Agrégé de philosophie [matière réduite à la logique en 1852] enseigne dans plusieurs lycées de province. Son doctorat ès-lettres [1857] lui permet de devenir professeur de littérature en Faculté [Aix, 1862-1867]. Mais sa contribution la plus importante concerne la littérature allemande, avec une traduction de la Dramaturgie de Hambourg de Gotthold Ephraim Lessing [1729-1781].
[Frédéric] Édouard* de Suckau [1828-1867].
Né le 10 février 1828, à Paris ; mort le 28 août 1867, à Chateaulin [Finistère].
Études à Paris, au lycée Saint-Louis, où son père, le grammairien Wilhelm de Suckau [1798-1866], a été professeur d'allemand [1835-1853], après avoir été enseignant à l'École normale [1832].
Son jeune frère, Albert de Suckau, est décédé en 1864, à l'École normale, dont il était un des élèves de la section Sciences.
1848. ANCIEN ÉLÈVE DE L'ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE.
Édouard* de Suckau est classé neuvième au concours d'entrée.
Sont déclarés reçus au concours d'entrée de l'École normale supérieure, pour l'année 1848, comme élèves pensionnaires, section Lettres, pour une durée de scolarité de trois ans, dans l'ordre alphabétique, les vingt-quatre élèves suivants :
Edmond About [1823-1885], agrégation des lettres [1851], futur membre de l'Ecole française d'Athènes ; Paul Albert [1827-1880], agrégation des lettres [1851] ; Louis [Charles] Barnave [1829-1897], agrégation des lettres [1851], directeur-fondateur de l’École Salvien à Marseille ; [Louis Charles] Arthur Bary [1829-1887], professeur de rhétorique au collège Rollin ; Désiré Edouard [Joseph] Cambier [1826-1866], mort missionnaire en Chine ; Claude Charles Charaux [1828-1908], professeur de philosophie à la Faculté des Lettres de Grenoble ; Claude Desprez [1827-1896], agrégation de grammaire [1851], inspecteur d’académie à Chartres ; Henri Ducoudré [1826-1885], agrégation de grammaire [1851] ; Guillaume [Alfred] Heinrich [1829-1887], professeur de Littérature étrangère de la Faculté des Lettres de Lyon ; Auguste Lamm [1828-1853], professeur de rhétorique au lycée de Brest ; Louis [Alexandre] Lecoeur [1826-1893], agrégation de grammaire [1851], censeur des études au lycée Charlemagne [1882-1886] ; [Adrien] Charles [Jules] Libert [1828-1857], professeur d'histoire au lycée de Tours ; Jean [Alexis] Marion [1829-1901] , agrégation de grammaire [1851] ; [Gustave] Joseph Merlet [1828-1891], agrégation des lettres [1851] ; Louis Dyonis Ordinaire [1826-1896], professeur de rhétorique au lycée de Versailles ; [Edme] Alfred Quinot [1828-1903], agrégation des lettres [1854], professeur de seconde du lycée Condorcet ; François [Jean] Rabasté [1828-1868], agrégation des lettres [1855], professeur de seconde au lycée de Rennes ; Frédéric Rieder [1828-1896], agrégation des lettres [1854], directeur de l’École alsacienne ; Francisque Sarcey [1827-1899], agrégation des lettres [1854] ; Édouard de Suckau [1828-1867], agrégation de philosophie [1851], professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres d'Aix ; Hippolyte Taine [1828-1893] ; Gustave Siméon Valade [1827-1882], inspecteur d’académie à Châteauroux ; Alexandre Vessiot [1829-1908], agrégation des lettres [1851], Inspecteur général de l'Instruction publique [enseignement primaire] ; Joseph Vignon [1829-1900], agrégation des lettres [1851], professeur de rhétorique au lycée de Lyon.
1851. AGRÉGATION DE PHILOSOPHIE.
Major de l'agrégation de philosophie en septembre 1851.
