L’ordonnance royale du 24 août 1838 qui rétablit les Facultés des Lettres de Bordeaux, de Lyon, de Montpellier, de Rennes, provoque d’emblée la création de vingt nouvelles chaires.C’est dans ce mouvement global que s’inscrit la carrière typique d’Henri Hignard toute entière consacrée à l’enseignement des lettres et de la littérature grecque et latine.
Les Facultés rétablies comportent chacune cinq chaires. D’une Faculté à l’autre l’ordre des chaires n’est pas toujours le même. Quoi qu’il en soit, ce sont des chaires de Philosophie, d’Histoire, de Littérature ancienne, de Littérature française, de Littérature étrangère.
En 1875-1876, les chaires de Littérature ancienne seront dédoublées, en chaire de Langue et littérature grecque, et en chaire de Langue et littérature latine, soit la création à cette époque de quatre nouvelles chaires.
LES PREMIERS TITULAIRES DE LA CHAIRE DE LITTÉRATURE ANCIENNE.
À Bordeaux, le premier titulaire de la chaire de Littérature ancienne est Jean Chrysostome* Dabas [1810-1878], professeur de rhétorique au collège royal d’ Orléans [1834-1838] qui gardera sa chaire jusqu’en 1875, date à laquelle il est nommé recteur de l'Académie de Bordeaux [août 1875-1878].
C’est après son départ que la chaire est dédoublée. La chaire de Littérature grecque est tenue par Auguste Couat [1846-1898]. La chaire de Littérature latine est tenue par Théodore Froment [1839-1901].
À Montpellier, le premier titulaire de la chaire de Littérature ancienne est Louis Siguy, professeur de rhétorique au collège royal de Montpellier, qui gardera sa chaire jusqu’en 1861, date à laquelle il est remplacé par François Romain* Cambouliu [1820-1869], ancien professeur de rhétorique au collège d’Alger, ancien chargé de cours de Littérature ancienne à la Faculté des Lettres de Strasbourg [1859-1862], titulaire de la chaire à Montpellier de décembre 1862 à 1869.
La chaire est dédoublée par décret du 25 février 1876. La chaire de Littérature grecque est tenue par Jean Carney. La chaire de Littérature latine est tenue par Auguste* Bouché-Leclercq [1842-1923].
À Rennes, le premier titulaire de la chaire de Littérature ancienne est Thomas Henri Martin [1813-1884], titulaire de la chaire de 1838 à 1880, et doyen de 1845 à 1880. Il est remplacé par Didier Delaunay [1840-1922], ancien professeur de philosophie au lycée de Rennes [1873], maître de conférences de littérature latine à la Faculté [1878], puis chargé de cours de Littérature ancienne, et enfin titulaire de la chaire [1880-1881].
La chaire de Littérature ancienne est transformée en chaire de Littérature latine et institutions romaines. Didier Delaunay gardera cette chaire de Littérature latine jusqu’à sa retraite le 1er novembre 1911.
LA CHAIRE DE LITTÉRATURE ANCIENNE À LYON.
A Lyon, le premier titulaire de la chaire de Littérature ancienne est Nicolas [Joseph] Demons [1796- ], ancien professeur de rhétorique au collège royal de Grenoble, titulaire de la chaire de Littérature ancienne à la Faculté des Lettres de Lyon en 1838, au moment du rétablissement de la Faculté le 24 août 1838.
En 1865, Henri Hignard est nommé suppléant de Nicolas Demons. Deux ans plus tard, le 15 juillet 1867*, devient professeur titulaire dans la chaire de Littérature ancienne. Hignard reste en poste jusqu’ au dédoublement de la chaire de Littérature ancienne en chaire de Langue et littérature latines et en chaire de Langue et littérature grecques, par le décret du 25 février 1876.
Henri Hignard se voit confier la chaire de Langue et littérature latines [1876-1880].
et reste en fonction jusqu’en 1880.
En novembre 1880, il est remplacé, dans la chaire de Langue et littérature latines, par Léon Fontaine [1845-1912], maître de conférences de latin et de grec à la Faculté des Lettres de Grenoble [janvier 1879-novembre 1880], futur doyen de la Faculté des Lettres [1889-1892]. Léon Fontaine prononce sa leçon d’ouverture le 15 janvier 1881, sur les Origines de la satire latine.
