean Louis (1795-1861), proviseur du lycée de Versailles »Genouille, Eugène (1811-1881), un des censeurs à Paris du lycée Saint-Louis
Carrière classique pour Eugène Genouille (1811-1881) : agrégation, enseignement, fonction d’autorité comme censeur à Paris, et proviseur en province, après plus de quarante ans de service, récompensés par la Légion d’honneur.
Continuer la lecture de « Genouille, Eugène (1811-1881), un des censeurs à Paris du lycée Saint-Louis »Vachier, Jean (1764-1841), inspecteur de l’académie d’Aix
Jean Vachier passe sans encombre de l’Université impériale à l’Université royale, progressant de la position d’enseignant à celle de fonctionnaire d’autorité : censeur, proviseur, inspecteur d’académie.
Continuer la lecture de « Vachier, Jean (1764-1841), inspecteur de l’académie d’Aix »Felice, Charles Frédéric de (1775-1809), pasteur protestant, professeur de belles-lettres
Compte-tenu de l’importance de la communauté protestante dans cette région, c’est exceptionnellement un pasteur protestant, et non un catholique, qui est choisi comme enseignant de lettres à l’École centrale, puis au lycée de Metz, en Moselle.
Choix apprécié, comme en témoignent tous les éloges prononcés à son décès [Le Publiciste du 19 juin 1809 ; Le Journal des arts, des sciences et de la littérature].
Chastain, Claude Jacques (1768-1842), proviseur du collège de Moulins
Chastain, Claude Jacques (1768-1842) eut une carrière provinciale modeste, qui se déroula sans encombre de l’Empire à la Restauration, récompensée par un titre honoraire d’inspecteur d’académie.
Continuer la lecture de « Chastain, Claude Jacques (1768-1842), proviseur du collège de Moulins »Chouteau, Olivier (1796-1853), un agrégé de philosophie à la carrière contrariée
Bernard Desmars, dans sa notice biographique consacrée à Olivier Chouteau, indique qu’un différent l’opposa à Victor Cousin au cours de l’oral de l’agrégation. Désaccord qui expliquerait la carrière particulièrement modeste de cet enseignant. À moins que son appartenance au courant fourriériste soit aussi une explication plausible. Plus encore que des rapports d’inspection souvent défavorables.
Continuer la lecture de « Chouteau, Olivier (1796-1853), un agrégé de philosophie à la carrière contrariée »Provotelle, Auguste (1849-1890), proviseur du lycée de Mont-de-Marsan
Normalien de la rue d’Ulm [1869], agrégé de grammaire [1873], agrégé des lettres pour les classes supérieures [1879] Auguste Provotelle, quitte au bout de vingt ans ses premières fonctions enseignantes pour assurer une fonction d’autorité comme proviseur. Mais il décède trop jeune, à quarante et un ans, pour obtenir le plein déploiement de sa carrière.
Continuer la lecture de « Provotelle, Auguste (1849-1890), proviseur du lycée de Mont-de-Marsan »Raynal Pierre (1755-1833), proviseur du lycée de Nîmes
Au sein des grands bouleversements de la Révolution française, des vocations enseignantes se maintiennent. Puis, selon l’usage, beaucoup, sous l’effet des promotions de carrière, se transforment en fonctions d’autorité. C’est le cas de Pierre Raynal, bénédictin, professeur de latin, de philosophie, censeur et finalement proviseur.
Continuer la lecture de « Raynal Pierre (1755-1833), proviseur du lycée de Nîmes »Bayard, abbé Charles Joseph (1769-1841), professeur, censeur, proviseur en Belgique
Après une période de professorat, en philosophie et en mathématiques, l’abbé Charles Joseph Bayard mène une carrière d’autorité dans l’enseignement secondaire, avec un heureux va-et-vient entre la France et la Belgique.
Continuer la lecture de « Bayard, abbé Charles Joseph (1769-1841), professeur, censeur, proviseur en Belgique »De Guerle (1766-1824), premier titulaire de la chaire d’Éloquence française à la Faculté des Lettres de Paris
De précoces et charmantes productions poétiques à l’imitation des Anciens ; des engagements politiques successifs, proclamés d’abord fièrement en faveur de la Monarchie, puis le ralliement tacite au Consulat et à l’Empire forment l’entrelac qui garantit le succès de la carrière de Jean Nicolas Marie de Guerle, tout à la fois consacrée aux belles-lettres et à l’enseignement ainsi qu’à des fonctions d’autorité dans l’Université maintenues à la Restauration.
Continuer la lecture de « De Guerle (1766-1824), premier titulaire de la chaire d’Éloquence française à la Faculté des Lettres de Paris »Dubruel, Pierre Jean Joseph (1760-1828), inspecteur général des études
La carrière politique de Pierre Jean Joseph Dubruel commencée sous le Directoire prolonge la première orientation acquise par la transmission familiale de la charge juridique de Conseiller du Roi. Elle se prolonge par un siège de député de l’Aveyron, le département d’origine, obtenu, sous la Restauration, dans le cadre du suffrage censitaire, sélectionnant les électeurs et les élus les plus fortunés. Parallèlement se déploie une carrière universitaire, Dubruel passant de la position de proviseur à celle, très sélective, d’Inspecteur général des études
Continuer la lecture de « Dubruel, Pierre Jean Joseph (1760-1828), inspecteur général des études »Emond, Gustave (1797-1852), trente ans à Louis-le-Grand
La vie de Gustave Emond se déroule toute entière à Paris, au quartier latin, entre les murs du Lycée Impérial, puis collège royal Louis-le-Grand, au 123 de la rue Saint-Jacques. D’abord comme élève, puis, dans une lente progression, comme maître d’études, maître élémentaire, sous-directeur, et enfin censeur des études. Sans subir, semble-t-il, les violents contre-coups des changements politiques de l’époque : Empire, Restauration, Cents-jours, Révolution de 1830.
Continuer la lecture de « Emond, Gustave (1797-1852), trente ans à Louis-le-Grand »Martel, Léon (1840-1905), professeur de lettres au lycée Carnot, à Paris
Léon Martel (1840-1905) eut une carrière classique d’enseignant ouverte par l’École normale et l’agrégation de grammaire. doublée par une activité éditoriale mêlant de façon originale éditions scolaires et traduction de romans anglais.
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