Agrégé [1836], docteur ès-lettres [1841], professeur de philosophie dans différents postes en province [Marseille, Grenoble, Amiens]. Puis nommé à Paris successivement au collège Charlemagne, au collège Bourbon [Condorcet], au lycée Monge [Saint-Louis]. Sa carrière culmine comme secrétaire de la Faculté des Lettres de Paris, pendant près de vingt ans, de 1864 à 1882.
[Hyacinthe Nicolas] Alfred Lorquet, né le 1er mars 1815 à Stenay [Meuse] ; mort en septembre 1883, effectue ses études à Paris, au collège royal d’Henri-IV. Il y obtient un accessit de Littérature française en classe de philosophie.
Se prépare au concours d’entrée à l’École normale.
- ANCIEN ÉLÈVE DE L’ÉCOLE NORMALE.
Sont reçus cette année, pour la section Lettres, dans l’ordre alphabétique, pour une scolarité de trois ans : Jean Arnault [1814-1858], professeur de rhétorique à Cahors ; Eugène Barroux, professeur de sixième au lycée Henri-IV ; Pierre Boutron [1813-1874], professeur au collège de Moulins ; Vincent L. Joguet [1815-1874]; Joseph Landry, chef d’institution à Paris ; Alfred Lorquet [1815-1883] ; Gustave Madol ; Louis Monnier, professeur de quatrième au collège de Nîmes [1837] ; Numa Morel [ -1885], professeur de seconde au lycée de Limoges ; Eugène Édouard Morin [1814-1876] ; Émile Saisset [1814-1863], professeur d’Histoire de la philosophie à la Faculté des Lettres de Paris ; Jules Simon [1814-1896], futur président du Conseil des ministres ; Joseph Vignot ; Charles Weiss [1812-1864], professeur d’histoire au lycée Bonaparte [lycée Condorcet] à Paris ; Jean Yanoski [1813-1851], professeur d’histoire au collège Henri-IV.
À l’École normale, Philibert Damiron [1794-1862] et Adolphe Garnier [1801-1864] assurent dans les deux premières années l’enseignement de la philosophie. En troisième année, Alfred Lorquet, qui se prépare à l’agrégation, suit en philosophie l’enseignement de V. Cousin.
Il est célébré par Eugène Manuel [1820-1901] évoquant, dans un texte écrit à l’occasion du Centenaire de l’École normale, la pratique de la musique à l’École normale par des anciens élèves : « Comment oublier Lorquet, l’ancien secrétaire de la Faculté des lettres, musicien ardent, pianiste endiablé, exécutant de première force, pour qui Bach, Haendel et Beethoven n’avaient dès lors point de secrets, et dont le piano ébranlait les murs lézardés et les planchers disjoints du bâtiment de la rue Saint-Jacques ? ».
- AGRÉGATION DE PHILOSOPHIE.
En 1836, au sortir des trois ans d’études à l’École, Alfred Lorquet est l’un des six candidats reçus au concours de l’agrégation de philosophie, ouvert le 21 août 1836.
Victor Cousin est le président du jury d’agrégation. Sont membres du jury : Frédéric Cuvier [1773-1838] ; Jacques Matter [1791-1864], inspecteurs généraux des études ; Jean Jacques Séverin de Cardaillac [1766-1845], inspecteur de l’académie de Paris [1830-1845] ; Philibert Damiron [1794-1862], professeur de philosophie au collège royal Louis-le-Grand.
Sur dix candidats se présentant en 1836, six sont reçus. Dans l’ordre de classement : Félix Ravaisson [1813-1900], répétiteur au collège Rollin ; Jules Simon [1814-1896], élève de l’École normale, promotion 1833 ; Alfred Lorquet [1815-1883], élève de l’École normale, promotion 1833 ; Émile Saisset [1814-1863], élève de l’École normale, promotion 1833 ; Marcellin Bontoux [1810-1864], ancien élève de l’École normale [promotion 1832], chargé du cours de philosophie au collège royal de Pontivy ; Henri Pichard [vers 1811-1884], ancien élève de l’École normale [promotion 1830], chargé du cours de philosophie au collège royal de Cahors.
Se sont présentés, mais n’ont pas été reçus : Pierre Auguste Ménétrel [promotion 1832], Jean Baptiste Marius Ricard [promotion 1828], anciens élèves de l’École normale ; Pierre Auguste Boutron, élève de l’École normale [promotion 1833], qui sera finalement reçu en 1845 ; Janel.
1836-1837. PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE À MARSEILLE ET À GRENOBLE.
Au sortir de l’École normale, est nommé professeur de philosophie au collège royal de Marseille, comme suppléant de Charles Marie Dunoyer [1799-1881] professeur de philosophie en congé [septembre 1836], puis démissionnaire [juin 1837].