BIOGRAPHIE D’ HENRI HIGNARD.
Henri [Louis Vincent] Hignard [1819-1893]. Professeur de Littérature ancienne de la Faculté des Lettres de Lyon. Né le 22 janvier 1819, à Lyon [Rhône] ; mort le 17 décembre 1893, à Cannes.
Études au collège royal de Lyon. Il y est l’élève de l’abbé Joseph Matthias* Noirot [1793-1880]. Ce dernier, bénéficiant d’une très forte réputation, est professeur de philosophie à Lyon de 1827 à 1882, avant de devenir Inspecteur général [1852] puis recteur de l’Académie de Lyon [1854-1856].
Presque trente ans plus tard [1864], Henri Hignard lui dédiera sa thèse latine sur Lucrèce.
1838. ANCIEN ÉLÈVE DE L’ÉCOLE NORMALE.
Ancien élève de l’École normale [1838] à demi-bourse.
Sont reçus cette année, dans la section lettres, dans l’ordre alphabétique : *Bonnet Bonieux [1815- ], futur professeur de seconde au lycée de Saint-Étienne ; Félix Bouchot [1819-1855], futur professeur d'Histoire au lycée Henri-IV ; Pierre Carré [1818-1872], futur professeur libre à Paris ; Jean Hippolyte David [1819-1869], futur professeur de seconde au lycée d’Orléans ; Eugène Despois [1818-1876], agrégation des lettres en 1841, futur bibliothécaire de l'Université de Paris ; Louis Favié [1818-1905], futur professeur de Philosophie au collège de Cherbourg ; Jean Gaïetta [1814- ] futur professeur de Philosophie au collège de Montauban ; Charles Galuski [1817- ] futur avocat, et traducteur ; Jean Grégoire [1819-1897], futur professeur d'Histoire au lycée Condorcet ; Jacques Hervieux, futur médecin à l'hospice de la Maternité ; Henri Hignard [1819-1893], futur professeur de Littérature ancienne à la Faculté des Lettres de Lyon, et doyen de la Faculté ; Charles Lévêque [1818-1900], membre de la première promotion de l'École française d'Athènes, futur professeur d’Histoire de la philosophie grecque et latine au collège de France ; Jean Baptiste Maximilien Maucourt [1814-1891], futur inspecteur d'Académie à Arras ; Louis Victor de Pontavice [ -1897], futur Inspecteur d'Académie à Alger ; Emmanuel Roux [1819-1879], futur professeur de Littérature ancienne de la Faculté des Lettres de Grenoble ; Michel Émile Talbert [1820-1882] futur directeur du collège Rollin ; Claude Tanesse [1818-1910], futur professeur au lycée d'Évreux ; Gustave Vapereau [1819-1906], futur Inspecteur général de l'Instruction publique ; Charles Waddington [1819-1914], futur professeur d’Histoire de la philosophie ancienne à la Faculté des Lettres de Paris.
1842. AGRÉGATION DES LETTRES.
Henri Hignard est reçu à l’agrégation des lettres en 1842.
Sont reçus cette année, dans l’ordre de classement : Achille Didier [1819-1870], ancien élève de l’École normale [1839] ; Émile Deschanel [1819-1904], ancien élève de l’École normale [1839] ; Emmanuel Roux [1819-1879], ancien élève de l’École normale [1838] ; Ferdinand Lemaire [1812-1843], ancien élève de l’École normale [1832] ; Bonnet Bonnieux [1815- ], ancien élève de l’École normale [1838] ; Henri Hignard [1819-1893], ancien élève de l’École normale [1838] ; Pierre Bernage ; Auguste Materne [1812-1893], ancien élève de l’École normale [1832].
1842. PROFESSEUR DE RHÉTORIQUE AU COLLÈGE ROYAL DE SAINT-ÉTIENNE.
Après l’agrégation, Henri Hignard est nommé professeur de rhétorique au collège royal de Saint-Étienne [1842-1843]. Il y reste un an avant d’être nommé à Lyon.
