Un parcours classique des études : École normale [1818] ; agrégation des lettres [1821]. Un large éventail de postes d'autorité, d'abord en province, puis à Paris : simple régent de collège ; censeur des études ; proviseur ; inspecteur d'académie, recteur. Jusqu'aux postes prestigieux [1853-1865] de proviseur de lycées parisiens, à Louis-le-Grand puis Condorcet, nominations qui couronnent une carrière.
Bernard Forneron [1797-1886]. Né le 12 décembre 1797, à Messigny [Côte-d’Or] ; mort le 31 octobre 1886, à Paris.
Études au collège de Gray [Haute-Saône], puis au lycée de Dijon [Côte-d’Or].
1818. ANCIEN ÉLÈVE DE L'ÉCOLE NORMALE.
Ancien élève de l'École normale [12 octobre 1818].
Sont déclarés reçus au concours d'entrée de l'École normale, le 12 octobre* 1818, comme élèves pensionnaires, section Lettres, pour une durée de scolarité de trois ans, dans l'ordre
alphabétique, les vingt élèves dont les noms suivent :
Pierre Ader [ – 1819] ; Alphonse Agnant, professeur de rhétorique au lycée de Besançon ; Auguste Anot [1794-1879], agrégation pour les classes supérieures des lettres [Cahors, 1824], professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Poitiers [1845] ; Jean Barreau, professeur de lettres au gymnase de Luxembourg ; Pierre Boulle, agrégation de grammaire [Paris 1821], professeur de philosophie au collège de Bergerac ; Eusèbe Corbin [1801-1855], reçu à l’agrégation pour les classes supérieures des lettres [Paris, 1821], professeur de rhétorique au collège royal de Lyon [1823] ; Amédée Daveluy [1799-1867], agrégation pour les classes supérieures des lettres, [Paris, 1821], premier directeur de l’École française d’Athènes [1846-1867] ; Louis Dubois [ -1884], professeur au collège Rollin ; Charles Marie Dunoyer [1799-1881], recteur de l'académie de Nancy [1857-1865] ; Bernard Forneron [1797-1886], agrégation pour les classes supérieures des lettres [Paris, 1821], proviseur du lycée Condorcet [1856-1865] ; Jean Baptiste La Bastide [1797-1863], recteur départemental de l'Oise ; Paul-Jean Ladevi-Roche [1794-1871], agrégation pour les classes supérieures des lettres [Paris 1821], professeur de Philosophie à la Faculté des Lettres de Bordeaux [1838-1855] ; Etienne Lemoyne, inspecteur d'académie à Toulouse ; François Maugé [ -1832], agrégation pour les classes supérieures des lettres, Paris 1821, chef d'institution à Paris ; Victor Peytel, médecin à Paris ; Jean François Raison, [1799-1868], régent de rhétorique au collège de Châlons, agrégation pour les classes supérieures des lettres en 1828, professeur au collège royal de Dijon, puis professeur à la Faculté des Lettres de Dijon ; François Rara, agrégation pour les classes supérieures des lettres, Paris 1821, professeur de troisième au lycée de Douai ; Jean Ribout [1799-1854], agrégation de grammaire, Nancy 1825, et agrégation pour les classes supérieures des lettres en 1837, professeur de quatrième au lycée Louis-le-Grand ; Hippolyte Royer-Collard [1802-1850] ; Jean François Stiévenart [1794-1860], professeur de Littérature grecque et Doyen de la Faculté des Lettres de Dijon [1840-1860].
1821. AGRÉGATION DES LETTRES.
À la fin de la troisième année de l'École, obtient la Licence ès-lettres [juillet 1821].
Au sortir de l'École normale, Bernard Forneron est reçu à l'agrégation pour les classes supérieures des lettres [29 septembre 1821]. C'est l'année même de la création de l'agrégation des lettres, qui se déroule, pour cette année 1821, uniquement à Paris.
