Carrière classique pour Eugène Genouille (1811-1881) : agrégation, enseignement, fonction d’autorité comme censeur à Paris, et proviseur en province, après plus de quarante ans de service, récompensés par la Légion d’honneur.
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Jean Vachier passe sans encombre de l’Université impériale à l’Université royale, progressant de la position d’enseignant à celle de fonctionnaire d’autorité : censeur, proviseur, inspecteur d’académie.
Continuer la lecture de « Vachier, Jean (1764-1841), inspecteur de l’académie d’Aix »Felice, Charles Frédéric de (1775-1809), pasteur protestant, professeur de belles-lettres
Compte-tenu de l’importance de la communauté protestante dans cette région, c’est exceptionnellement un pasteur protestant, et non un catholique, qui est choisi comme enseignant de lettres à l’École centrale, puis au lycée de Metz, en Moselle.
Choix apprécié, comme en témoignent tous les éloges prononcés à son décès [Le Publiciste du 19 juin 1809 ; Le Journal des arts, des sciences et de la littérature].
Chastain, Claude Jacques (1768-1842), proviseur du collège de Moulins
Chastain, Claude Jacques (1768-1842) eut une carrière provinciale modeste, qui se déroula sans encombre de l’Empire à la Restauration, récompensée par un titre honoraire d’inspecteur d’académie.
Continuer la lecture de « Chastain, Claude Jacques (1768-1842), proviseur du collège de Moulins »Chouteau, Olivier (1796-1853), un agrégé de philosophie à la carrière contrariée
Bernard Desmars, dans sa notice biographique consacrée à Olivier Chouteau, indique qu’un différent l’opposa à Victor Cousin au cours de l’oral de l’agrégation. Désaccord qui expliquerait la carrière particulièrement modeste de cet enseignant. À moins que son appartenance au courant fourriériste soit aussi une explication plausible. Plus encore que des rapports d’inspection souvent défavorables.
Continuer la lecture de « Chouteau, Olivier (1796-1853), un agrégé de philosophie à la carrière contrariée »Provotelle, Auguste (1849-1890), proviseur du lycée de Mont-de-Marsan
Normalien de la rue d’Ulm [1869], agrégé de grammaire [1873], agrégé des lettres pour les classes supérieures [1879] Auguste Provotelle, quitte au bout de vingt ans ses premières fonctions enseignantes pour assurer une fonction d’autorité comme proviseur. Mais il décède trop jeune, à quarante et un ans, pour obtenir le plein déploiement de sa carrière.
Continuer la lecture de « Provotelle, Auguste (1849-1890), proviseur du lycée de Mont-de-Marsan »Raynal Pierre (1755-1833), proviseur du lycée de Nîmes
Au sein des grands bouleversements de la Révolution française, des vocations enseignantes se maintiennent. Puis, selon l’usage, beaucoup, sous l’effet des promotions de carrière, se transforment en fonctions d’autorité. C’est le cas de Pierre Raynal, bénédictin, professeur de latin, de philosophie, censeur et finalement proviseur.
Continuer la lecture de « Raynal Pierre (1755-1833), proviseur du lycée de Nîmes »Bayard, abbé Charles Joseph (1769-1841), professeur, censeur, proviseur en Belgique
Après une période de professorat, en philosophie et en mathématiques, l’abbé Charles Joseph Bayard mène une carrière d’autorité dans l’enseignement secondaire, avec un heureux va-et-vient entre la France et la Belgique.
Continuer la lecture de « Bayard, abbé Charles Joseph (1769-1841), professeur, censeur, proviseur en Belgique »De Guerle (1766-1824), premier titulaire de la chaire d’Éloquence française à la Faculté des Lettres de Paris
De précoces et charmantes productions poétiques à l’imitation des Anciens ; des engagements politiques successifs, proclamés d’abord fièrement en faveur de la Monarchie, puis le ralliement tacite au Consulat et à l’Empire forment l’entrelac qui garantit le succès de la carrière de Jean Nicolas Marie de Guerle, tout à la fois consacrée aux belles-lettres et à l’enseignement ainsi qu’à des fonctions d’autorité dans l’Université maintenues à la Restauration.