Les membres du jury d'agrégation de philosophie sont, sous la présidence de Joseph Marie Portalis [1778-1858], membre de l’Institut, membre du Conseil supérieur de l’Instruction publique, Charles Bénard [1807-1898], professeur de philosophie au lycée Condorcet ; Adolphe Franck [1809-1893] professeur suppléant dans la chaire de Philosophie grecque et latine du collège de France ; Adolphe Garnier [1801-1864], professeur titulaire de la chaire de Philosophie à la Faculté des Lettres de Paris ; Alexandre Edme* Gibon [1798-1871], professeur de philosophie au collège royal Saint-Louis ; l‘abbé Joseph Matthias Noirot [1793-1880], professeur de philosophie au lycée de Lyon, depuis octobre 1827.
Sont reçus, dans l'ordre de classement : Édouard* de Suckau [1828-1867], ancien élève l'École normale supérieure [1848] et Benjamin* Aubé [1826-1887], ancien élève de l’École normale supérieure [1847].
Au cours de cette session, Hippolyte Taine [1828-1893], ancien élève de l’École normale supérieure [1848], est refusé à l’oral, sous prétexte des opinions qu'il a verbalement soutenu au sujet du Traité de la connaissance de Dieu de Bossuet.
1851. PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE À SAINT-ÉTIENNE.
Au sortir de l'École normale, où il a effectué comme pensionnaire, une scolarité de trois ans, et après son agrégation de philosophie, Édouard de Suckau est nommé professeur de philosophie au lycée de Saint-Étienne [département de la Loire ; chef-lieu de l'académie départementale de la Loire], en remplacement de l'abbé Jean Paul Marie Xavier Brunon, en poste depuis octobre 1842.
1852-1865. SUSPENSION ET RÉTABLISSEMENT PROGRESSIF DES AGRÉGATIONS.
À la suite de l’échec d’Hippolyte Taine [1828-1893], ancien élève de l'École normale supérieure [1848], à l’oral de l’agrégation de philosophie, en 1851. Sous prétexte des positions défendues par Hippolyte Taine à propos du < Traité de la connaissance de Dieu > de Bossuet. Et à la suite de la polémique provoquée par cette injustice flagrante, toutes les agrégations sont supprimées pour l'année 1852.
Aussi bien l'agrégation de philosophie, mise en place épisodiquement en 1825, en 1827, puis définitivement en 1830 ; des lettres, mise en place en 1821 ; de grammaire, mise en place en 1821 ; d'histoire-géographie, mise en place en 1831 ; de mathématiques, mises en place en 1841, comme subdivision de l'agrégation des sciences, créée en 1821 ; de physique, mise en place en 1841, comme subdivision de l'agrégation des sciences, créée en 1821 ; d'allemand, mise en place en 1849 ; d'anglais, mise en place en 1849.
• Pendant quatre ans, en 1853, 1854, 1855 et 1856, n'existent plus qu'une agrégation de lettres et une agrégation de sciences.
• L'agrégation de grammaire est rétablie en 1857.
• En 1858 et en 1859, l'agrégation de sciences se subdivise à nouveau en agrégation de mathématiques et agrégation de physique.
Soit en 1858 et en 1859, quatre agrégations : lettres, grammaire, mathématiques, physique.
• En 1860, l'agrégation d'histoire et géographie est rétablie.
En 1860, 1861, 1862 il y a cinq agrégations : lettres, grammaire, histoire et géographie, mathématiques, physique.
• Au 30 juillet 1863, l'agrégation de philosophie est rétablie par Victor Duruy [1811-1894] prenant ses nouvelles fonctions de ministre de l’Instruction publique [23 juin 1863-17 juillet 1869].
• Enfin en 1865, l'agrégation d'allemand et l'agrégation d'anglais sont rétablies. On retrouve ainsi le régime des années 1849, 1850, 1851, avec huit agrégations : philosophie ; lettres ; grammaire ; histoire-géographie ; mathématiques ; physique ; allemand ; anglais.
1853. PROFESSEUR DE LOGIQUE À BOURGES.
En 1853, Édouard de Suckau est professeur de « logique » au lycée de Bourges [académie départementale du Cher]. En remplacement d'Alexandre Dupond [1821-1875], ancien élève de l'École normale [1842], agrégé de philosophie [1848], en poste à Bourges après l'agrégation.
Alors qu'il est professeur à Bourges, Édouard de Suckau apparaît dans le « Classement des professeurs agrégés des lycées des départements », de septembre 1853, qui définit quatre classes, comme l'un des cent-trois professeurs de deuxième classe [lettres et sciences confondus].
