Hughes, Gustave d’ (1827-1902), professeur de Littérature étrangère

Normalien [1846], agrégé des lettres [1854], docteur ès-lettres [1859], historien de formation, Gustave d’Hughes sera finalement triplement professeur de Littérature étrangère : à Douai [1861-1863] ; à Toulouse [1863-1879], puis à Dijon [1879-1897].

[Gabriel] Gustave d’Hugues [1827-1902]. Né le 21 avril 1827, à Bordeaux [Gironde] ; mort le 11 juillet 1902, à Toulouse [Haute-Garonne].

Études au collège royal de Bordeaux. Puis à Paris au collège Charlemagne.

1846
ANCIEN ÉLÈVE DE L’ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE.
Gustave d’Hugues est reçu, en 1846, au concours d’entrée, de la section Lettres, de l’École normale supérieure. Étant classé neuvième sur vingt-quatre reçus, il bénéficie d’une bourse entière.
Il y effectue, comme pensionnaire, une scolarité de trois ans.

Les résultats sont publiés par ordonnance royale en date du 6 novembre 1846.
La liste des élèves reçus, en ordre de classement, s’établit comme suit :
Alexis Chassang [1827-1888] ; Isidore Cahen [1826-1902] ; Eugène Alexandre Harant [1825-1886] ; Paul Chalemell-Lacour [1827-1896] ; Jean Boutan [1827-1880] ; Constant Poyard [1826-1909] ; André Guillaume Dédual [1826-NNN] ; Gabriel Marchand [1825-NNN] ; Gustave d’Hugues [1827-1902] ; Charles Boudhors [1827-1911] ; Noël Charles Vierne [1825-NNN] ; Julien Lechat [1825-1894] ; Eugène Réaume [1826-1887] ; Jean Philippe Casimir Alfred Gelle [1827-1897] ; François Marcou [1826-NNN] ; Charles François Auguste Lorrain [1827-NNN] ; Eugène Véron [1825-1889] ; Auguste Mastier [1826-NNN] ; Hippolyte Dansin [124-1872] ; Joseph Edouard Thouvenin [1827-1911] ; François Jacques Romilly [1826-NNN] ; Édouard Cartault [1825-NNN] ; Jean Louis Audouy [1826-NNN] ; Charles Lucien Chevillard [1827-1912].

1849
PROFESSEUR D’HISTOIRE AU LYCÉE DE BORDEAUX.
Gustave d’Hugues est tout d’abord nommé, le 17 septembre 1849, chargé de cours d’histoire au lycée de Tours.
Mais il reçoit presque immédiatement, dès le 18 octobre, une nouvelle nomination au lycée de Bordeaux [Gironde].
Il reste en poste pendant trois ans, jusqu’à sa nomination en octobre 1852 à Avignon.

1851
ADMISSIBLE À L’AGRÉGATION D’HISTOIRE.
Gustave d’Hugues se présente en 1851 à l’agrégation d’histoire et géographie. Il est, après les compositions écrites, l’un des douze admissibles.
Mais, le 17 septembre 1851, seuls cinq concurrents sont définitivement reçus : Frédéric Adolphe Duvernoy [1824-1904], ancien élève de l’École normale [1844], chargé du cours d’histoire au lycée de Mâcon ; Jean Jacques Weiss [1827-1891], ancien élève de l’École normale supérieure [1847], en congé ; Théodore Joseph Duché, chargé d’une partie de l’enseignement historique au lycée de Poitiers ; Pierre Grélat ; répétiteur à l’école libre de Juilly ; Mathieu Tridou, chargé du cours d’histoire au lycée de Saint-Étienne.
Cependant le rapport rédigé par Saint-Marc Girardin [1801-1873], président du jury, laisse la place à une mention spéciale : « Le bureau [formé par le jury] m’a chargé, Monsieur le Ministre, de recommander M. d’Hugues à votre bienveillance. M. d’Hugues s’est particulièrement distingué dans les épreuves orales ».