Continuer la lecture de « De Guerle (1766-1824), premier titulaire de la chaire d’Éloquence française à la Faculté des Lettres de Paris »Dubruel, Pierre Jean Joseph (1760-1828), inspecteur général des études
La carrière politique de Pierre Jean Joseph Dubruel commencée sous le Directoire prolonge la première orientation acquise par la transmission familiale de la charge juridique de Conseiller du Roi. Elle se prolonge par un siège de député de l’Aveyron, le département d’origine, obtenu, sous la Restauration, dans le cadre du suffrage censitaire, sélectionnant les électeurs et les élus les plus fortunés. Parallèlement se déploie une carrière universitaire, Dubruel passant de la position de proviseur à celle, très sélective, d’Inspecteur général des études
Continuer la lecture de « Dubruel, Pierre Jean Joseph (1760-1828), inspecteur général des études »Emond, Gustave (1797-1852), trente ans à Louis-le-Grand
La vie de Gustave Emond se déroule toute entière à Paris, au quartier latin, entre les murs du Lycée Impérial, puis collège royal Louis-le-Grand, au 123 de la rue Saint-Jacques. D’abord comme élève, puis, dans une lente progression, comme maître d’études, maître élémentaire, sous-directeur, et enfin censeur des études. Sans subir, semble-t-il, les violents contre-coups des changements politiques de l’époque : Empire, Restauration, Cents-jours, Révolution de 1830.
Continuer la lecture de « Emond, Gustave (1797-1852), trente ans à Louis-le-Grand »Martel, Léon (1840-1905), professeur de lettres au lycée Carnot, à Paris
Léon Martel (1840-1905) eut une carrière classique d’enseignant ouverte par l’École normale et l’agrégation de grammaire. doublée par une activité éditoriale mêlant de façon originale éditions scolaires et traduction de romans anglais.
Continuer la lecture de « Martel, Léon (1840-1905), professeur de lettres au lycée Carnot, à Paris »Ex-libris d’Edmond et Jules Goncourt
Ex-libris : Locution latine formée de l’ablatif pluriel du mot « liber » [livre] et de la préposition « ex » indiquant la provenance. L’ex-libris [mot à mot « des livres de »] est, selon une définition généralement admise, une vignette portant le nom du possesseur, souvent complétée d’un blason, ou d’une devise, ou d’un dessin, que l’on colle sur le contreplat.
Continuer la lecture de « Ex-libris d’Edmond et Jules Goncourt »Anot, Cyprien, Dissertatio philosophica de Logica, thèse latine, 1818
On trouvera ci-contre le texte des six pages imprimées de la thèse latine, rédigée en 1818, par l’enseignant rémois de vingt-six ans Cyprien Anot [1792-1879], pour l’obtention, auprès de la Faculté des Lettres de Paris du titre de docteur ès-lettres.
Continuer la lecture de « Anot, Cyprien, Dissertatio philosophica de Logica, thèse latine, 1818 »Diogène, ou les Flatteurs comme des Corbeaux
L’illustration est parfaitement lisible. Pour le moins, l’immense tonneau l’indique sans ambiguïté : le vieillard nu et barbu, avec un reste épars de cheveux blanchis, et qui, bien que tout ensanglanté, se maintient debout, se protégeant bras à demi-levés de l’attaque des oiseaux, c’est bien l’illustre philosophe. Comme le confirme la suscription, à droite, tout en bas, dans une orthographe vieillie : Dyogenes.
Continuer la lecture de « Diogène, ou les Flatteurs comme des Corbeaux »Margnier d’Aubonne (1773-1826), inspecteur d’académie à Besançon
Après la Révolution française, la réorganisation progressive de l’Instruction publique, avec les Écoles centrales [25 février 1795], puis la création des lycées [1er mai 1802], et enfin la mise en place de l’Université impériale [10 mai 1806] nécessite le recrutement d’un important personnel, soit pour l’enseignement, soit pour l’encadrement, autour de cinq cents personnes.