1853. PROFESSEUR DE LOGIQUE À DIJON.
Professeur de « logique » au lycée impérial de Dijon [département de la Côte-d'Or ; académie départementale de la Côte-d'Or]. En remplacement d'Anthelme Gunet [1806-1868*] en poste à Dijon depuis 1837.
Nommé ultérieurement à Rouen, Édouard de Suckau est remplacé à Dijon par l'abbé Bresson.
1854. PROFESSEUR DE LOGIQUE AU LYCÉE DE ROUEN.
Professeur de « logique » [de deuxième classe] au lycée impérial de Rouen [académie de Caen, département de Seine-Inférieure, aujourd'hui Seine-Maritime], en remplacement de Elme Marie Caro [1826-1887], nommé à la Faculté des Lettres de Douai, comme chargé de cours [1854-1856] puis comme professeur titulaire [1856-1857].
Édouard de Suckau reste en poste comme professeur de logique au lycée de Rouen jusqu'en 1860, date de sa nomination à Angers. Cependant au 21 novembre 1859, un congé lui est accordé jusqu'au 1er avril 1860.
Édouard de Suckau est suppléé, pour ce congé, puis définitivement remplacé par François Magy [1822-1887], ancien élève de l'École normale [1843], agrégé de philosophie [1846], antérieurement professeur de logique au lycée impérial de Rouen.
1857. DOCTORAT ÈS-LETTRES.
Docteur ès-lettres [Paris, 1857] avec une thèse latine portant sur la Doctrine métaphysique et morale de Lucrèce : °De Lucretii metaphysica et morali doctrina, disseruit E. de Suckau, olim scholae normalis alumnus, in Facultate parisiensi jam licentiatus [Parisiis : apud A. Durand, bibliopolam. Via dicta des Grès, 7. In-8, VII-XII, 63 p., 1857]. Avec une Préface, en latin ; un Index.
La thèse est dédiée : « Illustrissimo et doctissimo C. B. Hase in dulcissimae clientelae memoriam grati animi pignus ».
Numérisé : Hathi Trust.
https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=hvd.32044085210664;view=1up;seq=13
La thèse, en français, a pour titre : °Étude sur Marc-Aurèle. Sa vie et sa doctrine, par E. de Suckau. Ancien élève de l'École normale, Agrégé de philosophie. Licencié ès-sciences naturelles. Professeur de logique au Lycée de Rouen [Paris : chez A. Durand, libraire-éditeur. Rue des Grès-Sorbonne, 7. In-8, V-XII, 243 p., 1857]. Préface. Table des matières.
Sur la page de titre, une citation de Marc-Aurèle : « Il ne s'agit pas ici d'une question frivole, mais de savoir si nous avons ou non l'usage de la raison ». Pensées de Marc-Aurèle, XI, 38.
La thèse est dédiée : « A mon père. M. W. de Suckau ».
Numérisé : Hathi Trust.
https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=hvd.ah5fsp;view=1up;seq=5
EMPLACEMENT DES THÈSES D'ÉD. DE SUCKAU EN BIBLIOTHÈQUE OU EN LIGNE.
Paris : Bibliothèque nationale de France.
Paris : Bibliothèque de l'École normale supérieure, Ulm salle 4 [cote : Thèse 353]. Les deux thèses sont reliées ensemble.
Paris : Bibliothèque de la Sorbonne
En ligne : Google Books.
1857. CONTRIBUTION À LA REVUE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE.
Édouard de Suckau publie, dans la livraison du 30 juillet 1857 de la Revue de l'Instruction publique, un article nécrologique concernant Charles Libert [1828-1857], son camarade de promotion à l'École normale.
1859. PROFESSEUR DE LOGIQUE AU LYCÉE IMPÉRIAL DE TOULOUSE.
Pour quelques mois, Édouard de Suckau est professeur de « logique » au lycée impérial de Toulouse [Haute-Garonne ; académie de Toulouse]. Il succède à Jules Lachelier [1832-1918] enseignant à Toulouse en 1857-1858, qui vient d'être nommé à Caen [1858-1864].
Nommé à Angers, Édouard de Suckau est remplacé par Etienne Gustave Sandras [1814-1871].