1843. PROFESSEUR DE RHÉTORIQUE AU COLLÈGE ROYAL DE LYON.
Henri Hignard va rester en poste, comme professeur de rhétorique, pendant près de vingt-cinq ans, au collège royal de Lyon, qui devient lycée en 1848, et lycée impérial en 1852.
Vers 1855, Alexandre Mouillard [1807-1871], anciennement proviseur du lycée de Limoges, y est proviseur, depuis 1850. Anthelme Gunet, agrégé de philosophie en 1841, ancien professeur de philosophie à Dijon, est professeur de logique [l’enseignement de philosophie proprement dit ayant été supprimé]. Antonin Bonnel [1819-1894] professeur de seconde avec Claude Courbaud comme adjoint, et Joseph Vignon [1829-1900] professeur de troisième.
1846-1860. DISCOURS DE DISTRIBUTION DE PRIX.
En 1846, Hignard prononce le 17 août, au collège royal de Lyon, le Discours de distribution des prix. Publié en brochure [Lyon : impr. de L. Boitel. In-4, 10 p., 1846].
De même, le 12 août 1856, prononce au lycée impérial de Lyon, le Discours de distribution des prix, sur la Beauté du travail [Lyon : impr. de A. Vingtrinier. In-8, 16 p., 1856].
Et, le 11 août 1860, prononce au lycée impérial de Lyon, le Discours de distribution des prix, sur la Recherche de l’utile [Lyon : impr. de A. Vingtrinier. In-8, 17 p., 1860].
1844. SOCIÉTE LITTÉRAIRE, HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DE LYON.
En 1844, Henri Hignard est élu comme membre titulaire de la Société littéraire, historique et archéologique de Lyon. Il restera membre titulaire jusqu’à sa démission le 17 mai 1871, date à laquelle il est accepté comme membre honoraire.
Il publie plusieurs communications dans les Mémoires de la société :
En 1867, sur un thème de mythologie homérique, Le combat de Diomède contre Mars et Vénus, pages 297 sq.
En 1869, dans la séance du 21 avril, un compte-rendu d’une lecture sur Lucrèce, à l’occasion du livre de M. Martha. Et dans la série des Études de mythologie grecque : Les dieux de la mer, pages 261 sq.
En 1870-71, Le mythe d’Io, pages 165 sq.
Il est le président de la société en 1862-1863, et fait le compte-rendu des travaux pour l’année 1862-1863. Il est également président en 1867.
1864. DOCTORAT ÈS-LETTRES.
Docteur ès-lettres [Paris, septembre 1864], avec une thèse latine : De Philosophici poematis conditione apud Lucretium [Parisiis : apud A. Durand. In-8, 74 p., 1864].
La thèse est dédiée « magistro clarissimo, doctissimo, dilectissimo J. Noirot, Lugduni olim in lyceo philosophiae professori, deinde academiae rectori. Grati animi pignus ».
La thèse française a pour titre : Des Hymnes homériques [Paris : A. Durand. In-8, III-300 p., 1864].
La thèse est dédiée « A Émile Egger, Membre de l’institut, Professeur à la Faculté des Lettres de Paris. Hommage de reconnaissance et de respectueux attachement».
1867. PROFESSEUR TITULAIRE DE LITTÉRATURE ANCIENNE À LYON.
Henri Hignard est nommé, en 1865 suppléant de Nicolas Demons [1796- ], ancien professeur de rhétorique au collège royal de Grenoble, titulaire de la chaire de Littérature ancienne à la Faculté des Lettres de Lyon depuis 1838, au moment du rétablissement de la Faculté le 24 août 1838.
Deux ans après, le 15 juillet 1867*, Henri Hignard est nommé à son tour professeur titulaire dans la chaire de Littérature ancienne.
Henri Hignard publie sa Leçon d'ouverture du cours de Littérature ancienne [Lyon : impr. de A. Vingtrinier, in-8, 32 p., 1865], ainsi que, l’année suivante, le programme de ses cours : Faculté des lettres de Lyon. Littérature ancienne. Programme d'un cours sur les poëmes homériques. [Lyon : impr. de A. Vingtrinier. In-8, 28 p., 1866].
