Tenté un temps, au moment de la Révolution française, par la vie politique, mais bousculé par ses aléas, François Joseph Génisset s'oriente finalement vers la vie plus stable de professeur. Tour à tour enseignant de latin, de rhétorique, au lycée, il devient professeur de Littérature latine à la Faculté des Lettres de Besançon, et en est nommé doyen, en 1834.
En même temps joue un rôle éminent au sein de l'Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Besançon, dont il devient, en 1827, le secrétaire perpétuel.
François Joseph Génisset [1769-1837]. Né le 24 novembre 1769, à Mont-sous-Vaudrey, près de Dôle [aujourd'hui département du Jura] ; mort le 21 juillet 1837, à Besançon [Doubs].
Ancien membre de la Congrégation de l'Oratoire.
Premières études à Dôle au Collège royal de la ville. Se rend à Paris pour achever sa formation. Répétiteur, il devient le protégé de Philippe Louis Marc Antoine de Noailles [1752-1819], prince de Poix, qui le prend pour lecteur.
François Joseph* Génisset obtient un emploi dans les bureaux de la Marine, et le conserve jusqu'en 1789.
Revient à Dôle et y commence une carrière de professeur.
1789. PROFESSEUR D'HUMANITÉS AU COLLÈGE DE DÔLE.
Alors que Ch. Caron est principal du Collège royal de Dôle, François Joseph Génisset, à son retour de Paris, y est nommé, en 1789, professeur d'humanités.
Le Collège de Dôle, établi dans les locaux de l'ancien Collège des Jésuites, devenu Collège royal, et le plus souvent appelé Collège de l'Arc, est celui-là même où François Joseph Génisset a commencé ses études.
1789. UNE ÉGLOGUE IMITÉE DE VIRGILE.
François Joseph Génisset est tenté par la poésie. Il rédige, alors qu'il est âgé de vingt-ans, une Églogue « allégorique » dédiée, à l'époque, à la marquise de Montciel.
Le texte, tout d'abord imprimé en 1790, en sera publié à nouveau en 1804, en appendice à une seconde édition de l'Examen oratoire des Eglogues de Virgile.
PARTICIPATION À LA VIE POLITIQUE.
En 1789, devient secrétaire de la mairie de Dôle. Puis participe, entre 1790 et 1794, aux évènements politiques liés au déroulement de la Révolution française : tour à tour membre et secrétaire rédacteur du Club monarchique [1790] ; membre du Club républicain ; vice-président de la Société populaire. Secrétaire général de la commission administrative du Jura établie à Dôle.
Les ruptures de la vie politique, et son engagement vers ce qu'on pourrait appeler la gauche de l'échiquier politique, amènent sa stigmatisation : « Génisset, chef de bureau, hypocrite adroit, parent d'hommes mis hors-la-loi »
On rappelle que François Joseph Génisset avec Alexandre Lémare, sont membres « de la force départementale composée de sans-culottes soldés » ; que « vrais missionnaires de la Terreur » ils se sont installés à Saint-Julien en 1793 pour y créer un Comité de surveillance et y imposer l'oeuvre de la Révolution, qu'ils y haranguent et menacent les villageois pour leur reprocher leur manque d'ardeur révolutionnaire.
Au lendemain de 1793, au lendemain de la réaction Thermidorienne, Lemare et Génisset échappent aux poursuites, en se réfugiant à Paris. Ils y rédigent tous les deux un plaidoyer : Les oppresseurs du Jura convaincus par eux-mêmes. Au Corps législatif, au Directoire Exécutif, aux Ministres par des républicains de ce Département réfugiés à Paris [Paris. s.d.].
1794. DISCOURS SUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE.
François Joseph Génisset fait paraître une brochure intitulée : Instrument révolutionnaire, ou la véritable cheville ouvrière. Discours sur la liberté indéfinie de la presse […] par le républicain Genisset [Paris] : de l'imprimerie de Guffroy. In-8, 16 p., an II [1794].
1802. EXAMEN ORATOIRE DES ÉGLOGUES DE VIRGILE.
François Joseph Génisset publie : Examen oratoire des Églogues de Virgile, à l'usage des lycées, et autres écoles de la République, par F.-J. Genisset [In-8, XIV-306 p., 1802].