Alors qu'il est enseignant à Toulouse, Édouard de Suckau est mis à contribution par Adolphe Régnier [1804-1884], membre de l'Institut [Académie des Inscriptions et Belles-Lettres] pour participer à la traduction en sept volumes des Oeuvres de Schiller. Adolphe Régnier a traduit lui-même tout le théâtre, une bonne partie des poésies détachées et un certain nombre d'opuscules. Pour les autres ouvrages de Schiller une série de collaborateurs : Jacques Porchat [1800-1864] de Lausanne ; Louis Prévost , ancien professeur suppléant à la Faculté des Lettres de Toulouse ; Charles Corrard [1822-1866], professeur de rhétorique à Paris, au collège Rollin ; Désiré Émile Michel Cattant [1803- ], professeur au lycée d'Amiens ; Édouard de Suckau [1828-1867], professeur de Logique au lycée de Toulouse ; Alexandre François Sanejouand [1826- ], professeur à Paris, à Sainte-Barbe.
1859. COMPTE RENDU DES ÉNNÉADES DE PLATON TRADUITES PAR BOUILLET.
Édouard de Suckau, publie dans la livraison du 21 avril 1859 de la Revue de l'Instruction publique un long compte-rendu du Tome II, de la traduction des Énnéades de Plotin, par N. Bouillet, « conseiller honoraire de l'Université, inspecteur de l'Académie de Paris [Librairie de L. Hachette. In-8, 692 p., 1859].
Le compte-rendu sur cinq colonnes est détaillé et élogieux : « Le second volume justifie d'une manière toute particulière l'intérêt qui s'était attaché au premier. Il nous aide à mieux comprendre l'unité et la grandeur d'une pensée qui nous semblait d'abord peu ordonnée et peu claire. Il nous fait voir plus distinctement, dans l'enseignement du chef de l'École d'Alexandrie, la dernière transformation de la doctrine des grands maîtres de l'école socratique, en même temps qu'une sorte de préparation à la philosophie du moyen âge et à la philosophie moderne ».
Marie Nicolas Bouillet [1798-1864], ancien élève de l'École normale [1816], inspecteur de l'académie de Paris [1851-1861], futur Inspecteur général pour l'enseignement secondaire [1861], publie à partir de 1857, une traduction des Ennéades de Plotin : Les Ennéades de Plotin chef de l'École néoplatonicienne. Traduites pour la première fois en français, accompagnées de sommaires, de notes et d’éclaircissements et précédées de la vie de Plotin et des principes de la théorie des intelligibles de Porphyre, par M. N. Bouillet, Conseiller honoraire de l'Université, Inspecteur de l'académie de Paris [Paris : Librairie de L. Hachette et Cie, rue Pierre Sarrazin, 14 (Près de l'École de Médecine)].
L'édition est en trois volumes. Premier volume, en 1857 ; deuxième volume, en 1859 ; troisième volume, en 1861.
1860. PROFESSEUR DE LOGIQUE AU LYCÉE IMPÉRIAL D'ANGERS.
Édouard de Suckau est nommé en 1860, professeur de « logique » au lycée impérial d'Angers [département de Maine-et-Loire ; académie de Rennes], en remplacement de Clément Gindre de Mancy [1833-1880], ancien élève de l'École normale supérieure [1853], agrégé des lettres [1856].
Reste en poste jusqu'en 1862, date de sa nomination au lycée impérial de Nantes.
1861. LE THÉÂTRE ALLEMAND CONTEMPORAIN.
Édouard de Suckau fait paraître dans la Revue Nationale, livraison du 25 janvier 1861 [pages 188-218], une étude sur Le Théâtre allemand contemporain. Henri de Kleist, Frédéric Halm, Hebbel.
Édité en tiré à part.
1862. PROFESSEUR DE LOGIQUE AU LYCÉE IMPÉRIAL DE NANTES.
En 1862, professeur de « logique » au lycée impérial de Nantes [Loire-Inférieure ; académie de Rennes], en remplacement d'Antoine Pener [1809-1892], agrégé de philosophie [1850], en poste à Nantes de 1858 à 1862.
