Charles Gouraud (1823-1876), distingué par l’Académie des Sciences morales et politiques

Essayiste au talent multiple, philosophe diplômé, pourfendeur de 1848, partisan du protectionnisme économique, auteur de nombreux ouvrages sur des pays européens, tenté par le roman, et même le théâtre, Charles Gouraud, volontiers moralisateur, mérite peut-être l’épithète d’ « auteur injustement oublié ».

Charles [Mathurin Claude] Gouraud [1823-1876]. Né le 20 octobre 1823, à Choisy-le-Roy [Seine, aujourd’hui Val-de-Marne] ; mort le 24 septembre 1876, à Palerme [royaume d’Italie].

Études à Paris au lycée Charlemagne.
En classe de troisième [1838-1839] reçoit, dans la séance d’août 1839, un premier accessit pour le thème latin, et un premier accessit pour le thème grec.
Licencié de la Faculté des Lettres de Paris [9 septembre 1843].
Études de Droit.

1844
CONCOURS SUR L’EXAMEN CRITIQUE DE L’ÉCOLE D’ALEXANDRIE.
Charles Gouraud reçoit, en avril 1844, une mention très honorable au cinquième concours de l’Académie des Sciences morales et politiques, proposé en avril 1841, sur l’Examen critique de l’école d’Alexandrie, prix remporté par Étienne Vacherot [1809-1897].

Il s’agissait du cinquième concours proposé, à l’initiative de Victor Cousin, le 24 avril 1841, comme prix du Budget, par la section de Philosophie de l’Académie des Sciences morales et politiques.
Les concours antérieurs avaient eu lieu en juin 1833 [Examen de la Métaphysique d’Aristote] ; en mars 1835 [Examen critique de l’Organum d’Aristote ] ; en novembre-décembre 1836 [Examen critique de la philosophie allemande] ; en juin 1838 [Examen critique du cartésianisme].

Le programme était défini de la manière suivante :

  1. Faire connaître, par des analyses étendues et approfondies, les principaux monuments de cette école depuis le II ème siècle de notre ère, où elle commence avec Ammonius, Saccas et Plotin jusqu’au VI ème siècle, où elle s’éteint, avec l’antiquité philosophique, à la clôture des dernières écoles païennes, par le décret célèbre de 529, sous le consulat de Décius et sous le règne de Justinien.
  2. Insister particulièrement sur Plotin et sur Proclus ; montrer le lien systématique qui rattache l’école d’Alexandrie aux religions antiques, et le rôle qu’elle a joué dans la lutte du paganisme expirant contre la religion nouvelle.
  3. Après avoir reconnu les antécédents de la philosophie d’Alexandrie, en suivre la fortune à travers les écoles chrétiennes du Bas-Empire et du Moyen Age, et surtout au XIVe siècle, dans cette philosophie qu’on peut appeler philosophie de la Renaissance.
  4. Apprécier la valeur historique et la valeur absolue de la philosophie d’Alexandrie.
    Déterminer la part d’erreur et la part de vérité qui s’y rencontrent, et ce qu’il est possible d’en tirer au profit de la philosophie de notre siècle.

Le rapport concernant les différents mémoires remis est établi par Jules Barthélemy-Saint-Hilaire [samedi 27 avril et samedi 4 mai 1844].
Le prix est décerné à Étienne Vacherot [1809-1897], directeur des études et maître de conférences à l’École normale, qui publiera en 1846-1851, les trois tomes de l’Histoire critique de l’École d’Alexandrie.

1846
CONCOURS SUR LA THÉORIE DE LA CERTITUDE.
Charles Gouraud obtient, en décembre 1846, la première mention honorable dans le concours de l’Académie des Sciences morales et politiques, proposé le 6 mai 1843, sur la Théorie de la certitude, prix remporté par Auguste Javary [1820-1852], régent de philosophie au collège de Libourne [Gironde].