L'ouvrage est réédité en 1804, avec une page de titre légèrement différente :
Examen oratoire des Églogues de Virgile, à l'usage des lycées, et autres écoles publiques. Par F. -J. Genisset, ex-professeur de seconde au ci-devant collège de Dôle, professeur actuel au lycée de Besançon [A Paris, de l'imprimerie de P. Didot l'aîné. Chez Lefort, libraire, petite rue du Rempart-St-Honoré et de la Loi, en face du théâtre Français, n°961. In-8, 312 p., An XIII. -M. DCCCIV]. Avis de l'éditeur, signé Auguste Gady. Notes. Table des dix églogues. Errata. Catalogue.
Numérisé : Google Books.
L'ouvrage contient, avec un Avertissement, le texte d'une Églogue composée par l'auteur, alors qu'il avait vingt ans. Églogue dédiée à la marquise de Montciel.
Existe avec un tirage sur papier fin et un autre tirage sur papier velin.
L'helléniste Jean François Boissonade [1774-1857], alors critique littéraire, rend compte de l'ouvrage dans le Journal des Débats, du 14 ventôse an XI [5 mars 1803].
1803-1809. PROFESSEUR DE LATIN AU LYCÉE IMPÉRIAL DE BESANÇON.
Le lycée impérial de Besançon est ordonné par l'arrêté du 19 frimaire an XI [10 décembre 1802], qui concerne Besançon, Rouen et Strasbourg [Bulletin des lois de la République n°236, arrêté n° 2198].
Son ouverture est fixée au 1er messidor an XI [20 juin 1803].
À cette date, François Joseph Génisset est, avec Claude François Rolin et Jean Baptiste Viguier, un des trois professeurs de latin du lycée impérial de Besançon.
Il enseigne dans la dernière classe de latin, ce qui correspond, à peu de choses près, à la classe de seconde et de première. Claude François Rolin [ou Rollin], ancien professeur d'Histoire à l'École centrale du département du Jura [Dôle], enseigne dans la classe de quatrième et de troisième ; Jean Baptiste Viguier [1773- ], ancien professeur d'Histoire à l'École centrale du département du Doubs [Besançon], dans la classe de sixième et de cinquième.
Tandis que Bonaventure Calixte Lemoine [1732- ] est proviseur, du 3 juin 1803 à 1804, remplacé ultérieurement par Louis François Alexandre Boucly [1748-1812] ; et Guillemet censeur des études du 3 juin 1803 à 1809 ; un enseignement de lettres est également assuré, de 1803 à 1809, par l'abbé Hyacinthe François Tramier de La Boissière* [1757-1842], professeur de belles-lettres, futur professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres [1809-1830].
1810. PROFESSEUR DE RHÉTORIQUE AU LYCÉE IMPÉRIAL.
Un nouveau découpage des enseignements a lieu en 1809/1810, conformément au règlement du 19 septembre 1809. Dans cette nouvelle structure, François Joseph Génisset est professeur de rhétorique.
Les différents enseignants, en lettres, sont, dans l'ordre canonique : Charles Alexandre Demoy [écrit aussi De Mouy] [1753-1833] en philosophie, ancien censeur des études à Caen [24 octobre 1803-1809], futur professeur suppléant de Philosophie à la Faculté des Lettres ; François Joseph Génisset [1769-1837] en rhétorique ; Jean Couturier [1768-1824], pour la deuxième année d'humanités ; Pierre Fontanier [1765-1844], pour la première année ; Mouillard, pour la deuxième année de grammaire ; Charles de Ruelle, pour la première année. Grandhaye est un enseignant complémentaire, futur professeur de première année d'humanités.
L'abbé Pagès [1764-1825] est le proviseur du lycée de Besançon [21 août 1809-octobre 1812], Camus en est le censeur des études [1809-14 octobre 1812] ; Viguier est économe.
1809. LA FACULTÉ DES LETTRES DE BESANÇON.
La Faculté des Lettres de Besançon est créée à la suite de l'organisation générale de l'Université définie par les décrets impériaux du 17 mars 1808. Elle fonctionne à partir de la fin de l'année 1809.