Sont reçus, à l'agrégation pour les classes supérieures des lettres, le 29 septembre 1821, dans l'ordre de classement :
Hector Poret [1799-1864], futur suppléant de V. Cousin dans la chaire d'Histoire de la philosophie ancienne en 1831-1838 ; Laurent de Luynes [1794-1884], futur Inspecteur général des études [ordonnance du 22 septembre 1824] ; Jules Michelet [1798-1874], docteur ès-lettres [Paris, 1819], futur professeur du collège de France [1838-1852] ; Amédée Daveluy [1799-1867], ancien élève de l'École normale [1818], futur directeur de l’École française d’Athènes, [de 1846 à 1867] ; Gabriel Lefevre ; Marie Nicolas Bouillet [1798-1865], ancien élève de l'École normale [1816], futur Inspecteur général de l’enseignement secondaire ; Théophile Lodin-Lalaire [1797-1896], ancien élève de l'École normale [1816], futur professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Dijon ; Germain Joseph Delbecque ; Nicolas Rodolphe Taranne [1795-1857], futur bibliothécaire à la Bibliothèque Mazarine ; Jean Denis Baptiste Labastide [1797-1863], ancien élève de l'École normale [1818], futur recteur départemental de l'Oise ; Pierre Eusèbe Corbin [1801-1855], ancien élève de l'École normale [1818], futur professeur de rhétorique au collège royal de Lyon [1823] ; Jacques Auguste Reynaud ; abbé François Rara, ancien élève de l'École normale [1818], futur professeur au lycée de Douai ; Théophile Janson ; Émile Lefranc, ancien élève de l'École normale [1817], futur homme de lettres ; Vertueux Bousson [1796-1829], futur professeur de philosophie au collège royal Charlemagne ; Paul-Jean Ladevi-Roche [1794-1871], ancien élève de l'École normale [1818], futur professeur de Philosophie à la Faculté des Lettres de Dijon [1843-1844] ; Louis Léonce Bolly [ -1823], ancien élève de l'École normale [1817], futur professeur au lycée de Rouen ; Jean Baptiste Forneron [1797-1886], ancien élève de l'École normale [1818], futur proviseur du lycée Condorcet [1856-1865] ; François Maugé [ -1832], ancien élève de l'École normale [1818], futur chefd'institution.
1821-1830. RÉGENT DE COLLÈGE À TROYES
À la sortie de l'École normale, Bernard Forneron est nommé régent de la classe de seconde [octobre 1821-octobre 1823], puis de la classe de rhétorique au collège de Troyes [département de l'Aube ; académie de Dijon] d'octobre 1823 au 25 septembre 1830.
1830. CENSEUR DES ÉTUDES AU COLLÈGE DE DOUAI.
Sept ans plus tard, est nommé, le 25 septembre 1830, censeur des études au collège royal de Douai [département du Nord ; académie de Douai], auprès de l'abbé Joseph Victor Vinay [1787-1853], proviseur du 6 octobre 1824 au 24 août 1840. En remplacement de Jacques Eugène Devallée [1792- ], ancien professeur de mathématiques, nommé censeur au collège royal de Lyon [25 septembre 1830-28 juillet 1842].
Bernard Forneron reste en poste comme censeur au collège de Douai jusqu'au 22 août 1831, date de sa nomination à Troyes. Il est remplacé comme censeur au collège de Douai par Albert Nicolet [1805- ], ancien élève de l'École normale, section sciences [1826], censeur du 22 août 1831 au 10 octobre 1840.
1828. MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES, LETTRES ET ARTS DE TROYES.
Participe à la vie académique de la ville en étant élu, dès le 25 août 1828, membre résidant de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Troyes. Il en devient vice-président. Il y publie différentes communications, parmi lesquelles :
Notice historique sur Clairvaux, lue à la Société d'Agriculture […] de l'Aube (premier trimestre1837, édité en 1839].
Esquisse de philosophie morale : De l'Âme.
Les deux Génies, les deux Mondes.
Beaucoup plus tard, en 1886, l'année de son décès, paraîtra, dans les Mémoires de la société académique d'Agriculture, des Sciences, Arts et Belles-Lettres du département de l'Aube, une notice de treize pages sur Bernard Forneron, par M. Truelle Saint-Evron.
1831-1840. PRINCIPAL DU COLLÈGE DE TROYES.
Bernard Forneron revient à Troyes [département de l'Aube ; académie de Paris], non plus comme régent, mais cette fois comme principal du collège.