Continuer la lecture de « Margnier d’Aubonne (1773-1826), inspecteur d’académie à Besançon »Faucon, Jacques Louis, de la première promotion de l’École normale (1810)
Carrière classique d’un normalien, qui en dix ans passe d’une fonction enseignante à une fonction d’autorité : censeur, proviseur, inspecteur d’académie.
Continuer la lecture de « Faucon, Jacques Louis, de la première promotion de l’École normale (1810) »Fleuriau, François Pierre, conservateur du Musée des Beaux-Arts de Caen (1802-1810)
François Pierre Fleuriau (1764-1810) fut peintre, professeur de dessin à l’École centrale, puis conservateur du Musée des Beaux-Arts de Caen.
Continuer la lecture de « Fleuriau, François Pierre, conservateur du Musée des Beaux-Arts de Caen (1802-1810) »Agrégation d’histoire et géographie en 1865
L’agrégation de 1865, qui se déroule en août-septembre, avec quatre candidats reçus, correspond au vingt-septième concours.
Continuer la lecture de « Agrégation d’histoire et géographie en 1865 »Agrégation d’histoire et géographie en 1866
L’agrégation d’histoire et géographie s’est déroulée la première fois en septembre 1831, sous la présidence de Joseph Daniel Guigniaut [1794-1876], avec six candidats reçus. Elle a été suspendue en 1852, et rétablie en 1860. L’agrégation de 1866 avec quatre candidats reçus, correspond au vingt-huitième concours.
Continuer la lecture de « Agrégation d’histoire et géographie en 1866 »Agrégation d’histoire et géographie en 1867
L’agrégation de 1867, qui se déroule en août, avec cinq candidats reçus, correspond au vingt-neuvième concours.
Continuer la lecture de « Agrégation d’histoire et géographie en 1867 »Laocoon de Gotthold Ephraim Lessing, premières traductions en français
Il existe, en français, au cours du XIXe siècle, trois traductions différentes du Laocoon, ouvrage de Lessing, publié initialement en allemand en 1766. Celle de Charles Vanderbourg en 1802 [chez Renouard] ; celle d’Albert Courtin en 1866 [chez Hachette] ; celle de Louis Eugène Hallberg en 1875 [chez Delalain].
Continuer la lecture de « Laocoon de Gotthold Ephraim Lessing, premières traductions en français »Calchas le devin, gravé dans un miroir étrusque
Alors que Tirésias et Mopsos font partie du cycle thébain, le devin Calchas fait partie du cycle troyen. C’est grâce à l’Illiade d’Homère, et aux références d’Hésiode, que son nom est célèbre dans toute l’Antiquité, de l’Anatolie à l’Italie. Aussi son image figure-t-elle au revers de nombreux miroirs, objets précieux de toilette féminine.
Continuer la lecture de « Calchas le devin, gravé dans un miroir étrusque »Passerat, Louis (1822-1902), professeur de seconde au lycée de Rouen
Parcours relativement banal d’un ancien élève de l’École normale [1842], agrégé de grammaire [1845], dont la carrière est toute entière consacrée à l’enseignement et à la culture des lettres.
Continuer la lecture de « Passerat, Louis (1822-1902), professeur de seconde au lycée de Rouen »Paponet, Jacques Guyot (1812-après 1878), proviseur du lycée d’Auch (Gers)
Du moment, qu’il est bachelier et licencié, tout un chacun peut, au XIXe siècle, faire carrière au sein de l’Université. Et parfois même passer d’une fonction d’enseignant, relativement modeste, à une fonction d’autorité, estimée comme moins fatigante, plus considérée et mieux payée. Ainsi, tout au long du XIXe siècle, nombreux sont ceux qui, après avoir été censeur, culmineront comme proviseur de lycée.
Continuer la lecture de « Paponet, Jacques Guyot (1812-après 1878), proviseur du lycée d’Auch (Gers) »Bouisset, Jean (1735-1825), premier titulaire de la chaire de Littérature latine à Caen
Parcours typique de Jean Bouisset (1735-1825), un lettré, qui trouve sa place aussi bien dans le cadre de l’Université impériale que dans celui de l’Université royale.
Continuer la lecture de « Bouisset, Jean (1735-1825), premier titulaire de la chaire de Littérature latine à Caen »Mablin, abbé Jean Baptiste, « le savant et modeste Mablin ».