Les premières chaires créées sont la Philosophie, avec Jean Jacques Ordinaire [1770-1843], également recteur de l'académie [24 août 1809-juin 1824 et août 1834-octobre 1839], et Charles Alexandre Demoy [1753-1833] comme professeur suppléant ; la Littérature latine, avec Edouard Thomas Simon [1740-1818], ancien censeur du lycée de Nancy [1808-14 décembre 1809] ; la Littérature française avec l'abbé Hyacinthe François Tramier de La Boissière* [1757-1842] ; l'Histoire, avec Nicolas Antoine* Labbey de Billy [1753-1825], ancien émigré.
Ce n'est qu'en 1811, qu'est mis en place l'enseignement de Littérature grecque, confié à François Joseph Génisset.
La Faculté des Lettres de Besançon fait partie des six Facultés des Lettres [Besançon, Caen, Dijon, Paris, Strasbourg, Toulouse] qui sont maintenues après la Restauration, alors que dix-sept Facultés des Lettres sont supprimées : Amiens ; Bordeaux ; Bourges ; Cahors ; Clermont ; Douai ; Grenoble ; Limoges ; Lyon ; Montpellier ; Nancy ; Nîmes ; Orléans ; Pau ; Poitiers ; Rennes ; Rouen.
1811-1814. PROFESSEUR DE LITTÉRATURE GRECQUE.
François Joseph Génisset, dans l'organisation de la Faculté des Lettres de Besançon, est nommé professeur de Littérature grecque seulement en 1811.
1814-1837. PROFESSEUR DE LITTÉRATURE LATINE.
L'enseignement de la Littérature grecque est supprimé vers 1814.
François Joseph Génisset est alors nommé enseignant de Littérature latine, d'abord comme professeur suppléant [1814-1824] auprès d'Edouard Thomas Simon [1740-1818], titulaire de la chaire de 1809 à 1818.
Puis, quelques années après la mort de ce dernier, François Joseph Génisset, sans être docteur ès-lettres, est nommé professeur titulaire [1824-1837]. Il reste en poste jusqu'à son décès, survenu le 21 juillet 1837, à Besançon.
Après la mort de François Joseph Génisset, la chaire de Littérature latine est transformée en chaire de Littérature ancienne.
Elle est confiée à Edme Meusy [1793-1848], ancien élève de l'École normale [1811], professeur de rhétorique au collège royal de Besançon, d'abord chargé de cours [1737-1738], puis professeur titulaire [janvier 1839-1848].
1834-1837. DOYEN DE LA FACULTÉ DES LETTRES DE BESANÇON.
Doyen de la Faculté de Besançon [11 mai 1834-21 juillet 1837], en remplacement de l'abbé François Astier [1762-1842], admis à la retraite, professeur de Philosophie à la Faculté [1817-1833] et doyen de la Faculté de 1825 à 1833.
Les différents doyens qui se succèdent à Besançon sont : Jean Jacques Ordinaire [1770-1843], Professeur de Philosophie, doyen de 1809 à 1824 ; l'abbé François Astier [1762-1842], Professeur de Philosophie, doyen de 1825 à 1833 ; François Joseph Génisset [1769-1837], Professeur de Littérature latine, doyen de 1834 à 1837 ; Jean Baptiste Pérennès [1800-1873], Professeur de Littérature française, doyen de 1837 à 1872 ; Henri Weil [1818-1909], Professeur de Littérature ancienne, doyen de 1872 à 1875.
1834. PUBLICATION DES PAPIERS D'ÉTATS DU CARDINAL DE GRANVELLE.
Par arrêté du 12 septembre 1834, une commission est créée par François Guizot [1787-1874], alors ministre de l'Instruction publique [1832-1836], commission établie à Besançon, et chargée de diriger le dépouillement des papiers d'État du cardinal de Granvelle [1517-1586], conservés à la bibliothèque de Besançon, « d'examiner les différentes parties dont se compose toute la collection, et de faire un rapport détaillé sur les mesures qu'il conviendrait de prendre relativement à leur publication ».