1862. PROFESSEUR DE LITTÉRATURE FRANÇAISE À AIX.
Professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres d’Aix, en remplacement d'Aristide Joly [1824-1893], professeur à Aix depuis 1858, et qui vient d'être nommé professeur à la Faculté des Lettres de Caen.
À Aix, Édouard de Suckau y est d'abord enseignant comme chargé de cours [1862-1865], puis professeur titulaire [1865-1866]. Assure également des cours à l'École préparatoire de Marseille [académie d'Aix].
Mais en 1866, sa santé est très précaire, et l'empêche d'enseigner pour une grande partie de temps. Édouard de Suckau est remplacé par Hermile Reynald [1828-1883], d'abord chargé de cours [1867-1868], puis professeur titulaire, en poste de 1868 à 1877.
1865. DICTIONNAIRE LATIN-FRANÇAIS.
Édouard de Suckau édite, en 1864, un Dictionnaire latin-français contenant tous les termes employés par les auteurs classiques ; l'expilation d'un certain nombre de mots appartenant à la langue du droit ; les noms propres d'hommes et de lieux, etc., etc. Par E. de Suckau, chargé du cours de Littérature française à la Faculté d'Aix [sur deux colonnes] [Paris : Librairie Garnier frères, Libraires-Éditeurs. 6, rue des Saints-Pères. In-8, VII-744 p., 1865]. Préface. Explication des abréviations.
Numérisé : Gallica BNF.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6205605c/f9.image
L'ouvrage sera réédité en 1920 : [Paris : Garnier frères. In-32, VIII-744 p., 1920].
1865. OEUVRES DRAMATIQUES DE SCHILLER.
Édouard de Suckau contribue à la réédition, en trois volumes, des Oeuvres dramatiques de Schiller, dans la traduction de M. de Barante : Nouvelle édition revue et complétée par M. de Suckau, avec une Étude sur Schiller, des notices sur chaque pièce et des notes [Paris : Librairie académique. Didier et Cie, Libraires-Éditeurs. 35, quai des Augustins. 1869. In-8, II-402+496+540 pp., 1865]. Avis des éditeurs.
Numérisé : Hathi Trust.
https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=hvd.hwlczb;view=1up;seq=1
Réédité en 1923.
1869. PARUTION POSTHUME DE LA DRAMATURGIE DE HAMBOURG DE LESSING.
Paraît posthume, en 1869, la traduction de la Dramaturgie de Hambourg de G. E. Lessing, traduction de M. Ed. de Suckau ; revue et annotée par M. L. Crouslé ; avec une introduction par M. Alfred Mézières, Professeur de Littérature étrangères à la Faculté des lettres de Paris [Paris : Librairie académique. Didier et Cie, Libraires-Éditeurs. 35, quai des Augustins. 1869. In-8, 473 p., 1869]. Avertissement. Table analytique des matières.
Il s'agit de la traduction du recueil de critiques que l'auteur allemand Gotthold Ephraim Lessing [1729-1781] publia en deux volumes, sous le titre de Hamburgische Dramaturgie [1869], au cours de deux années passées à Hambourg [1767-1769] comme attaché au Théâtre national qui venait d'y être fondé, en tant que conseiller puis critique. Dans ses feuilletons hedomadaires [cent quatre numéros], Lessing, célébrant Shakespeare, soutient le projet d'un « premier théâtre national allemand », nécessitant de renouveler le répertoire, former des acteurs, éduquer le public, affiner les goûts…
La traduction de Hamburgische Dramaturgie, avait été commencée par William de
Suckau [1798-1866], professeur d'allemand à Paris, au lycée Saint-louis, puis continuée par son fils Édouard* de Suckau, mais également non achevée.
Léon Crouslé [1830-1903] est alors, depuis 1864, professeur suppléant de rhétorique au lycée Napoléon [Henri-IV]. En 1879, sera nommé Professeur d'Éloquence française à la Faculté des Lettres de Paris.
Alfred Mézères [1826-1915] est, depuis 1863, Professeur de Littérature étrangère à la Faculté des lettres de Paris. En 1874, sera élu membre de l'Académie Française.
Réédité en 1873, à l'identique, comme deuxième édition.
Numérisé : Gallica BNF.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k76421x.r=Suckau%2C%20edouard%20de?rk=150215;2
TEXTES ET TRADUCTIONS PUBLIÉS EN COMMUN.