C’est dans son Tableau historique et critique de la Poésie française et du Théâtre français au XVIème siècle [1828], que Sainte-Beuve, cite, comme en passant le nom
francisé du Piémontais [et non Toscan, comme il l’écrit] en renvoyant au Mémoire de Giovanni Battista Mabellini sur la Poésie < mémoire, plein d’idées neuves et profondes, et d’une érudition aussi forte qu’ingénieuse >.
Gautruche (Père), Histoire poétique, pour l’intelligence des poètes. Esquisse bibliographique
Le Père jésuite Pierre Gautruche (1602–1681), professeur, pédagogue, philosophe, mathématicien et théologien, publia une Histoire poétique en 1645 qui fut rééditée à maintes reprises.
Continuer la lecture de « Gautruche (Père), Histoire poétique, pour l’intelligence des poètes. Esquisse bibliographique »François 1er et les premiers lecteurs royaux de grec, 1530-1829
A la suite de requêtes formulées pendant plus d’une douzaine d’années par des humanistes de son entourage, dont Guillaume Budé [1467-1540], « son maître en librairie », François 1er institue en 1530, hors la tutelle de l’Université, six lecteurs royaux.
Continuer la lecture de « François 1er et les premiers lecteurs royaux de grec, 1530-1829 »Duranton, Joseph (1824-1897), une carrière d’inspecteur d’académie dans le Midi
Trajet classique, où le simple titulaire d’une licence, passe de la situation d’enseignant à une position d’autorité. Mais carrière relativement modeste, car l’affectation se fait toujours dans des départements éloignés du chef-lieu académique.
Continuer la lecture de « Duranton, Joseph (1824-1897), une carrière d’inspecteur d’académie dans le Midi »Darlu Alphonse (1849-1921), de l’agrégation de philosophie (1871) à l’Inspection générale de l’enseignement (1900)
Professeur au lycée Condorcet [1886-1894] Alphonse Darlu est par son enseignement l’inspirateur manifeste de la Revue de Métaphysique et de Morale, fondée en janvier 1893 par ses anciens élèves Xavier Léon [1868-1935], Élie Halévy [1870-1937], Léon Brunschvicg [1869-1944], revue bi-mensuelle < intellectualiste > qui se veut éloignée à la fois du positivisme et du mysticisme.
Continuer la lecture de « Darlu Alphonse (1849-1921), de l’agrégation de philosophie (1871) à l’Inspection générale de l’enseignement (1900) »Riaux, Francis Marie (1810-1883), agrégé de philosophie en 1834
Malgré des démêlés avec un évêque, carrière relativement classique d’un ancien normalien [1830], docteur ès-lettres [1840], qui après quelques affectations en province et à Paris est nommé professeur de Faculté, à Rennes [1838], puis à Bordeaux [1858].
Continuer la lecture de « Riaux, Francis Marie (1810-1883), agrégé de philosophie en 1834 »Burnier-Fontanel, abbé Jean Marie, président du premier jury d’agrégation de philosophie
Dans le prolongement de l’Empire, l’alliance de la théologie et de la philosophie connaît un regain à l’ombre de la Restauration monarchique. Parmi les multiples preuves, il y a la place prééminente donnée aux ecclésiastiques au sein de l’Université, dans l’enseignement et dans les jurys d’examen.
Continuer la lecture de « Burnier-Fontanel, abbé Jean Marie, président du premier jury d’agrégation de philosophie »Rondelet, Antonin (1823-1893), agrégé de philosophie (1844)
Ancien élève de l’École normale [1841], professeur de Faculté [Clermont. 1858-1874] représentant du catholicisme social. Il achève sa carrière comme professeur de philosophie à l’Institut catholique de Paris, créé à la suite de la loi du 12 juillet 1875 relative à la liberté de l’enseignement supérieur.
Continuer la lecture de « Rondelet, Antonin (1823-1893), agrégé de philosophie (1844) »Camaret, Louis (1795-1860), recteur de l’académie d’Amiens
Censeur des études très jeune, à vingt-trois ans, Louis Camaret est aussi un jeune proviseur à trente-deux ans. Un doctorat soutenu en 1831, lui permet de passer rapidement du statut d’inspecteur d’académie à celui de recteur. Carrière perturbée sur sa fin par les turbulences institutionnelles de la période 1848-1850 : suppressions d’académies et abaissement de la fonction rectorale.