La commission est composée de Charles Weiss [1779-1866], bibliothécaire de la bibliothèque municipale de Besançon, président ; Jean Jacques Ordinaire [1770-1843], recteur de l'académie de Besançon ; Théodore Jouffroy [1796-1842], député du département du Doubs [1831-1842] ; Thomas Gousset [1792-1866], vicaire général du diocèse de Besançon ; François Joseph Génisset [1769-1837], doyen de la Faculté des Lettres.
François Joseph Génisset est nommé secrétaire de cette commission.
Il est décidé de publier ces « Papiers d'État ». Édités par la Bibliothèque royale [puis nationale], neuf volumes paraîtront, de 1841 à 1852, dans la Collection de documents inédits sur l'histoire de France, sous le titre : Papiers d'État du cardinal de Granvelle : d'après les manuscrits de la Bibliothèque de Besançon. Publiés sous la direction de M. Ch. Weiss. Charles Duvernoy [1774-1850] en est l'éditeur scientifique.
30 DÉCEMBRE 1805. ADMISSION À L'ACADÉMIE DE BESANÇON.
Fondée par lettres patentes de Louis XV, en 1752, l'Académie de Besançon, supprimée vers 1790, est rétablie en 1805, comme Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Besançon.
François Joseph Génisset est admis dans l’Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Besançon le 30 décembre 1805, l'année même de sa reconstitution.
Sont admis à la même date : François Marie d'Aboville, général de division ; Adrien Blavette, doyen de la Faculté des Sciences ; Claude Louis Coste, bibliothécaire de la ville ; le docteur Cusenier ; Jean Debry, préfet du Doubs ; Antoine François Alexis Droz des Villars, conseiller à la Cour ; le général Fulque d'Oraison ; Justin Girod de Chantrans, capitaine du génie, député du Doubs ; Claude Joseph Gros, procureur général ; Guillemet, professeur ; Claude Joseph Louvot, premier président à la Cour ; le docteur Jean François Thomassin, correspondant de l'Institut.
François Joseph Génisset, professeur au lycée impérial, prononce, à son admission dans la société, à la rentrée solennelle, un « Discours sur l’Accord des sciences et des lettres et sur les motifs qui concourent à unir ceux qui les cultivent ».
1807. LE COMPTE RENDU FAVORABLE DU MERCURE DE FRANCE.
Ce discours fait l'objet, en février 1807, d'un long compte rendu dans le Mercure de France, signé C, et intitulé Quelques réflexions sur les sciences et les lettres. Il se termine d'une façon favorable : « Les Discours académiques ne se composent trop souvent que d'un ramas de lieux communs et de déclamations. Celui que nous annonçons à l'avantage d'avoir un but intéressant et utile ; il joint le mérite non moins rare d'être écrit d'un style élégant et facile, également éloigné de la sécheresse et de l'enflure ; en un mot, parfaitement convenable au sujet. Si les idées n'y sont pas bien neuves, ni bien approfondies, c'est sans doute parce que l'auteur n'a pas cru pouvoir se livrer à une longue discussion : placé entre des savans et des gens de lettres, il a dû surtout s'appliquer à ménager l'amour-propre des uns et des autres. C'était marcher entre deux écueils ; et dans une situation si délicate, c'est avoir réussi, que d'avoir intéressé quelques momens sans déplaire à personne »
1805-1837. CONTRIBUTIONS ACADÉMIQUES.
Membre de l'Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Besançon dès son rétablissement en 1805, François Joseph Génisset en devient le secrétaire perpétuel en 1827.
À partir de cette date rédige des Rapports sur l'activité de l'Académie, au cours de l'année précédente, des rapports sur les Concours d'éloquence, etc.
Année 1809.
• Éloge de Ch. Ant. Seguin, Professeur en droit à l'Université de Besançon, et Membre de l'Académie de cette même ville, lu à la Séance publique de cette Académie le 2 décembre 1809, par le professeur Génisset.
Le texte est édité : [Besançon : Imprimerie de C.-F. Mourgon. In-8, 23 p., ].
Numérisé : BNF Gallica.
Charles Antoine Séguin. Né le 20 mars 1708, à Vaivres, près de Vesoul [Haute-Saône] ; mort en 1790, à Besançon [Doubs].