Il est nommé le 23 août 1831. Et reste en poste jusqu'au 24 août 1840, date à laquelle il est nommé proviseur à Douai.
Bernard Forneron est remplacé au collège de Troyes par Humbert, antérieurement chargé des fonctions de censeur au collège royal de Reims.
1840-1843. PROVISEUR DU COLLÈGE ROYAL DE DOUAI.
Bernard Forneron est nommé à nouveau à Douai, mais cette fois, non plus comme censeur, mais comme proviseur, le 24 août 1840, en remplacement de l'abbé Joseph Victor Vinay
[1787-1853], nommé proviseur au collège royal de Rhodez.
Forneron reste en poste à Douai jusqu'au 25 août 1843, date à laquelle il est nommé proviseur à Rouen.
il est secondé à Douai pour quelques semaines par Albert Nicolet [1805- ], puis sur plusieurs années par Guillaume Joseph Fabre [1793-1854], censeur des études, du 14 septembre 1840 au 23 septembre 1843.
1843-1847. PROVISEUR DU COLLÈGE ROYAL DE ROUEN.
Puis Bernard Forneron est nommé proviseur du collège royal de Rouen [département de Seine-Inférieure ; académie de Rouen] le 25 août 1843, en remplacement de Pierre Joseph Dainez [1785-1856], ancien professeur de mathématiques, proviseur du collège de Rouen, du 29 février 1836 au 24 août 1843.
Forneron reste en poste jusqu'au 24 novembre 1847, date à laquelle il est nommé un des deux inspecteurs d'académie à Montpellier.
Il est secondé à Rouen par les censeurs Pierre Louis Seignette [1807-1893], en poste du 25 août 1843 au 10 septembre 1846 ; puis Toussaint Eugène Genouille [1811-1880], ancien professeur divisionnaire de sixième au collège royal de Louis-le-Grand [en poste du 10 septembre 1846 au 6 octobre 1849].
Il est remplacé comme proviseur à Rouen par François Bonnin [1801-1876], en poste du 24 novembre 1847 au 23 mars 1848.
1847-1848. INSPECTEUR D'ACADÉMIE À MONTPELLIER.
Bernard Forneron est nommé inspecteur d'académie à Montpellier [24 novembre 1847-septembre 1848], en remplacement de Joseph Foncin [1807-1894], nommé directeur del'école normale secondaire d'Aix-en-Provence.
L'autre inspecteur de l'académie de Montpellier, en même temps que lui, est Étienne Bouchez, ancien inspecteur de l'académie de la Corse, en poste à Montpellier jusqu'au 29 avril 1850.
Le ressort de l'académie de Montpellier, de 1809 à 1848, s'étend sur les départements de l'Aude, de l'Aveyron, de l'Hérault, des Pyrénées-Orientales.
Bernard Forneron travaille d'abord auprès du recteur Augustin François Théry [1796-1878], en poste du 2 octobre 1844 jusqu’en février 1848, date de sa révocation ; puis il travaille auprès de Louis Antoine Dufilhol [1791-1864], recteur de l’académie de Montpellier de février 1848 à février 1849.
1848-1850. INSPECTEUR D'ACADÉMIE À REIMS.
Bernard Forneron est nommé inspecteur d'académie à Reims, en septembre 1848, au moment de la création de cette académie.
L'académie de Reims est en effet constituée par l'arrêté du 7 septembre 1848.
Elle comprend les quatre départements suivants : Aisne [auparavant dans l'académie d'Amiens, qui vient d'être supprimée] ; Ardennes [auparavant dans l'académie de Metz, qui vient d'être supprimée] ; Aube [auparavant dans l'académie de Paris, dont le ressort vient d'être modifié] ; Marne [auparavant dans l'académie de Paris, dont le ressort vient d'être modifié].
Bernard Forneron est l'un des deux inspecteurs d'académie à Reims, nommés auprès du recteur Jacques Édom [1797-1870]. Ce dernier est ancien élève de l'École normale [1816], ancien recteur de l'académie de Grenoble [janvier-septembre 1848].
L'autre inspecteur est Marc Alboise du Pujol [1808-1876], ancien proviseur du collège royal d'Alençon [septembre 1846-septembre 1848], futur recteur départemental de l'académie de l'Aube [août 1850-septembre 1852].
