Élie Rabier directeur de l’enseignement secondaire au Ministère de l’Instruction publique, a contribué avec Louis Liard, directeur de l’enseignement supérieur, et avec Ferdinand Buisson, directeur de l’enseignement primaire, à façonner l’Instruction publique de la Troisième République autour des années 1880-1890. Tous les trois étaient d’anciens élèves de l’École normale supérieure et agrégés de philosophie.
[Jean Charles] Élie Rabier [1846-1932]. Né le 16 septembre 1846, à Bergerac [Dordogne] ; mort le 29 septembre 1932, à Paris.
ÉTUDES.
Élève boursier à Paris du lycée Louis-le-Grand.
Élève de l’École normale supérieure [29 août 1866]. 9/13.
Agrégation de philosophie [5 octobre 1869]. 2/2.
Sont reçus en 1869 : Louis Liard [1846-1917], élève sortant de l’École normale supérieure [1866] ; Élie Rabier [1846-1932], élève sortant de l’École normale supérieure [1866].
CARRIÈRE.
Après l’agrégation est nommé chargé de cours [3 septembre 1869-1871], puis professeur de philosophie au lycée de Montauban [30 octobre 1871-4 janvier 1872], emploi nouveau. Est remplacé à Montauban par Achille Ricardou.
Professeur de philosophie au lycée de Tours [4 janvier 1872], en remplacement de Louis Robert. Est remplacé à Tours par Désiré Nolen.
Professeur divisionnaire de philosophie à Paris, au lycée Charlemagne, d’abord suppléant [8 octobre 1872-1888], pendant la durée du congé accordé à Émile Beaussire. Puis professeur divisionnaire [3 septembre 1874]. Passe de la deuxième à la première classe le 13 août 1876.
Professeur de philosophie titulaire, quatrième classe [28 février 1877], puis troisième classe [20 octobre 1879] au lycée Charlemagne. En fonction jusqu’en 1888.
Chargé de conférences de philosophie à l’École normale supérieure [10 novembre 1880-1881], en remplacement de Léon Ollé-Laprune, suspendu de ses fonctions.
Chargé de cours d’enseignement moral et civique à l’École d’instituteurs de la Seine, et à l’École normale supérieure d’institutrices de Fontenay [novembre 1882-1883], en remplacement de Gabriel Séailles Professeur titulaire au Séminaire israélite.
Congé d’inactivité avec traitement [1882-1883)], pour raisons de santé.
Inspecteur de l’académie de Paris [6 août 1888-23 mai 1889].
Directeur de l’enseignement secondaire au Ministère de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes [23 mai 1889-1909], en remplacement de Georges Morel, en poste de 1888 à 1889.
Conseiller d’État en service extraordinaire [novembre 1902] puis conseiller d’État ordinaire [1907], nommé au tour extérieur.
Admis à la retraite en janvier 1908.
Reçoit le titre de Conseiller d’État honoraire.
Membre de la Société pour l’étude des questions d’enseignement secondaire.
Membre élu du Conseil supérieur de l’Instruction publique [1884], comme représentant des professeurs de philosophie, en succession d’Henri Marion. Réélu en 1888.
DÉCORATIONS.
Officier d’académie [1878] ; officier de l’Instruction publique [1884].
Légion d’honneur : Chevalier [29 octobre 1886] ; Officier [19 juillet 1892] ; Commandeur [14 décembre 1900] ; Grand Officier [9 août 1907].
SOURCES.
• Annuaire EN 1933 [Page 28. Notice non signée].
• https://data.bnf.fr/fr/12207867/elie_rabier/
• Françoise Huguet et Boris Noguès. Les professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880)
http://facultes19.ish-lyon.cnrs.fr/fiche.php?indice=1296
• Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire de Ferdinand Buisson : répertoire biographie des auteurs.
https://www.persee.fr/doc/inrp_0000-0000_2002_ant_17_1_7898
• https://journals.openedition.org/histoire-education/1349?lang=en