La suppression de toutes les agrégations, l’année suivante, empêche Gustave d’Hugues de se représenter en 1852, à l’agrégation d’histoire. Il se rabattra sur l’agrégation des lettres, obtenue en 1854.

1852
PROFESSEUR D’HISTOIRE AU LYCÉE D’AVIGNON.
Gustave d’Hugues est nommé, le 9 octobre 1852, professeur d’histoire au lycée impérial d’Avignon [académie départementale du Vaucluse], en remplacement de Pierre Grélat, agrégé d’histoire [17 septembre 1851].
Il y reste pendant un an, jusqu’à sa nomination à Strasbourg, en septembre 1853.

1853
PROFESSEUR D’HISTOIRE AU LYCÉE DE STRASBOURG.
Nommé professeur d’histoire au lycée impérial de Strasbourg [département du Bas-Rhin ; académie de Strasbourg], le 17 septembre 1853, en remplacement de Jules Zeller [1819-1900], nommé chargé de cours d’histoire à la Faculté des Lettres d’Aix-en-Provence.
Gustave d’Hugues y reste pendant trois ans, jusqu’à sa nomination à Périgueux en octobre 1856.

C’est pendant ce séjour à Strasbourg, comme professeur d’histoire, que Gustave d’Hugues est amené à prononcer le discours de distribution des prix du lycée Impérial : Éloge de l’ancienne Université de Strasbourg, discours prononcé à la distribution des prix du lycée impérial de Strasbourg, le 16 août 1855, par M. d’Hugues.
[Strasbourg : Imprimerie de Huder. In-8, 16 p., 1855].

1853-1856
SEULES DEUX AGRÉGATIONS MAINTENUES.
Depuis 1853 inclus, ainsi qu’en 1854, 1855 et 1856 [après la suppression de toutes les agrégations en 1852] seules deux agrégations sont maintenues : l’agrégation des lettres et l’agrégation des sciences.
Sont ainsi supprimées l’agrégation de philosophie [créée en 1825], l’agrégation d’histoire et géographie [créée en 1831], l’agrégation d’allemand et l’agrégation d’anglais [créées en 1849].

Autrement dit, pour les lettres, la distinction n’est plus opérée pour le concours concernant les classes supérieures des lettres, ou concernant les classes de grammaire.
En 1857, l’agrégation de grammaire sera rétablie, et par la même se distinguera de l’agrégation des lettres, rétablie de facto.

1854
AGRÉGATION DES LETTRES.
Gustave d’Hugues est reçu cinquième sur les quatorze candidats reçus en 1854 à l’agrégation des lycées pour l’enseignement des lettres. Les résultats sont proclamés le 16 octobre 1854.

Alors que Désiré Nisard [1806-1888], Inspecteur général de l’enseignement supérieur [1852-1876], professeur d’Éloquence française de la Faculté des Lettres de Paris [1852-1867] est président du jury, sont reçus à l’agrégation des lettres, en 1854, dans l’ordre de classement :
Pierre Levasseur [1828-1911], ancien élève de l’École normale supérieure [1849], chargé de la classe de rhétorique au lycée impérial de Besançon ; Émile Charles [1825-1897], chargé de la classe de logique au lycée impérial de Lille ; Arthur Bary [1829-1887], ancien élève de l’École normale supérieure [1848], chargé de la classe de troisième au lycée impérial de Saint-Omer ; Francisque Sarcey [1827-1898], ancien élève de l’École normale supérieure [1848], chargé de la classe de seconde au lycée impérial de Grenoble ; Gustave d’Hugues [1827-1902], ancien élève de l’École normale supérieure [1846], chargé de la classe de cinquième au lycée impérial de Strasbourg ; Ernest Humbert [1822-1903], ancien élève de l’École normale [1843], chargé de la classe d’histoire au lycée impérial de Bourges ; Louis Crépin [1826-NNN], chargé de la classe de seconde au lycée impérial d’Amiens ; Ferdinand Jonette [1824-NNN], chargé de la classe de seconde au lycée impérial de Tours ; Alfred Quinot [1828-1903], ancien élève de l’École normale supérieure [1848], chargé de la classe de rhétorique au lycée impérial d’Alger ; Alphonse Guibillon [1827-1895], ancien élève de l’École normale supérieure [1847], chargé de la classe de troisième au lycée impérial de Rennes ; Jean Pierre Béchet [1825-NNN], maître répétiteur au lycée impérial de Louis-le-Grand  ; Eugène Fialon [1824-1896], chargé de la classe de quatrième au lycée impérial de Nîmes ; Jean Anselme [1823-1886], ancien élève de l’École normale supérieure [1844], chargé de la classe d’histoire au lycée impérial de Cahors ; Frédéric Rieder [1828-1896], ancien élève de l’École normale supérieure [1848], chargé de la classe de cinquième au lycée impérial de La Rochelle ; Edme Cougny [1818-1889], régent de rhétorique au collège de Nevers ; Charles Robert [1811-1874], chargé de la classe de troisième au lycée impérial de Besançon ; Antoine Vidal de La Blache [1810-1876], chargé de la classe de seconde au lycée impérial d’Avignon ; Eugène Magne [1814-NNN], régent de rhétorique au collège de Saint-Quentin.