En 1868, publie Mythologie homérique. Du combat de Diomède contre Mars et Vénus, par M. H. Hignard [Paris : Imprimerie impériale. In-8, 14 p., 1868].
Il fait paraître dans le Correspondant le texte Lucrèce, publié également en tiré à part [Paris : C. Douniol. In-8, 32 p., 1869] ; de même, Le Sentiment religieux en Grèce, compte-rendu de Jules Girard [Paris : C. Douniol. In-8, 15 p., 1870]. L’ouvrage de Jules Girard [1825-1902], maître de conférences à l’École normale, a pour titre : Le Sentiment religieux en Grèce, d’Homère à Eschyle, étudié dans son développement moral et dans son caractère dramatique [Paris : Librairie de L. Hachette et Cie, 1869].
Ainsi qu’une série d’ Études mythologiques : Le Minotaure [Lyon : impr. de A. Vingtrinier. In-8, 15 p., 1869] ; Les dieux de la mer [Lyon : impr. de A. Vingtrinier. In-8, 32 p., 1870] ; Le mythe d’Io [Lyon : impr. de A. Vingtrinier. In-8, 45 p., 1872], reprise en tiré à part d’une communication faite à la Société littéraire, historique et archéologique de Lyon, et publié dans les Mémoires de la société [Lyon : impr. de A. Vingtrinier, rue de la Belle-Cordière, 14. In-8, 1872], pages 165 sq.
Sur ce thème du mythe d’Io, un Mémoire de Henri Hignard est lu par Émile Egger, le 7 août 1877, à l’Académie des Inscriptions et belles-lettres, dont le texte est publié dans le Compte-rendu de l’Académie, pages 255 sq.
LA REVUE DU LYONNAIS.
Henri Hignard publie quelques articles dans la Revue du Lyonnais, recueil historique et littéraire, publié par Aimé Vingtrinier.
Un texte sur Homère, en 1867 [Trente-deuxième année, tome 4, troisième série].
En 1880 [Quarante-sixième année, tome 10, quatrième série, pages 119 sq.], un compte-rendu de l’ouvrage de E. Caillemer, membre de l’Institut, doyen de la Faculté de Droit de Lyon, sur le Droit de succession légitime à Athènes
1871. ACADÉMIE DES SCIENCES, BELLES-LETTRES ET ARTS.
Élu membre de l’Académie des Sciences, belles-lettres et arts de Lyon, en 1870, en remplacement d’Anthelme Gunet.
Henri Hignard dans son Discours de réception, prononcé dans la séance publique du 1er août 1871, prend pour sujet : L'Étude du grec dans l'éducation française.
Paraît dans les Mémoires de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Années 1870-1874. Tome 15, [Paris : Durand ; Lyon : Ch. Palud]. Page 97, sq.
Publié également sous forme de brochure [Lyon : Association typographique. In-8, 18 p., 1871].
Est élu président de l’Académie des Sciences, belles-lettres et arts de Lyon en 1877.
Sont également membres titulaires de la section Littérature, Éloquence, Poésie, Philologie [première section] : l’avocat Paul Sauzet [1809-1876], élu en 1830 ; le poète Victor de Laprade [1812-1883], élu en 1842 ; le poète Jean Tisseur [1814-1883], élu en 1856 ; le recteur de l’Académie de Lyon, Louis de La Saussaye [1801-1876], élu en 1857 ; le professeur de Littérature étrangère à la Faculté des Lettres de Lyon Guillaume Heinrich [1829-1887], élu en 1869 ; Henri Hignard [1819-1893], élu en 1870 ; le professeur de philosophie à la Faculté des Lettres de Lyon Marin Ferraz [1820-1898] , élu en 1871.
En 1873, Henri Hignard fait une communication sur Les Peintures antiques relatives au mythe de Daphné, d’après Wolfgang Helbig.
En 1876, dans la séance publique du 23 décembre, un Rapport sur un livre de M. de La Saussaye, dédié à l’Académie : Les six premiers siècles littéraires de la ville de Lyon.