Il s’agit du sixième concours, proposé en mai 1843.
Le programme était défini de la manière suivante :

  1. Déterminer le caractère de la certitude et de ce qui la distingue de tout ce qui n’est pas elle. Par exemple, la certitude et la plus haute probabilité se confondent-elles ?
  2. Quelle est la faculté ou quelles sont les facultés qui nous donnent la certitude ? Si l’on admet qu’il y a plusieurs facultés de connaître, en exposer avec précision les différences.
  3. De la vérité et de ses fondements. La vérité est-elle la réalité elle-même, la nature des choses tombant sous la connaissance de l’homme, ou n’est-elle qu’une apparence, une conception arbitraire ou nécessaire de notre esprit ?
  4. Exposer et discuter les plus célèbres opinions anciennes et modernes sur le problème de la certitude, et les suivre dans leurs conséquences théoriques et pratiques.
    Soumettre à un examen approfondi les grands monuments du scepticisme, les ouvrages de Sextus, de Huet, de Hume et de Kant.
  5. Rechercher quelles sont, malgré les attaques du scepticisme, les vérités certaines qui doivent subsister dans la philosophie de notre temps.

Une seconde mention honorable est accordée à Christian Bartholomès [1815-1856].

1848
DOCTORAT ÈS-LETTRES.
Charles Gouraud est docteur ès-lettres [Paris, 12 août 1848] avec une thèse en latin : Dissertatio de Carneadis philosophi academici vita et placitis, quam publice disceptandam proponit ad doctoris gradum promovendus Carolus Gouraud de Facultate litterarum parisiensi jam licenciatus [Parisiis : apud A. Durand, Bibliopolam. Via Dicta des Grès, 3. In-8, 72 p., 1848]. Notes en bas de pages.

La thèse, en latin, est dédiée à Philibert Damiron : < Viro doctissimo et amatissimo/ Philiberto Damiron/ Instituto franciae socio/ Magistro et fautori meo/ Grati animi pignus impar offerebam// Car. Gouraud >.

•https://books.google.fr/books/about/Dissertatio_de_Carneadis_philosophi_acad.html?id=rlwcoiyy3UcC&redir_esc=y

La thèse, en français, a pour titre : Histoire du calcul des probabilités depuis ses origines jusqu’à nos jours.
Éditée : Histoire du calcul des probabilités depuis ses origines jusqu’à nos jours, par Charles Gouraud, Docteur de la Faculté des Lettres de Paris. Avec une thèse sur la légitimité des principes et des applications de cette analyse.
[Paris : Librairie d’Auguste Durand, rue des Grès, 3. In-8, 148 p., 1848].
Avec en exergue, sur la page de titre une citation de Laplace : « Conservons avec soin, augmentons le dépôt de ces hautes connaissances, les délices des êtres pensants ».

La thèse, en français, est dédiée < À M. J. B. Royer/ À Mme Ve M. C. Royer/ À Mme J. B. Royer/ Hommage de reconnaissance filiale >.

  • https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k294041/f5.item

Le rapport de soutenance de thèse est signé Victor Leclerc, président du jury, en tant que doyen de la Faculté des Lettres de Paris.

1848
CONCOURS POUR L’AGRÉGATION DE PHILOSOPHIE DES FACULTÉS.
En tant que Ministre de l’Instruction publique [1er mars-28 octobre 1840], Victor Cousin [1792-1867] crée [ordonnance royale du mardi 24 mars 1840], auprès des Facultés « des agrégés, nommés au concours, capables de suppléer des professeurs absents ».

Charles Gouraud participe, en novembre 1848, au concours pour l’agrégation de philosophie des Facultés, dont le rapport sera rédigé le 6 décembre.
Un premier concours pour la philosophie avait eu lieu en septembre-octobre 1840 ; un deuxième concours en 1843. Le concours de novembre 1848 [qui commence le 15 novembre] est le troisième concours.

