Quatrième des six agrégés de l’année 1848. Quitte l’Université après son refus du serment de fidélité à Napoléon III. Républicain, tenant de la démocratie chrétienne, journaliste, publie plusieurs ouvrages d’histoire.
Frédéric Morin [1823-1874].
Né le 18 juin 1823, à Lyon [Rhône] ; mort le 23 août 1874, à Paris [Seine].
ÉTUDES.
Élève du collège royal de Lyon.
Ancien élève de l’École normale [29 octobre 1844]. 16/18.
Chargé du cours de philosophie au collège royal de Mâcon [15 septembre 1847], en remplacement de Charles Guiselin [1816-1880], nommé censeur au collège.
Agrégation de philosophie [14 septembre 1848]. 4/6.
Sont reçus en 1848 : Ernest Renan [1823-1892] ; Émile Beaussire [1824-1889] ; Elme Marie Caro [1826-1887] ; Frédéric Morin [1823-1874] ; Jean Baptiste Dupond [1821-1875] ; Jean René Allanic [1805-1899].
CARRIÈRE.
Professeur de philosophie au lycée de Mâcon [septembre 1848-1849] où il était déjà chargé de cours.
Professeur de philosophie au lycée de Nancy [1849-1851], en remplacement de Marcellin Bontoux [1810-1864], en congé.
Professeur de philosophie au lycée de Bourges [22 janvier 1851-1852], en remplacement de Jean Baptiste Dupond [1821-1875], nommé au lycée de Nancy.
Refus du serment. Considéré comme démissionnaire.
Mène une carrière journalistique et politique.
Conseiller général du Rhône [1867].
Préfet de Saône-et-Loire [5 septembre 1870-février 1871].
SOURCE.
• https://data.bnf.fr/fr/11817160/frederic_morin/
• Maitron. Dictionnaire biographique. https://maitron.fr/spip.php?article224667
• https://www.schopenhauer.fr/biographie/frederic-morin.html