Continuer la lecture de « Camaret, Louis (1795-1860), recteur de l’académie d’Amiens »1825 : première agrégation de Philosophie
Quatre ans après les premières agrégations de lettres, de grammaire et de sciences, se déroule pour la première fois une agrégation de philosophie, dont les résultats sont publiés le 28 octobre 1825. Ainsi, dans le domaine des lettres, se reconstitue le système ternaire de l’Ancien Régime.
Continuer la lecture de « 1825 : première agrégation de Philosophie »Maussion, Louis Urbain (1765-1831), premier recteur de l’académie d’Amiens
Nommé recteur dans sa quarante-quatrième année, le comte Louis Urbain Maussion fait partie de ces nobles d’avant 1789, emprisonnés sous la Terreur, ralliés à l’Empire, placés dans des fonctions d’autorité au sein de l’Université, et qui retrouveront sans beaucoup de difficultés au lendemain de la Restauration, de nouvelles fonctions.
Continuer la lecture de « Maussion, Louis Urbain (1765-1831), premier recteur de l’académie d’Amiens »Sorin, Jean (1799-1881), premier agrégé de la première agrégation de grammaire, à Caen en 1821
Ancien élève de l’École normale [1817], agrégé de grammaire [1821], la carrière de Jean Sorin au sein de l’Université, se déroule selon un schéma classique qui commence à se dessiner dans le premier quart du XIXème siècle, où l’on passe, après vingt-cinq ans de bons et loyaux services d’une fonction d’enseignant à des postes d’autorité : proviseur puis inspecteur d’académie.
Continuer la lecture de « Sorin, Jean (1799-1881), premier agrégé de la première agrégation de grammaire, à Caen en 1821 »Cavras, Basile (1862-1912), un photographe parisien oublié
Établi au 90 rue Vieille-du-Temple, puis au 64 de la rue de Rivoli, à la fin du XIXe siècle, Basile Cavras (ou Cavra) est le type même du photographe «boutiquier» travaillant à façon pour une clientèle de la petite bourgeoise désirant se faire tirer le portrait. On rassemble ici quelques éléments épars qui témoignent de son itinéraire, de la Bulgarie à la France, et de son travail.
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Rabier, Élie (1846-1932), agrégé de philosophie en 1869
Élie Rabier directeur de l’enseignement secondaire au Ministère de l’Instruction publique, a contribué avec Louis Liard, directeur de l’enseignement supérieur, et avec Ferdinand Buisson, directeur de l’enseignement primaire, à façonner l’Instruction publique de la Troisième République autour des années 1880-1890. Tous les trois étaient d’anciens élèves de l’École normale supérieure et agrégés de philosophie.
Continuer la lecture de « Rabier, Élie (1846-1932), agrégé de philosophie en 1869 »Janet, Pierre (1859-1947), de l’agrégation de philosophie (1882) au Collège de France (1897)
Croisant sensibilité philosophique et savoir scientifique, Pierre Janet mena des recherches innovantes sur les névroses, la psychologie de la conduite et la psycho-pathologie sociale.
Continuer la lecture de « Janet, Pierre (1859-1947), de l’agrégation de philosophie (1882) au Collège de France (1897) »Janet, Paul (1823-1899), major d’agrégation de philosophie en 1844
Ancien élève de l’École normale [1841], soutenu par Victor Cousin, dont il est pendant un an le secrétaire, Paul Janet, culmine sa carrière de philosophe spiritualiste en occupant la chaire de Philosophie de la Faculté des Lettres de Paris, inaugurée en 1810 par Pierre Laromiguière, et où l’ont précédé comme titulaires Théodore Jouffroy, Philibert Damiron, Adolphe Garnier, Elme Caro.