1855. Avec son père Wilhelm de Suckau, Édouard de Suckau participe à la publication chez Hachette de la collection Guides-interprètes, publiés dans la Bibliothèque des Chemins de Fer. L'Interprète français-allemand pour un voyage à Paris ou Conversations dans les deux langues sur les objets les plus indispensables et sur les points les plus curieux du voyage, par W. et E. de Suckau [Librairie de L. Hachette et Cie. Rue Pierre Sarrazin, n° 14. In-16, IV-356 p., 1855]. Avant propos. Table alphabétique. Catalogue de la Bibliothèque des chemins de fer.
L'ouvrage est intégralement bilingue. Le texte allemand en écriture gothique
Numérisé : Gallica BNF.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9778624d/f7.image
1857. Avec son père Wilhelm de Suckau, Édouard de Suckau participe à la traduction de l'allemand en français, de Afraja par Th. Mügge. Roman allemand traduit avec l'autorisation de l'auteur par W. et E. de Suckau [Paris : Édition de Ch. Lahure, imprimeur à Paris. Se vend chez L. Hachette et Cie. Rue Pierre Sarrazin, n° 14. In-12, III-480 p., 1857]. Réédité en 1869 [en deux volumes in-16, 275+273 pp., 1869], en 1873 [en deux volumes in-16].
Publié dans la collection : Bibliothèque des meilleurs romans étrangers [où sont publiés notamment Dickens, Freytag, Hauff, Thackeray, etc].
Numérisé : Gallica BNF.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5726586b.texteImage
Le livre Afraga de Theodor Mügge [1806-1861] a été publié en allemand en 1854 [Frankfurt a. Mein : Meidinger, Sohn und Cie. In-18, 553 p., 1854] dans la Deutsche Bibliothek.
1859. Collabore avec Henri de Suckau [1838- ], professeur d'allemand à l'École Colbert, pour un ouvrage de Wilhelm Hauff :
Lichtenstein; épisode de l'histoire du Wurtemberg, par W. Hauff. Traduit de l'allemand par E. et H. de Suckau [Paris : Librairie Hachette et Cie, Boulevard Saint-Germain. In-12, IV-367 p., 1859]. Dans la collection : Bibliothèque des meilleurs romans étrangers
Numérisé : Gallica BNF.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67684d.r=Suckau%2C%20edouard%20de?rk=21459;2
Réédité, à l'identique, en 1871.
Numérisé : Gallica BNF.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67744f.r=Suckau%2C%20edouard%20de?rk=64378;0
L'ouvrage est réédité en 1884 ; 1889 ; 1891 ; 1895 ; 1900 ; 1903 ; 1905.
L'ouvrage de Wilhelm Hauff [1802-1827] est également republié en 2004 [Paris : José Corti. In-8, 420 p., 2004].
1859. Avec son père traduit de l’allemand, de Ernst Förster les volumes des Monuments d'architecture, de sculpture et de peinture de l'Allemagne… depuis l'établissement du christianisme jusqu'aux temps modernes [Paris. Huit volumes in-folio, 1859-1867].
AUTRES TRADUCTIONS DE L'ALLEMAND EN FRANÇAIS.
Chez Hachette, dans la Bibliothèque des meilleurs romans étrangers, traduit des romans allemands en français.
Notamment Alamontade, ou le Galérien, de Johann Heinrich Daniel Zschokke [Paris : L. Hachette. Bibliothèque des chemins de fer. 4e série : Littératures anciennes et étrangères. In-16, 136 p., 1853].
Ou encore, du même auteur, Jonathan Frock [Paris : L. Hachette. Bibliothèque des Chemins de fer. 4e série : Littératures anciennes et étrangères. In-16, 111 p., 1853].
Heinrich Zschokke [1771-1848], romancier et auteur dramatique allemand.
SOURCE.
1869. Annuaire de l’Association des anciens élèves de l’École normale, pages 20-21. Notice d'Alexis Chassang [1827-1888], promotion 1846. Pages 20-21.
SITOGRAPHIE.
Les chaires des Facultés de Lettres et de Sciences en France au XIXème siècle :
http://facultes19.ish-lyon.cnrs.fr/fiche.php?indice=1409