1859
DOCTORAT ÈS-LETTRES.
Gustave d’Hugues est nommé docteur ès-lettres [Paris, 1859], avec une thèse latine : De M. Tullii Ciceronis in Cilicia provincia proconsulatu.
[Agentorati : Ex typis G. Silbermann, in Platea Sancti-Thomae., 3. In-8, 92 p., 1859]
La thèse est dédiée : « Memoriae Matris ! ».

  • https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k53285274/f11.item

La thèse en français a pour titre : Essai sur l’administration de Turgot dans la Généralité de Limoges, par Gustave d’Hugues. Ancien élève de l’École Normale. Professeur agrégé d’histoire au Lycée impérial de Limoges. Docteur ès-lettres.
[Paris : Guillaumin et Cie. Libraires. Rue Richelieu, 14. In-8, 266 p., 1859].
La thèse est dédiée « À mon maître/ Monsieur Léopold Monty/ Inspecteur de l’académie de Paris/ Chevalier de la Légion d’honneur// Hommage/ de reconnaissance et d’affection respectueuse ».

  • https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k53285118?rk=214593;2

Gustave d’Hugues fera paraître en 1876, la traduction en français de sa thèse latine, sous le titre : Une province romaine sous la République : étude sur le proconsulat de Cicéron par G. d’Hugues, Professeur à la Faculté des Lettres de Toulouse.
[Paris : Librairie académique Didier et Cie, Libraires-Éditeurs. 35 Quai des Augustins. In-8, VII-XII, 460 p., 1876]. Préface. Table des matières.

  • https://books.google.fr/books?id=v_0joNL7STAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

1856, OCTOBRE
PROFESSEUR D’HISTOIRE AU LYCÉE DE PÉRIGUEUX.
Le 1er octobre 1856, Gustave d’Hugues est nommé professeur titulaire d’histoire au lycée impérial de Périgueux [département de la Dordogne ; académie de Bordeaux], en remplacement d’Henri Frémy [1822-1890], chargé du cours.
Reste en poste, seulement un an, jusqu’en octobre 1857, date de sa nomination à Amiens.

1857, OCTOBRE
NOMMÉ À AMIENS.
Le 14 octobre 1857, Gustave d’Hugues est nommé professeur d’histoire au lycée impérial d’Amiens [département de la Somme ; académie de Douai], en remplacement de Jules Belin-Delaunay [1814-1883].
Il n’y est nommé que pour quelques jours, recevant en octobre une affectation à Limoges.