Ensuite Alfred Lorquet est nommé professeur de philosophie au collège royal de Grenoble, en remplacement de Charles Auguste Mallet [1807-1875], nommé au collège de Rouen.
Lorquet y reste jusqu’au 2 octobre 1838, date à laquelle il est nommé au collège royal d’Amiens, en remplacement d’Adolphe Bertereau [1812-1879] tout juste nommé l’année précédente.
- PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE AU COLLÈGE ROYAL D’AMIENS.
Après ces deux premières affectations, Alfred Lorquet est en poste à Amiens [département de la Somme] comme professeur de philosophie au collège royal d’Amiens. Le collège d’Amiens [collège de deuxième classe] dépend du rectorat d’Amiens ; l’académie d’Amiens s’étendant sur les départements de l’Aisne ; de l’Oise ; de la Somme.
Le collège royal d’Amiens a alors pour proviseur Henri François Braive [1798-1868], et pour censeur des études Joseph Fabre Octavien Galtier, censeur jusqu’en septembre 1842.
Alfred Lorquet y est nommé professeur de philosophie en 1837-1839 en remplacement d’Amédée Jacques [1813-1865], lui aussi ancien élève de l’École normale [1832] nommé à Versailles [dans l’académie de Paris].
Un congé d’un an [novembre 1838-novembre 1839] est accordé à Lorquet, par arrêté du ministre en date du 17 novembre 1838 [sans doute en vue de préparer sa thèse de doctorat]. C’est Charles Zévort [1816-1887], ancien élève de l’École normale [1836], qui est alors chargé du cours de philosophie au collège d’Amiens.
Lorquet reste en fonction au collège royal d’Amiens jusqu’en septembre 1843, date à laquelle il est nommé à Paris, au lycée Charlemagne.
Il est remplacé à Amiens, par un arrêté en date du 26 septembre 1843, par Auguste Debs [1813-1849], ancien élève de l’École normale [1834], ancien professeur de philosophie à Orléans.
- CHOIX DE TEXTES PHILOSOPHIQUES.
En 1840, Alfred Lorquet publie un ouvrage scolaire, composé de choix de textes : Descartes, le Discours de la méthode ; Bacon, le Novum Organon, traduction nouvelle ; Théodicée de Leibniz, fragments ; publiés en un seul volume, avec des notes, à l’usage des classes de philosophie, par A. Lorquet, professeur de philosophie au collège royal d’Amiens.
[Paris : chez L. Hachette, libraire de l’Université Royale de France, rue Pierre Sarrazin, n°12 ; Amiens : chez Caron-Vitet, Imprimeur-Libraire. In-12, VIII-371 p., 1840]. - DOCTORAT ÉS-LETTRES.
Le texte de la thèse est vu et lu le 27 juillet 1841, par J. Victor Leclerc, doyen de la Faculté des Lettres de Paris. Le permis d’imprimer est délivré par Hippolyte Rousselle [1785-1863], Inspecteur général des études, chargé de l’administration de l’académie de Paris.
Alfred Lorquet est docteur ès-lettres [Paris, août 1841] avec une thèse latine : An sit Platonis Deus creator, qui porte sur Le Dieu créateur chez Platon [Paris : impr. de Moquet, in-8, 59 p., 1841].
La thèse en français a pour titre : Discussion des antinomies kantiennes
[Paris : imprimerie de Moquet et Comp., rue de La Harpe, 90. In-8, 131 p., 1841]
- LORQUET DÉDIE SA THÈSE À VICTOR COUSIN.
Alfred Lorquet, alors qu’il est professeur de philosophie au collège royal d’Amiens, publie en 1841 sa thèse de doctorat, soutenue en juillet, sur les Antinomies kantiennes.
Il dédie son ouvrage : « À M. V. Cousin, hommage d’un élève ». - À CHARLEMAGNE EN REMPLACEMENT DE FRANCK.
Par arrêté du ministre de l’Instruction publique, en date du 18 septembre 1843, Alfred Lorquet, est nommé à Paris, comme chargé de la classe de philosophie au collège royal Charlemagne, en remplacement d’Adolphe Franck [1809-1893], professeur à Charlemagne depuis 1840, pendant la durée du congé qui lui est à nouveau accordé.
Adolphe Franck avait été déjà remplacé l’année scolaire précédente [1842-1843] : c’était Émile Saisset [1814-1863], ancien élève de l’École normale la même année que Lorquet [1833], agrégé de philosophie également la même année [1836], qui avait été chargé pour un an de la suppléance.
- LA SCIENCE ET LA VIE.
La Science et la vie, par A. Lorquet [Pa ris : Au Comptoir des Imprimeurs-Unis. In-12, 70 p., 1847. - LA PHILOSOPHIE ET LA RELIGION.
En 1847 fait également paraître La Philosophie et la religion, par A. Lorquet, Professeur de philosophie au collège Bourbon [Condorcet], agrégé des Facultés.