En 1748, obtient sur concours le poste de professeur de Droit à l'université de Besançon. Membre titulaire de l'Académie de Besançon, à sa création en juin 1752.
Année 1811.
• Des différents systèmes sur l'origine de la langue latine. Novembre 1811.
Année 1825.
• Le 24 août 1825, rapport sur l'ouvrage de Just Muiron : « Sur les vices de nos procédés industriels et l'urgence d'introduire le procédé sociétaire, tel qu'il est décrit dans le Traité de l'Association domestique-agricole de M. Charles Fourier ».
Le 30 novembre 1824, Just Muiron [1787-1881] avait fait hommage de son livre à l'Académie.
Dans ce rapport, François Joseph Génisset rend compte : « M. Fourier a donné le plan d'un nouveau monde social où toutes les passions portées à leur plus haut degré de développement dans chaque individu, seraient néanmoins en complète harmonie par rapport à l'ensemble, réunissant toutes les sociétés et tous les hommes dans une paix et une concorde à jamais inaltérable, procurant le triplement provisoire et subit et le trentuplement prochain et définitif de la richesse réelle ».
Année 1827.
• Sur le Principe de l'influence des sociétés académiques.
•Réponses à M. V.-B. Monnot-Arbilleur.
Marie Victor-Br Monnot-Arbilleur [1785-1847]. Président de la cour royale de Besançon. Membre de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon, élu le 24 août 1826.
• Réponses à P. Marnotte.
Pierre Marnotte [1797-1882]. Architecte de la ville de Besançon.
Membre de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon, élu le 24 août 1826.
• Rapport sur le Concours d'éloquence.
• Réponse à C. de Saint-Juan.
Charles Desbiez baron de Saint-Juan [1785-1862]. Membre du Conseil municipal de Besançon.
Membre de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon, élu le 24 août 1826.
Année 1828.
• Rapport sur les travaux des académiciens en 1827-1828
• Éloge de Jean Baptiste Considérant [26 avril 1828].
Cet éloge intervient un an, presque jour pour jour, après la mort de Jean Baptiste Considérant [1771-1827], père de Victor Considérant [1808-1893]. En effet, professeur au collège de Salins [Jura], destitué sous prétexte de l'incendie du collège, mais en réalité du fait de ses idées libérales, Jean Baptiste Considérant meurt le 27 avril 1827.
Jean Baptiste Considérant était associé correspondant de l'Académie de Besançon
• Rapport sur le Concours d'éloquence.
• Description du tableau de Charles Antoine Flajoulot : Saint Jean l'Aumônier distribuant ses biens aux pauvres [Mémoires de l'Académie de Besançon, année 1828, 1er cahier].
Charles-Antoine Flajoulot [1774-1840]. Artiste-peintre, né en 1774, à Besançon ; mort le 15 septembre 1840, à Besançon.
Membre de l'Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Besançon depuis le 28 janvier 1819.
Année 1831.
• Rapport sur quelques ouvrages rédigés par Désiré Ordinaire pour les
écoles primaires de son ressort.
Désiré Ordinaire [1773-1847], né à Besançon, frère cadet de Jean Jacques Ordinaire [1770-1843].
Inspecteur d'académie à Dijon [1819-1821], chargé des fonctions de recteur de l'académie de Besançon [1821-1824], recteur de l'académie de Strasbourg [1824-1831].
Élu à l'Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Besançon le 24 août 1823.
Année 1832.
• Rapport sur les travaux des académiciens en 1831.
• Explication des causes qui l'obligent à présider.
• Rapport sur l'élection du premier pensionnaire Suard.
Le premier « pensionnaire » Suard est Gustave Fallot [1807-1836], né le 17 novembre 1807 à Montbéliard [Doubs] ; mort le 6 juillet 1836, à Paris. Spécialiste de grammaire, archiviste paléographe [1834], sous-bibliothécaire à l'Institut de France.
Cette pension est établie, en août-septembre 1829, par le testament de Mme Suard, veuve d'Antoine Suard [1733-1817], membre et secrétaire perpétuel de l'Académie française, né le 16 janvier 1733, à Besançon ; mort le 20 juillet 1817, à Paris.