1857, OCTOBRE
PROFESSEUR D’HISTOIRE AU LYCÉE DE LIMOGES.
Enfin, le 28 octobre 1857, Gustave d’Hugues est nommé professeur d’histoire au lycée impérial de Limoges [département de la Haute-Vienne ; académie de Poitiers], en remplacement de Henri Klipffel [1832-1873], chargé du cours, nommé à Metz.
Gustave d’Hugues reste en poste jusqu’en septembre 1863, date de sa nomination à la Faculté des Lettres de Toulouse.

1861
CHARGÉ DU COURS DE LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE À DOUAI.
En 1861, Gustave d’Hugues est nommé comme chargé du cours de Littérature étrangère à la Faculté des Lettres de Douai, dans la chaire de Valentin Parisot [1800-1861], chaire créée au moment du rétablissement de la Faculté par le décret du 22 août 1854, et rendue vacante par la mort de Valentin Parisot [1800-1861], survenue le 8 octobre 1861, à Paris.

Il publie le texte de la leçon d’ouverture de son cours de Littérature étrangère : Cours de littérature étrangère, leçon d’ouverture prononcée le 18 décembre 1861, à la Faculté des lettres de Douai, par M. Gustave d’Hugues.
Le fascicule publiant ce texte contient également la Leçon d’ouverture du cours de philosophie prononcée le 28 décembre 1861, à la Faculté des Lettres de Douai, par M. B. Aubé.
[Douai : Imprimerie de Vve Adam. In-8, 48 p., 1861].

Gabriel d’Hugues reste deux ans à Douai, jusqu’en septembre 1863, date de sa nomination dans une chaire analogue à Toulouse. Gustave d’Hugues est remplacé à Douai par Charles Hillebrand [1829-1884], professeur suppléant [1863-1866], puis professeur titulaire [1866-1870].

1863
CRÉATION DE LA CHAIRE DE LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE À TOULOUSE.
Par un décret, en date du 9 septembre 1863, il est créé une chaire de Littérature étrrangère, à la Faculté de Lettres de Toulouse.

Cette création s’inscrit à la fin du mouvement d’ouverture des chaires de Littérature étrangère, dans les Facultés des Lettres, mouvement d’ampleur qui se dessine depuis 1830, avec une quinzaine de postes répartis sur plus de trente ans :
En 1830, à Paris, avec Claude Fauriel [1772-1844].
En 1838, à Bordeaux, avec Gustave Planche [1808-1857] ; à Lyon, avec Edgar Quinet [1803-1875] ; à Montpellier, avec Léonce de Lavergne [1809-1880] ; à Rennes, avec Xavier Marmier [1808-1892] ; à Strasbourg, avec Frédéric Bergmann [1812-1887].
En 1845, à Poitiers, avec Edmond Arnould [1811-1861].
En 1846, à Aix, avec Louis Méry [1800-1883].
En 1847, à Grenoble, avec Valentin Parisot [1800-1861].
En 1848, à Dijon, avec Louis Benloew [1818-1900].
En 1854, à Clermont, avec Pierre Baret [1814-1887] ; à Douai, avec Valentin Parisot [1800-1861] ; à Nancy, avec Alfred Mézières [1826-1915].
En 1856, à Caen, avec Eugène Gandar [1825-1868].
En 1859, à Besançon, avec Léon Boré [1807-1883].
En 1863, à Toulouse, avec Gustave d’Hugues [1827-1902].

1863
COURS DE LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE À LA FACULTÉ DE TOULOUSE.
Gustave d’Hugues est, en date du 22 septembre 1863, < chargé du cours > de Littérature étrangère, à la Faculté des Lettres de Toulouse [chaire nouvelle].
Puis nommé professeur titulaire de la chaire de 1869 à 1878. Y reste en poste jusqu’en 1879, date de sa nomination à la Faculté des Lettres de Dijon.

Édite la Leçon d’ouverture de son cours de Littérature étrangère, prononcée le 3 décembre 1863.
[Toulouse : Imprimerie Chauvin. In-8, 20 p., 1863].

Gustave d’Hugues a été, également, rédacteur en chef au « Messager de Toulouse ».