[Paris : Au Comptoir des Imprimeurs-Unis. Comon et Cie. In-18, 97 p., 1847].
Le projet de A. Lorquet est d’unir la religion et la philosophie, en soumettant la philosophie à la religion chrétienne.
« L’ouvrage fait suite à un premier écrit qui a paru sous ce titre : La Science et la vie».
L’auteur avait projeté de faire suivre cette publication de cinq autres, qui devaient paraître successivement à de courts intervalles». Mais aucune publication projetée ne voit le jour. - PROFESSEUR DIVISIONNAIRE À CONDORCET.
Après une assez brève période de dix ans d’enseignement dans les collèges royaux de province [1836-1843], et son remplacement d’Adolphe Franck à Charlemagne, à partir de septembre 1843, Alfred Lorquet est nommé à Paris au collège Bourbon [aujourd’hui Condorcet], dans l’un des cinq prestigieux collèges parisiens, que l’on cite ici, dans l’ordre de présentation de l’Almanach royal de l’époque : Louis-le-Grand, Henri-IV, Saint-Louis, Charlemagne, Bourbon.
Il rejoint ainsi le petit nombre des enseignants de philosophie à Paris : Aristide Valette, à Louis-le-Grand, avec Amédée Jacques [1813-1865], comme professeur divisionnaire ; Alexandre Edme* Gibon [1798-1871], à Henri-IV, avec Émile Saisset [1814-1863], agrégé ; Charles Mallet [1807-1875], à Saint-Louis ; Adolphe Franck [1809-1893], à Charlemagne, avec Jules Barni [1818-1878], agrégé, chargé de la suppléance.
Alfred Lorquet est nommé au collège Bourbon [Condorcet], comme professeur divisionnaire, c’est à dire en charge de la classe de philosophie, qui double la classe principale, en cas de surnombre d’élèves. Il y a pour élève Hippolyte Taine.
Le professeur principal du collège Bourbon est, depuis 1827, Jean Saphary [1796-1865].
Alfred Lorquet reste peu de temps dans ce poste. En 1848-1849, il est nommé professeur de philosophie au collège Saint-Louis, dont l’appellation change, pour quelques mois, en « Lycée Monge », par décision du 28 février 1848.
- AGRÉGATION DES FACULTÉS.
Le concours d’agrégation des Facultés a été créé en 1840, par Victor Cousin, alors qu’il était pour quelques mois ministre de l’Instruction publique [1er mars 1840-29 octobre 1840] dans le second ministère d’Adolphe Thiers [1797-1877]. L’ordonnance royale est prise en date du mardi 24 mars 1840. Il s’agit, dans l’esprit de V. Cousin, de nommer, à la suite d’un concours, des agrégés capables de suppléer des professeurs de Faculté absents.
Selon les besoins du service, et en fonction du nombre de candidats qui se présentent, des postes sont ouverts en 1840, et dans les années suivantes, en Philosophie, en Littérature ancienne et moderne ; en Histoire et géographie. Les derniers concours ont lieu en 1848.
Pour l’année 1840, trois postes sont créés en Philosophie. Mais un seul poste est attribué, remporté par Adolphe Franck [1809-1893], professeur de philosophie au collège Charlemagne [1840].
En 1841, faute d’un nombre suffisant de candidats, le concours de 1841 pour l’agrégation des Facultés en philosophie est ajourné.
Un nouveau concours pour la Philosophie a lieu en 1843, remporté par Amédée Jacques [1813-1865] et Émile Saisset [1814-1863], maître de conférences de philosophie, en deuxième année, à l’École normale [1842]. Émile Saisset sera par la suite chargé d’un cours complémentaire de Philosophie grecque et latine du Collège de France [1853-1857].
Puis au premier trimestre 1848, [13 juin 1848], le concours pour la Philosophie est remporté par Alfred Lorquet, qui reçoit le titre d’agrégé de philosophie auprès des Facultés des Lettres des départements.
Enfin, un dernier concours pour la Philosophie a lieu au dernier trimestre 1848, [7 décembre 1848], remporté, dans l’ordre de classement par Charles Pendrell Waddington [1819-1914], suppléant de Jules Simon à l’École normale supérieure ; Paul Janet [1823-1899], professeur de philosophie à Bourges ; Charles Jourdain [1817-1886], professeur de philosophie au collège Stanislas.
- PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE À SAINT-LOUIS.
En 1848, Alfred Lorquet est nommé professeur de philosophie au lycée Saint-Louis, en remplacement de Charles Mallet [1807-1875], en poste à Saint-Louis depuis 1842, et qui vient d’être nommé l’un des inspecteurs de l’académie de Paris [janvier 1847-août 1850]. - CHARGÉ D’UN COURS COMPLÉMENTAIRE À LA FACULTÉ DES LETTRES DE PARIS.