Continuer la lecture de « Janet, Paul (1823-1899), major d’agrégation de philosophie en 1844 »Dupuy, Charles (1851-1923), trois fois Président du Conseil dans les années 1890
Agrégé de philosophie en 1879, après une courte carrière comme professeur et inspecteur d’académie [Mende, Caen, Ajaccio], Charles Dupuy s’engage sur près de quarante ans en politique comme républicain modéré [député, ministre, chef de gouvernement, sénateur].
Continuer la lecture de « Dupuy, Charles (1851-1923), trois fois Président du Conseil dans les années 1890 »Burdeau, Auguste (1851-1894), professeur de philosophie et homme politique
Ancien élève de l’École normale supérieure [1870], agrégé de philosophie [1874]. Premiers postes en province [Grenoble, Saint-Etienne, Nancy], puis à Paris [Saint-Louis, Louis-le-Grand]. Il mène une carrière politique : chef, puis directeur de cabinet auprès de Paul Bert ; député ; ministre [Marine et colonies, Finances]. Et enfin, pour quelques mois, Président de la Chambre des députés [1894].
Continuer la lecture de « Burdeau, Auguste (1851-1894), professeur de philosophie et homme politique »Hannequin, Alexandre (1856-1905), major d’agrégation de philosophie, 1882
Deux ans après son agrégation, et avant même d’avoir soutenu sa thèse, Alexandre Hannequin, est nommé à la Faculté des Lettres de Lyon, où se déroule toute sa carrière. Il y inaugure, en 1896, le premier enseignement d’Histoire de la philosophie et des sciences.
Continuer la lecture de « Hannequin, Alexandre (1856-1905), major d’agrégation de philosophie, 1882 »Pluzanski, Emile (1842-1927), agrégé de philosophie (1875)
Ancien élève de l’École normale supérieure [1861]. Doublement agrégé : en grammaire [1864] et en philosophie [1875]. Passe d’une fonction d’enseignant [Rennes ; Troyes] à des postes d’autorité, comme censeur, puis proviseur [Marseille ; Saint-Omer ; Chambéry ; Besançon].
Continuer la lecture de « Pluzanski, Emile (1842-1927), agrégé de philosophie (1875) »1831 : Première agrégation d’Histoire et Géographie
Les résultats de la première agrégation d’histoire sont proclamés le 27 septembre 1831, soit dix ans après la création de l’agrégation de lettres et de grammaire en 1821. L’agrégation d’histoire subit elle aussi les contre-coups de la suppression de toutes les agrégations imposée par le décret du 10 avril 1852. De 1853 à 1857 ne subsistent que les deux agrégations de lettres et de sciences. Le lent rétablissement successif des différentes agrégations permet le retour de l’agrégation d’histoire par décret du 11 juillet 1860.
Continuer la lecture de « 1831 : Première agrégation d’Histoire et Géographie »Philibert, Alexandre (1849-1912), major d’agrégation de philosophie en 1873
Ancien élève de l’École normale supérieure (1869], il est le premier des cinq agrégés de philosophie de l’année 1873. Il mène une carrière classique de professeur de philosophie dans des lycées de province.
Continuer la lecture de « Philibert, Alexandre (1849-1912), major d’agrégation de philosophie en 1873 »Dereux, Hector, professeur de philosophie au lycée Henri-IV
Carrière classique d’un Normalien [1865]. Agrégation de philosophie [1868], directement au sortir de l’École. Après douze ans d’enseignement en province [Bastia, Amiens, Douai, Marseille] dans des postes de plus en plus importants, Hector Dereux est nommé à Paris [Charlemagne, Saint-Louis, Janson-de-Sailly, Henri-IV].
Continuer la lecture de « Dereux, Hector, professeur de philosophie au lycée Henri-IV »1849 : Première agrégation d’Allemand
L’agrégation d’allemand, l’une des deux agrégations de langue vivante avec l’anglais, apparaît tardivement le 30 septembre 1849, près de trente ans après la création de l’agrégation de lettres et de grammaire. L’agrégation d’allemand subit aussi les contre-coups de la suppression de toutes les agrégations en 1852. De 1853 à 1857 ne subsistent que les deux agrégations de lettres et de sciences. Le lent rétablissement successif des différentes agrégations permet le retour de l’agrégation d’allemand [et d’anglais] seulement en 1865.
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