1878
PERMUTATION DES POSTES.
Gustave d’Hugues est remplacé à Toulouse par Louis Eugène Hallberg [1839-1921], ancien élève de l’École normale supérieure [1858], agrégé des lettres [1861] ; ancien professeur de Littérature étrangère à la Faculté des Lettres de Dijon [professeur suppléant de 1872 à 1873 ; professeur titulaire de la chaire de 1874 à 1878] ; professeur titulaire de la chaire de Littérature étrangère de la Faculté des Lettres de Toulouse de 1878 à 1909.
Parallèlement Gustave d’Hugues vient occuper la chaire d’Hallberg, libérée par la nomination de ce dernier à Toulouse.

1866
MAINTENEUR DES JEUX FLORAUX.
L’Académie des Jeux Floraux de Tououse, instituée en 1323, s’est reconstituée en 1694. À partir de 1725, elle se compose de quarante fauteuils.

Gustave Hugues est élu mainteneur [autrement dit membre], au fauteuil 1, libéré par le décès de l’homme politique et poète Marius François Marie Joseph de Voisins-Lavernière [1785-1865], élu en février 1819, et décédé le 7 avril 1865, à Toulouse.

La séance de réception a lieu le dimanche 29 avril 1866.
Gustave d’Hugues, reçu mainteneur, lit en séance publique ses remercîments. Publiés :
[Toulouse : Imprimerie de Rouget frères et Delahaut, Rue Saint-Rome, 39. In- 8, 24 p., 1866].
Est également publiée la Réponse au remercîment de Gustave d’Hugues, prononcée par Adolphe Félix Gatien-Arnoult [1800-1886], mainteneur depuis 1833, professeur de philosophie à la Faculté des Lettres de Toulouse depuis 1830.
[Toulouse : Imprimerie de Rouget frères et Delahaut, Rue Saint-Rome, 39. In- 8, 19 p., 1866].

Gustave d’Hugues lui-même, au titre de mainteneur, prononce une Réponse au remercîment de M. Auziès, lue en séance publique, le 16 février 1873.
Publié : [Toulouse : Imprimerie de L. et J.-M. Douladoure. In-8, pièce, 1873].

En effet le Conseiller à la cour d’Appel de Toulouse Célestin Auziès [1812-1896] a été élu mainteneur en 1872, au fauteuil 13, libéré par la mort de Anne Philibert Auguste Raynaud [1791-1871], élu en 1843, et décédé le 19 novembre 1871.

1876
CICÉRON PROCONSUL EN CILICIE.
Gustave d’Hugues fait paraître en 1876, la traduction en français de la thèse latine soutenue à Paris en 1859, pour le doctorat ès-lettres.
L’ouvrage est dédié : « À/ Monsieur Désiré Nisard/ l’un des quarante/ de l’Académie française/
Monsieur,
Les lecteurs de ce petit livre, dont l’antiquité romaine m’a fourni la matière, jugeront si je pouvais le placer sous le patronage d’un nom plus illustre, plus respecté et plus autorisé que celui du savant éditeur des Classiques latins. Il m’a semblé, pour ma part, que je devais ce témognage d’attachement et de gratitude à l’homme excellent dont la constante bienveillance a été le soutien et l’honneur de ma vie studieuse.
Toulouse. 3 mai 1876. C. d’Hugues ».

Une province romaine sous la République, étude sur le proconsulat de Cicéron, par G. d’Hugues. Professeur à la Faculté des Lettres de Toulouse.
[Paris : Librairie académique Didier et Cie, Libraires-Éditeurs. 35 Quai des Augustins. In-8, NNN p., 1876]. Préface. Table des matières.

  • https://books.google.fr/books/about/Une_province_romaine_sous_la_r%C3%A9publique.html?id=v_0joNL7STAC&redir_esc=y

Les grandes parties de l’ouvrage sont :

  1. Administration des provinces sous la République romaine.
  2. Des théories de Cicéron sur l’administration provinciale.
  3. La République romaine en l’an 51 av. J.-C.
  4. La province de Cilicie en l’an 51 av. J.-C.
  5. Les préliminaires d’un consulat.
  6. La guerre. Cicéron imperator.
  7. La juridiction. Cicéron proconsul.
  8. L’épilogue d’un proconsulat.