« La jouissance en sera donnée pour trois années consécutives à celui des jeunes gens du département du Doubs, bachelier ès-lettres, ou ès-sciences, qui, au jugement de l'Académie de Besançon, aura été reconnu pour montrer les plus heureuses dispositions soit pour la carrère des lettres ou des sciences, soit pour l'étude du droit ou de la médecine ».
Gustave Fallot est bénéficiaire de cette pension de 1832 à 1835.
• Regrets de l'Académie sur la mort de Georges Cuvier.
Le paléontologue Georges Cuvier [1769-1832] est né le 23 août 1769, à Montbéliard [aujourd'hui département du Doubs] ; mort le 13 mai 1832, à Paris.
Année 1833.
• Rapport sur les travaux des académiciens en 1832.
• Note en faveur du travail de N.-A. Parandier.
Napoléon Auguste Parandier [1804-1901]. Ancien élève de l'École polytechnique [1823]. Ingénieur dans le Doubs en 1828, il est conseiller municipal de Besançon en 1831, membre de l'Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Besançon la même année.
• Rapport sur le Concours d'éloquence de 1833.
Année 1834.
• Rapport sur les travaux des académiciens en 1833.
Année 1835.
• Rapport sur les travaux des académiciens en 1834.
• Rapport sur l'élection du nouveau pensionnaire Suard.
Le « nouveau pensionnaire » est Victor Mauvais, second bénéficiaire, de 1835 à 1838.
Né le 7 mars 1809, à Maîche [Doubs] ; mort le 22 mars 1854, à Paris.
Après ses études au séminaire de Besançon, travaille à Paris comme astronome, à l'Observatoire, spécialement chargé des observations météorologiques. Membre du Bureau des Longitudes [1843-1854].
• Génisset signe la publication de l'ouvrage : Constitutions, règlemens et statuts de l' Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon, suivis des actes postérieurs qui les ont modifiés, imprimés par ordre de la compagnie, ensuite de ses décisions des 2 avril, 7 mai et 4 juin 1835.
Année 1836.
• Compte rendu des études du pensionnaire Suard.
Il s'agit toujours de l'astronome Victor Mauvais [1809-1854].
Un troisième pensionnaire sera élu le 23 août 1838, pour trois ans, en la personne de Pierre Joseph Proudhon [1809-1865].
• Rapport sur les travaux des académiciens en 1835.
Année 1837.
• Rapport sur les travaux des académiciens en 1836.
AUTRES PUBLICATIONS.
1792.
Adresse aux grenadiers volontaires du 3ème bataillon de l'Ain, émise par François Génisset, secrétaire de la Société populaire de Dôle, le 1er mai 1792.
1811.
Participe au concours pour le prix proposé par l'Université impériale à l'auteur du meilleur Discours latin sur la naissance du roi de Rome.
MEMBRE DE SOCIÉTÉS SAVANTES.
Membre de la Société d'Émulation du Jura.
Correspondant de la Société des sciences, agriculture et arts du département du Bas-Rhin [Strasbourg].
Associé non résidant de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon, élu le 24 janvier 1830.
1837. JEAN BAPTISTE PÉRENNÈS ÉLU SECRÉTAIRE PERPÉTUEL.
Après son décès, survenu le 21 juillet 1837 à Besançon, François Joseph Génisset est remplacé comme secrétaire perpétuel par Jean Baptiste Pérennès [1800-1873], professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Besançon [1830-1872], élu à l'Académie le 28 janvier 1829, et reçu le 24 août 1829.
Ce dernier prononce, le 24 août 1837, un Eloge de M. Génisset [né à Mont-sous-Vaudrey, en 1769 ; mort à Besançon, le 21 juillet 1837].
DÉCORATION.
Chevalier de la Légion d'honneur [4 janvier 1836].
SITOLOGIE.
• Base Léonore [Légion d'honneur].
http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=NOM&VALUE_1=GENISSET&NUMBER=2&GRP=0&REQ=%28%28GENISSET%29%20%3aNOM%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=100&DOM=All
• Françoise Huguet et Boris Noguès, «Les professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880) »
http://facultes19.ish-lyon.cnrs.fr/fiche.php?indice=442