Ce jury de 1848, présidé par Victor Cousin [1792-1867], membre de l’Institut, Conseiller titulaire de l’Université, est composé de : Georges Ozaneaux [1795-1852], Inspecteur général ; Adolphe Garnier [1801-1864], professeur à la Faculté des Lettres ; Jules Barthélemy-Saint-Hilaire [1805-1895], membre de l’Institut, professeur au Collège de France ; Charles de Rémusat [1797-1875], membre de l’Institut, représentant du peuple.

Sur sept candidats, tous docteurs ès-lettres : Joseph Ferrari [1811-1876] ; Charles Gouraud [1823-après 1876] ; Paul Janet [1823-1899] ; Charles Jourdain [1817-1886] ; Charles Kastus (Waddington) [1819-1914] ; Antonin Rondelet [1823-1891] ; Auguste Véra [1813-1885] ; trois sont reçus : Charles Kastus (Waddington) ; Paul Janet ; Charles Jourdain.

Charles Kastus (Waddington) est classé premier et reçoit le titre d’agrégé près la Faculté des Lettres de Paris ; Paul Janet est classé second, et Charles Jourdain troisième. Ils reçoivent le titre d’agrégés auprès des Facultés des départements.

Charles Gouraud, l’un des sept candidats, a été défaillant au cours de la première épreuve.

1849
LE SOCIALISME DÉVOILÉ.
Charles Gouraud est en même temps l’auteur d’une brochure : Le Socialisme dévoilé. Simple discours, par Charles Gouraud.
[Paris : Auguste Durand. 6 rue des Grès, et chez tous les libraires. In-18, 36 p., 1849].

  • https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5727104d.texteImage

Traduction anglaise, en 1850 : < Socialism unmasked. A plain lecture. From the French of Charles Gourard {sic] [London : George Slater. 252 Strand. In-12, 76 p., 1850] >. Couverture illustrée pleine page. Préface.
Coquille sur le nom de l’auteur, sur la couverture et dans la Préface : Charles Gourard, au lieu de Charles Gouraud.

  • https://archive.org/details/socialism-unmasked-a-plain-lecture-from/page/14/mode/2up

Cette publication s’inscrit dans le très fort courant de réaction hostile à la Révolution de février 1848, courant qui s’exprime à la faveur de la répression sanglante des Journées de Juin [22-26 juin].
De nombreux publicistes apportent leur soutien sous forme de libelles, de brochures de contre-propagande, d’ouvrages théoriques, dénonçant socialisme et communisme.
L’Académie des Sciences morales et politiques s’est elle même mobilisée, en acceptant l’injonction de Cavaignac, avec la publication de dix-sept Petits Traités qui paraissent à partir de septembre 1848 < pour la défense des lois et des règles de l’ordre social menacées par de fausses et dangereuses doctrines >, signés par Victor Cousin ; Raymond Théodore Troplong ; Hippolyte Passy ; Philibert Damiron, etc..
Plus d’une cinquantaine de publications paraissent coup sur coup sur moins d’un an, avec notamment les signatures de quelques célébrités : Antoine Élisée Charbuliez ; Adolphe Franck ; Alphonse Grün ; Ernest Merson ; Adolphe Thiers.

1852
ARTICLES DANS LA REVUE DES DEUX-MONDES.
Charles Gouraud publie plusieurs articles dans la Revue des Deux-Mondes, sur différends pays européens : l’Italie, avec un article Rome sous le pontificat de Pie IX [1er janvier 1852] ; l’Angleterre, avec un article Tendances de l’économie politique en Angleterre et en France [15 avril 1852] ; l’Autriche, avec un article l’Autriche et le prince Schwarzenberg [1er mai 1852].

Charles Gouraud poursuivra sa collaboration avec la Revue des Deux-Mondes en 1857. Avec un article sur L’Italie, son avenir, ses partis et ses publicistes, 15 [janvier 1857].
Et un compte-rendu bibliographique des OEuvres inédites de Leibniz, publiées par M. Foucher de Careil.