1877
ARTICLES SUR ALFIERI.
Publie, dans le journal Le Correspondant, une série d’articles sur le dramaturge et poète italien Vittorio Alfieri [1749-1803], dans les livraisons du 25 janvier, 10 avril et 10 juillet 1877.

1879
PROFESSEUR DE LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE À LA FACULTÉ DE DIJON.
Gustave d’Hugues est nommé, en 1879, professeur de Littérature étrangère à la Faculté des Lettres de Dijon, en remplacement de Louis Eugène Hallberg [1839-1921], nommé par permutation à la Faculté des lettres de Toulouse.
Gustave d’Hugues reste en poste à Dijon jusqu’en 1897, date à laquelle il est admis à faire valoir ses droits à la retraite. Reçoit le titre de professeur honoraire.

Et se retire à Toulouse.

1881
MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ BOURGUIGNONNE DE GÉOGRAPHIE ET D’HISTOIRE.
Gustave d’Hugues, depuis le 6 mai 1881, est membre de la Société Bourguignonne de géographie et d’histoire.

En 1888, Sous le titre Crébillon le Tragique, Gustave d’Hugues rend compte de l’édition nouvelle du Théâtre complet de Crébillon, par Auguste Vitu : J. de Crébillon, Théâtre complet, nouvelle édition, précédée d’une notice, par M. Auguste Vitu [Paris : Laplace, Sanchez et Cie, éditeurs. 1885].
Extrait des Memoires de la Société Bourguignonne de Géographie et d’Histoire. Volume IV, pages 419 à 449..Paru en tiré à part  [Dijon : impr. Darantière. in-8, 1888].

1892
CÉLÉBRATION DU DOYEN AUGUSTE BOUGOT.
Alors qu’il est en poste à Dijon, Gustave d’Hugues prononce à la séance de rentrée de la Faculté, le 10 novembre 1892, un discours sur Auguste Bougot.
[Dijon : Lamarche. In-8, 32 p., 1892].

Auguste Bougot [1842-1892]. Né le 29 mai 1842, à Saint-Servan [Ille-et-Vilaine] ; mort le 26 août 1892, à Dijon [Côte-d’Or].
Ancien élève de l’École normale supérieure [1861]. Agrégation de grammaire [1864]°. Agrégation des lettres [1867]. Docteur ès-lettres [Paris, 1876], avec une thèse : De Morum indole in Virgilii Aeneide. An Virgilius in Aeneide mores heroicos fideliter expresserit. La thèse en français a pour titre : Essai sur la critique d’art, ses principes, sa méthode, son histoire.
Professeur au lycée Henri-IV. De 1877 à 1880, professeur suppléant de Littérature ancienne à la Faculté des Lettres de Dijon, dans la chaire de Iehuda Benloew [1818-1900]. Professeur de littérature grecque, de 1880 à 1892.
Doyen de la Faculté des Lettres de Dijon [1885-1892], en succession de Paul Gaffarel [1843-1920].
Prix Montyon de l’Académie française en 1878, pour Essai sur la critique d’art.

1883
MACBETH.
Gustave d’Hugues édite en 1883 : Macbeth. Tragédie de W. Shakespeare. Traduction nouvelle collationnée sur les textes originaux, avec des notes en français, une notice sur la tragédie et des analyses sommaires en tête de chaque acte, par G. d’Hugues. Professeur de Littérature étrangère à la Faculté des lettres de Dijon.
[Paris : Garnier frères, Libraires-Editeurs, 6 rue des Saints-Pères. In-12, XXX-165 p., s. d.].