Le secrétaire est Cadeillan [première classe].
Bernard Forneron reste en poste jusqu'à la création des « petits rectorats » départementaux créés par la loi organique du 15 mars 1850.
1850-1854. LES PETITS RECTORATS.
La loi organique du 15 mars 1850, inspirée par Alfred de Falloux [1811-1886], et mise en oeuvre par le ministre de l’Instruction publique et des Cultes [octobre 1849-janvier 1851]
Félix Esquirou de Parieu [1815-1893], modifie profondément la fonctionnement universitaire : les académies, jusqu’alors regroupement de départements, voient leur ressort restreint.
Conçues pour un encadrement plus étroit du personnel enseignant, elles deviennent strictement départementales et de « petits recteurs », aux attributions réduites, sont nommés.
L'article 7 de la loi stipulant qu'il est établi une académie par département, quatre-ving-six académies sont créées [dont celle d’Alger]. Quatre-vingt-six postes sont à pourvoir, dont beaucoup seront occupés par d'anciens inspecteurs d'académie.
C'est dans ce cadre que Bernard Forneron, alors inspecteur d'académie, se voit confier le rectorat de la Marne [rectorat de troisième classe].
1850-1852. RECTEUR DÉPARTEMENTAL DE LA MARNE.
Bernard Forneron est nommé recteur départemental de l'académie de la Marne [10 août 1850-11 septembre 1852]. Il réside à Reims, chef-lieu académique.
L’inspecteur qui l’assiste est Pierre Bazile Flammanville [vers 1798-1877], ancien élève de l'École normale [1816], nommé en août 1850. Le secrétaire est Hordé, ancien premier commis.
Forneron reste en poste jusqu'au 11 septembre 1852. Ensuite de quoi est nommé à Rouen, comme recteur départemental de la Seine-Inférieure. Il est remplacé comme recteur à Reims, par Joseph Antoine Camille Villemereux [1803-1884], ancien proviseur du lycée de Besançon.
Alors qu'il est recteur à Reims, Bernard Forneron publie Guide des instituteurs, ou Principes de pédagogie, pour l'instruction primaire, par J.-B. Forneron, recteur d'académie [Paris :
Dezobry et E. Magdeleine, libr. -éditeurs, rue des Maçons-Sorbonne, 1. In-18, 144 p., 1852].
1852-1853. RECTEUR DÉPARTEMENTAL DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Le 11 septembre 1852, Bernard Forneron est nommé à Rouen, recteur départemental de la Seine-Inférieure [aujourd'hui Seine-Maritime], en remplacement de Charles Mallet [1807-1875], premier recteur départemental de la Seine-Inférieure, nommé le 10 août 1850, et en fonction jusqu’à sa mise à la retraite le 20 novembre 1852.
Bernard Forneron reste en fonction à Rouen à peine plus d'un mois : dès janvier 1853, il est nommé proviseur à Paris, au lycée Louis-le-Grand.
1853-1856. PROVISEUR DU LYCÉE LOUIS-LE-GRAND.
Bernard Forneron est nommé, le 12 janvier 1853, proviseur du lycée impérial Louis-le-Grand, en remplacement de Wilhelm Rinn [1797-1855], proviseur du lycée Louis-le-Grand, du 7 février 1845 au 11 janvier 1853, qui vient d'être élu professeur du collège de France dans la chaire d'Éloquence latine [1853-1854].
Il rejoint ainsi le cercle restreint des proviseurs des inamovibles cinq grands lycées parisiens, avec une permutation relativement fréquente des titulaires des postes d'un lycée à un autre.
En 1853 : Bernard Forneron [1797-1886], au lycée impérial Louis-le-Grand, nommé en janvier 1853 ; Alfred de Wailly [1800-1869], au lycée impérial Napoléon [Henri-IV], nommé en mai 1838 ; Charles Legrand [1809-1882], au lycée impérial Saint-Louis, nommé en 1852 ; Auguste Poirson [1795-1870], au lycée impérial Charlemagne, nommé en 1868, remplacé en avril 1853 par Auguste Nouzeilles [1798-1881] ; Étienne Gros [1797-1856], au lycée impérial Bonaparte [Condorcet], nommé en octobre 1851.