1853
ESSAI SUR LA LIBERTÉ DU COMMERCE DES NATIONS.
Essai sur la liberté du commerce des nations ; examen de la théorie anglaise du libre-échange, par Charles Gouraud.
[Paris : A. Durand, Rue des Grès, 5. ; Amyot, Rue de la Paix ; Garnier, au Palais-Royal. In-8, 375 p., 1853] Table.

  • https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=mdp.39015035059164&seq=5

Charles Gouraud s’y oppose au libre-échange.

1854
HISTOIRE DE LA POLITIQUE COMMERCIALE DE LA FRANCE.
Histoire de la politique commerciale de la France et de son influence sur le progrès de la richesse publique, depuis le moyen-âge jusqu’à nos jours.
[Paris : Auguste Durand-Dentu. Deux volumes in-8., 388 +459 pp., 1854]. Table de matières.
Le premier tome traite le sujet du Moyen Age jusqu’au règne de Louis XV compris.

Volume 1.

  • https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=mdp.39015064473385&seq=9

Volume 2.

  • https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=mdp.39015064473393&seq=9

1856
HISTOIRE DES CAUSES DE LA GRANDEUR DE L’ANGLETERRE.
Histoire des causes de la grandeur de l’Angleterre depuis les origines jusqu’à la paix de 1763, par Charles Gouraud.
[Paris : Auguste Durand, Libraire. Rue des Grès, 7. In-8, 516 p., 1856]. Avant-Propos. Table des matières.

  • https://books.google.fr/books?id=RBdYAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

1857
NOUVEAUX ARTICLES DANS LA REVUE DES DEUX-MONDES.
Charles Gouraud avait déjà collaboré en 1852 à la Revue des Deux-Mondes, par trois articles.
Il reprend sa collaboration en 1857, avec un article d’Après le Rinnovamento de Gioberti et les Istorie de M. Ranalli [15 janvier 1857].

Et un compte-rendu bibliographique des OEuvres inédites de Leibniz, publiées par M. Foucher de Careil [15 mars 1857].
Charles Gouraud avait déjà en octobre 1855 publié un compte-rendu bibliographique des Elémens métaphysiques de Kant, traduits par M. J. Barni. [15 octobre 1855].

1859
LYSIS.
Lysis, histoire contemporaine.
[Paris : A. Durand. Libraire, Rue des Grès, 7. In-8, 426 p., 1859].

1862
CORNÉLIE.
Cornélie.
Paris : L. Hachette et Cie. In-8. 559 p., 1862.

En 1863, le roman Cornélie fait l’objet d’une longue recension élogieuse dans la Revue germanique et française [1863, tome vingt-septième].
https://books.google.fr/books?id=QgDOAAAAMAAJ&pg=PA368&lpg=PA368&dq=charles+Gouraud+corn%C3%A9lie&source=bl&ots=O_CO7tq2W6&sig=ACfU3U0VgeWLytp9ZX0YY-pCvPfmW4T_rA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjA88vyruiHAxXjRKQEHeL9JNY4UBDoAXoECB4QAw#v=onepage&q=charles%20Gouraud%20corn%C3%A9lie&f=false

1864
CÉLÉBRATION DE PHILIBERT DAMIRON.
Charles Gouraud rédige en 1864, deux ans après la mort de Philibert Damiron [1794-1862], survenue le 11 janvier 1862, < l’Introduction > au troisième volume [posthume] des Mémoires pour servir à l’histoire de la philosophie au XVIII ème siècle.
Les deux premiers volumes en ont été publiés par les soins de Damiron en 1858.
Ces trois volumes rassemblent les textes de douze Mémoires lus à l’Académie des Sciences morales, portant sur des philosophes du XVIII ème siècle.