1883
CHILDE-HAROLD DE LORD BYRON.
Le Pèlerinage de Childe-Harold, nouvelle édition classique avec une notice biographique et critique […] par Gustave d’Hugues [Paris : Garnier frères. In-18, XCI-395 p.,1883].

George Gordon Byron [1788-1824] fait paraître the Childe Harold’s Pilgrim de façon échelonnée : en février 1812, chant premier et chant second ; en 1816, chant troisième ; en 1818, chant quatrième.
Une première traduction française paraît en 1828, sous le titre : Le Pélérinage de Childe Harold, Poème romantique de Lord Byron, traduit en vers français par l’auteur [Guillaume Pauthier] des Hélléniennes et de Mélodies poétiques [Paris : Ambroise Dupont et Cie, libraite, rue Vivienne, n° 16. In-16, 283 p., 1828]

1883
LES CARACTÈRES DE LA BRUYÈRE.
Gustave d’Hugues fait paraître en 1883 : Les Caractères ou Les Moeurs de ce siècle. Nouvelle édition collationnée sur les textes originaux avec une notice biographique et critique sur l’auteur et son œuvre, des notices particulières en tête de chaque chapitre et un lexique, par Gustave d’Hugues, Professeur à la Faculté des lettres de Dijon.
[Paris : Société d’imprimerie et librairie administratives et classiques Paul Dupont. 41, rue Jean-Jacques Rousseau (Hôtel des Fermes]. In-8, 398 p., 1883]. Avertissement de l’éditeur.

1884
PIRON ET L’ACADÉMIE FRANÇAISE.
Article paru dans la livraison du 25 juin 1884, du Correspondant : « Piron et l’Académie française, d’après de nouveaux documents ».
Alexandre Piron. Né le 9 juillet 1689, à Dijon ; mort le 21 janvier 1775. Est élu à l’Académie française en 1753. Mais Louis XV refusa son agrément à cause des poèmes licencieux qu’il avait écrit dans sa jeunesse, en particulier une < Ode à Priape >. Aussi Piron ne fut-il pas reçu.

1884
OTHELLO.
Othello, tragédie. Édition classique, collationnée sur les textes originaux, précédée d’une notice critique et accompagnée de notes en français, par Gustave d’Hugues.
[Paris : Garnier frères. In-8, XLIV-215 p., 1884].

1889
MEMBRE RÉSIDANT DE L’ACADÉMIE DE DIJON.
Élu, le 17 avril 1889, membre résidant de l’Académie de Dijon.
Gustave d’Hugues est élu le 17 avril 1889, membre résidant de l’Académie de Dijon.
À ce titre intervient à plusieurs reprises, dans des communications qui font la plupart du temps l’objet de tirés à part.

En 1893 : Bussy-Rabutin et Mme de Scudéry.
Extrait des Mémoires de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de l’Académie de Dijon. IVe série, tome IV. 1893-1894. Pages 409-431.

  • https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k408148q/f416.item.r=scud%C3%A9ryscud%C3%A9ry%20scud%C3%A9ry

En 1895 : Deux épisode de la vie littéraire au XVIIe siècle, Bussy-Rabutin et Boileau-Despréaux, Bussy-Rabutin et Furetière.
Extrait des Mémoires de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon, 1895-1896, p. 55-76.

  • https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4081493/f145.item

En 1896 : Un Médecin au temps de Molière (Claude Fouet).
Extrait des Mémoires de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon. IVe série, tome V, année 1896. Pages 77-112.
Publié également en tiré à part : [Dijon : Imprimerie Darantière. In-8, 36 p., 1896].

1895
LES AMIS DE MONTAIGNE.
Les amis de Montaigne. G. d’Hugues (in « Le Correspondant, 25 novembre 1895).

SOCIÉTÉS SAVANTES.
Membre fondateur de la Société Bourguignonne de Géographie et d’Histoire en 1881, il en devint successivement deux fois vice-président. Et président, du 11 décembre 1891 au 14 décembre 1894.

DÉCORATION.
Chevalier de la Légion d’honneur. 15 août 1868.

SOURCES.