Bernard Forneron reste en poste à Louis-le-Grand, jusqu'au 16 juillet 1856, date à laquelle il est nommé, dans les mêmes fonctions, au lycée impérial Bonaparte.
Le censeur qui l'assiste est tout d'abord Jean Paul Delorme [1799-1866], ancien professeur de mathématiques spéciales, censeur du 22 septembre 1852 au 4 septembre 1855, puis Michel Émile Talbert [1820-1882], censeur du 4 septembre 1855 au 11 août 1864.
Est remplacé comme proviseur par Jean Baptiste Jullien [1802-1886], proviseur à Louis-le-Grand du 21 août 1856 au 6 août 1864.
1856-1865. PROVISEUR DU LYCÉE IMPÉRIAL BONAPARTE [CONDORCET].
Bernard Forneron est nommé, fin juillet 1856, proviseur du lycée impérial Bonaparte [actuel lycée Condorcet], en remplacement d'Étienne Gros [1797-1856], proviseur nommé le 4 octobre 1851, et en poste jusqu'à son décès le 22 juillet 1856.
Le censeur qui l'assiste est tout d'abord Léon Feugère [1810-1858], en poste du 25 septembre 1854 au 26 janvier 1858, puis Théodore Toussenel [1805-1885], en poste du 26 janvier 1858 au 8 janvier 1865.
Bernard Forneron fait valoir ses droits à la retraite en 1865.
Est remplacé comme proviseur à Condorcet par Charles Legrand [1809-1882], ancien proviseur du lycée Saint-Louis, nommé au lycée Bonaparte, le 16 août 1865, et en poste jusqu'au 21 septembre 1878.
1863. PETIT TRAITÉ DES ÉTUDES CLASSIQUES
Bernard Forneron publie : Petit traité des études classiques élémentaires, par un recteur honoraire [Paris : Jules Delalain. In-12, 68 p., 1863].
SOCIÉTÉS ACADÉMIQUES.
Membre de la Société académique du département de l'Aube.
Au décès de Bernard Forneron, Charles Truelle Saint-Evron rédige une Notice sur Bernard Forneron, qui paraît dans les Mémoires de la société académique d'Agriculture, des sciences, arts et Belles-Lettres du département de l'Aube [Tome L de la collection. Tome XXIII. Troisième série, année 1886.13pp.].
Membre de l’Académie nationale de Reims [Marne].
En 1851, Bernard Forneron fait une communication à l'Académie de Reims : De nos facultés littéraires. Il y développe l'idée que le génie littéraire paraît avoir trois manifestations principales, et s'offrir à l'appréciation sous trois phases diverses, la sensibilité, l'imagination et la raison. Si chacune de ces facultés veut agir séparément, elle produira difficilement une oeuvre de quelque mérite, ce n'est que réunies qu'elles peuvent enfanter des chefs-d'oeuvre dans tous les genres.
C'est aussi dans le cadre de ses activité comme membre de l'Académie de Reims que Bernard Forneron publie : Visite aux ruines de La Motte, par M. Forneron [Reims : imprimerie P. Régnier. In-8, 15 p., 1852] Tiré à part des Travaux de l'Académie de Reims [1852. 15 ème volume, pages 83-97].
DÉCORATION.
Officier de l'Université [1832].
Chevalier [promotion du 1er mai 1840], officier [1856] de la Légion d'honneur.
SOURCES.
1887. Annuaire des anciens élèves de l’École normale supérieure [notice A. Chéruel].
1925. Gustave Dupont-Ferrier. [La Vie quotidienne d’un collège parisien pendant plus de trois cent cinquante ans] Du collège de Clermont au lycée Louis le Grand [1563-1920]. Tome 3, page 84. [Paris : E. de Boccard, éditeur, 1925].
2006. Jean-François Condette. Les Recteurs d’Académie en France de 1808 à 1940. Tome II, Dictionnaire biographique. Paris : Institut national de recherche pédagogique. Collection : Histoire biographique de l’enseignement. In-8, 411 p. +3. 2006. La notice donne les dates exactes des nominations.