Gouraud, dans cette introduction au troisième volume, témoigne de la dette qu’il a à l’égard de Philibert Damiron, à qui il avait en 1848, dédié sa thèse en latin sur Carnéade : « C’est ce volume qu’on vient, en quelques pages, présenter au public. De plus autorisés par la renommée et le talent auraient pu se charges de cette tâche. Mais celui qui trace ces lignes avait à la revendiquer un titre particulièrement pieux, en considération duquel on la lui a laissée. Il est le dernier né de la famille intellectuelle que l’enseignement de M. Damiron avait formée, et que, tant qu’il a été de ce monde, ses conseils et ses exemples ont soutenue. Il a paru y avoir quelque intérêt à ce que ce fût le plus récent écho de cette tradition modeste, mais sûre, des grandes doctrines de la philosophie, qui vînt en répéter une dernière fois les accents ».

Mémoires pour servir l’histoire de la philosophie au XVIII ème siècle, par Ph. Damiron. Membre de l’Institut. Tome troisième. Précédé d’une Introduction par Ch. Gouraud.
[Paris : Librairie philosophique de Ladrange, 39 rue Saint-André des Arts. In-8, 429 p., 1864]. Table générale des matières.

  • https://books.google.fr/books?id=860uAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

Ce troisième volume, après l’Introduction de Ch. Gouraud, contient le dixième mémoire de Philibert Damiron, sur Maupertuis [lu en 1857] ; le onzième mémoire sur Dumarsais [lu en 1859], le douzième mémoire sur Condillac [lu en 1861].
Et en Appendice, le Rapport à l’Académie des Sciences morales et politiques sur le concours relatif à l’Organum d’Aristote [novembre 1837], et le Rapport à l’Académie des Sciences morales et politiques sur le concours relatif à la Philosophie de Leibnitz [janvier 1860].

1865
LUDOVIC.
Ludovic, Comédie en cinq actes, en prose, par Charles Gouraud.
[Paris : Imprimerie de Dubusisson et Compagnie. 5 rue du Coq-Héron. In-12, XIV-170 p., 1865]. Préface [datée du 30 mai 1865].

Édition du texte d’une pièce refusée par le Comité de lecture des sociétaires de la Comédie Française, puis publiée par le journal La Gazette de France.
Charles Gouraud dénonce dans la Préface, la vogue contemporaine des < oeuvres d’imagination, romans, pièces de théâtre, etc., conçues dans le détachement le plus tranquille de tout préjugé moral. […] Il y a là un péril social, dont je le répète, tous les esprits réféchis s’émeuvent >.

  • https://books.google.fr/books?id=5RJdAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

1868
LES DESTINÉES.
Les Destinées : de l’Inégalité entre les hommes.
[Paris : A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie (Bruxelles). In-16, 307 p., 1868]. Note. Table des matières.
L’ouvrage est dédié : À la mémoire/ de /M. J. B. Royer/ Mon Oncle.

  • https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k15042647

1870
LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE ET LA DÉMOCRATIE.
La Société française et la démocratie [Paris & Bruxelles & Leipzig & Livourne : Librairie internationale A. Lacroix & Verboeckhoven & Cie. In-8, 368 p., 1870]. Table des matières.
Avec en exergue sur la page de titre : La démocratie est le plus solide des gouvernements, parce que c’est la majorité qui y domine, et que l’égalité dont on y jouit, fait chérir la constitution qui la donne. Aristote. De la Politique. Liv. VIII, chap. 6.

  • https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=uc1.$b266968&seq=9

1872
L’ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUE.
L’École de la République, par Charles Gouraud.
[Paris : A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie. In-18, 299 p., 1872].

  • https://books.google.fr/books?id=M4_40uJKlbIC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

Pièce de théâtre, en trois actes, suivie d’un Épilogue sous forme de lettres.

1876
LE PRÉTENDANT.
Le Prétendant de Charles Gouraud.
[Paris : Librairie internationale. A. Lacroix et Cie. Éditeurs. 13 rue du Faubourg-Montmartre. In8, 373 p., 1876]. Prologue.

  • https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54610176.texteImage

SOURCE.

  • http://data.bnf.fr/12460002/charles_gouraud/
  • https://www.idref.fr/033770255