Ce n’est qu’en 1857, qu’Alfred Lorquet accède à l’enseignement supérieur, en étant chargé d’un cours complémentaire de Philosophie à la Faculté des Lettres de Paris. - LE NOVUM ORGANUM DE BACON.
En 1857, Alfred Lorquet publie de Bacon : Novum Organum. Nouvelle traduction en français, publié avec une introduction et des notes par Lorquet, professeur de Philosophie au lycée Saint-Louis.
[Paris : Librairie de L. Hachette et Cie. Rue Pierre Sarrazin, n°14 (près de l’École de Médecine). In-8, 226 p., 1857]. - DESCARTES EN OUVRAGE SCOLAIRE.
En 1857, publie à nouveau un ouvrage scolaire : Descartes. Discours de la méthode. Méditations en latin et en français, avec des éclaircissements et des extraits des Réponses aux objections. [Paris : L. Hachette. In-18, IV-226 p., 1857]. - CHARGÉ DU COURS DE PHILOSOPHIE À LA FACULTÉ DES LETTRES.
De janvier à juin 1864, Alfred Lorquet est chargé du cours d’Histoire de la philosophie à la Faculté des Lettres de Paris.
Cette période de quelques mois, est celle qui se situe entre la disparition d’Émile Saisset [1814-1863], décédé le 27 décembre 1863, précédent titulaire de la chaire d’Histoire de la philosophie [29 novembre 1856-27 décembre 1863], et la nomination du nouveau titulaire en la personne de Paul Janet [1823-1899] titulaire de la chaire d’Histoire de la philosophie, du 18 juin 1864 au 9 septembre 1879], puis la chaire prenant le nom d’Histoire de la philosophie , du 9 septembre 1879 au 11 novembre 1887. - SECRÉTAIRE DE LA FACULTÉ DES LETTRES DE PARIS.
Alfred Lorquet est nommé secrétaire de la Faculté des Lettres de Paris le 29 août 1864, en remplacement d’Eugène Géruzez [1799-1865], secrétaire d’octobre 1852 à août 1864, et qui vient de prendre sa retraite.
Alfred Lorquet reste en fonction jusqu’au 1er juin 1882, date à laquelle il reçoit le titre de secrétaire honoraire.
Il sera remplacé en juin 1882 par Henri Lantoine [1845-1908], ancien élève de l’École normale supérieure [1865], maître de conférences de latin à la Faculté des Lettres de Paris.
- CONTRIBUTION À LA PUBLICATION DES OEUVRES DE CICÉRON.
Alfred Lorquet participe à la publication des Oeuvres complètes de Cicéron, publication entreprise par Nisard, de l’Académie française, inspecteur général de l’enseignement supérieur
[Paris : chez Firmin-Didot frères, fils et Cie, libraires. Imprimeurs de l’institut de France, rue Jacob, 56. In-8, 677 p., 1869].
Il donne, dans le Tome 3, une traduction nouvelle des Premières Académiques [À Lucullus] et des Secondes Académiques [À Terentius Varron].
Et revoit la traduction de Regnier Desmarais, pour Des Vrais biens et des Vrais maux [À Brutus].
Il rédige également les Notes des deux premiers livres des Tusculanes. - LE TÉMOIGNAGE DE LÉON SÉCHÉ.
L’homme de lettres Léon Séché [1848-1914], dans son ouvrage sur Jules Simon, sa vie, son temps, son œuvre, 1814-1896 [Paris : Émile Lechevalier. Nouvelle édition 1898], porte témoignage, et évoque tout à la fois Victor Cousin, Émile Saisset et la fin d’Alfred Lorquet :
« En 1836, qui fut sa dernière année à l’École normale, Jules Simon suivait le cours de Victor Cousin avec Émile Saisset, son inséparable, et Lorquet qui mourut fou, je crois, il y a quelques années, après avoir été secrétaire de la Faculté des lettres. Ce devait être un plaisir de faire un cours à ces trois jeunes hommes ! Cousin ne venait cependant à l’école qu’une fois par semaine : le dimanche matin. Quand il arrivait, le portier sonnait la cloche, car il n’y avait pas de tambour, et criait à tue-tête : Monsieur Cousin ! Les trois élèves descendaient alors au plus vite et se rendaient à la bibliothèque, où il y avait tout juste une chaise de paille et une petite table pour le maître. Cousin commençait la plupart du temps son cours sous la forme d’une causerie, mais comme il avait la parole extrêmement facile, il se grisait vite de sa parole. Alors il enflait la voix, gesticulait, s’agitait comme s’il avait eu cent élèves à l’écouter. Il lui arriva plus d’une fois de glisser sous la table au beau milieu de son discours. Mais cela ne l’arrêtait pas, il se relevait machinalement et repartait comme de plus belle. […] » [Page 13].