Paraît dans les Mémoires de l’Académie des Sciences, belles-lettres et art de Lyon. [Lyon : C. Riotor, 1876].
Louis de La Saussaye [1801-1878], membre de l’Académie des Inscriptions et belles-lettres [1845], et de l’Académie des Sciences, belles-lettres et art de Lyon, ancien bibliothécaire de la ville de Blois, a été recteur de l’Académie de Poitiers [1854], et de Lyon [1856].
Le 11 juillet 1877, Henri Hignard prononce un discours aux funérailles du mathématicien Théodore Dieu [1811-1877], professeur à la Faculté des Sciences de Lyon, membre de l’Académie impériale ses Sciences, des lettres et des arts depuis 1866. [Lyon : impr. de Riotor. In-8, 4 p., 1877].
En 1879, Henri Hignard lit un Mémoire : Quelques idées sur la Théogonie d'Hésiode, par M. H. Hignard [Lyon : Association typographique. In-8, 18 p., 1879]. Publié initialement dans les Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Cette brochure sera présentée à l’Académie des Inscriptions et belles-lettres, par son secrétaire perpétuel, le 21 février 1879.
En 1880, Henri Hignard lit à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, dans la séance du 9 mars 1880, un Rapport sur les lettres de Madame de Gérando [Lyon : Association typographique. In-8, 12 p., 1880]. Publié initialement dans les Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon [Volume 19].
Prononce l’éloge de G. A. Heinrich, lu à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, dans les séances du 13 décembre 1887 et des 10, 17 et 24 janvier 1888. Le texte fait l’objet d’un tiré à part : Notice biographique sur M. Heinrich, par M. H. Hignard, de l’Académie des Sciences, belles-lettres et arts de Lyon [Lyon : Association typographique. In-8, 67 p., 1888].
1876. CHAIRE DE LANGUE ET LITTÉRATURE LATINES.
En 1876, par un décret en date du 25 février, la chaire de Littérature ancienne de la Faculté des Lettres de Lyon est dédoublée en chaire de Langue et littérature latines et en chaire de Langue et littérature grecques.
Cette dernière, la chaire de Langue et littérature grecques, est confiée à Victor Clavel [1823-1902], ancien professeur au lycée impérial de Bourges, d’abord chargé de cours [1876-1878], puis titulaire [1878-1893], tandis que Henri Hignard se voit confier la chaire de Langue et littérature latines [1876-1880].
Henri Hignard reste en fonction jusqu’en 1880.
Il est remplacé, dans la chaire de Langue et littérature latines, par Léon Fontaine [1845-1912], maître de conférences de latin et de grec à la Faculté des Lettres de Grenoble [janvier 1879-novembre 1880], futur doyen [1889-1892], qui prononce sa leçon d’ouverture le 15 janvier 1881, sur les Origines de la satire latine.
Henri Hignard reçoit le titre de professeur honoraire le 30 octobre 1880.
1892. POÉSIES RELIGIEUSES.
En conformité avec l’éducation reçue dans son enfance et selon les mœurs dominantes de son temps concernant les personnes de sa condition sociale, à quoi s’ajoutent les conditions particulières de la vie lyonnaise profondément hostile au jacobinisme, Henri Hignard a toujours manifesté des sentiments religieux. L’influence de l’abbé Noirot n’a pas manqué de faire le reste.
Hignard contribue à Lyon à la création du cercle Ozanam. En février 1885, Henri Hignard publie Les Noces de Cana, dans la Revue lyonnaise [Année 5, tome 9, numéro 50]. En 1887, il prononce, à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon l’éloge de G. A. Heinrich, catholique militant.
Et vers la fin de sa vie, en 1892, publie un recueil de poésies religieuses sous le titre d’ Esquisses évangéliques [Lyon : A. Côte. In-18, 302 p., 1892].
1898. PUBLICATION POSTHUME.
En 1898, paraissent, posthumes : Lettres de l’École normale : 1838-1841. [Lyon : imprimerie de Mougin-Rusand. In-8, I-191 p., 1898].
DÉCORATION.
Officier de l’Instruction publique.
Chevalier de la Légion d’Honneur [14 août 1863] ;
c JJB, 12-2011