La dédicace de « Changement de propriétaire » est très curieuse : « Pour le poulet du chaton et le chaton du poulet »
Continuer la lecture de « Wurmser, André (1899-1984), écrivain et journaliste »Ahrweiler, Alice, traductrice de Neruda
Cet exemplaire du tome 3 [les trois étoiles] de la traduction française du Chant Général [Canto general, 1950] par le poète chilien Pablo Neruda [1904-1973], parue en 1954, porte l’ex-libris de Jacques Grumbach, intellectuel, résistant lyonnais, membre du Parti communiste
Continuer la lecture de « Ahrweiler, Alice, traductrice de Neruda »Merle, Robert (1908-2004)
Le « romancier de littérature populaire » Robert Merle, angliciste, écrivain, homme de théâtre, essayiste, a consacré sa thèse de doctorat ès-lettres à Oscar Wilde.
Continuer la lecture de « Merle, Robert (1908-2004) »Marcenac, Jean (1913-1984)
Le poète Jean Marcenac publie le recueil La Marche de l’homme, composé en trois chants rédigés en 1946-1947, comme vingtième brochure d’une série publiée par Poésie 49, et éditée par Pierre Seghers.
Continuer la lecture de « Marcenac, Jean (1913-1984) »Jamati, Paul (1890-1960), un poète méconnu
Paul Jamati (1890-1960), poète français, traducteur et éditeur de poètes : René Ghil, A. Messein, 1928 ; Walt Whitman, Seghers, 1956 ; André Spire, Seghers, 1962.
Continuer la lecture de « Jamati, Paul (1890-1960), un poète méconnu »Cocteau, dédicace sur Thomas l’imposteur
Jean Cocteau (1889-1963). Le roman Thomas l’ Imposteur paraît chez Gallimard en 1922. Dans cette fiction le jeu du mensonge se transforme en drame.
Continuer la lecture de « Cocteau, dédicace sur Thomas l’imposteur »Portraits du début du XXe siècle
Ces cartes postales photographiques avec des groupes (ouvriers, soldats, familles, classes) étaient souvent envoyées à la famille ou à des amis.
Continuer la lecture de « Portraits du début du XXe siècle »
Scènes du début du XXe siècle
Scènes du début du XXe siècle sur des cartes postales des années 1900 : soldats belges, frontière franco-allemande, pêcheurs, bergères et danseuses.
Cassin, André François [1795-1853], et la première agrégation de philosophie
En 1825, a lieu la première « agrégation de philosophie » nouvelle manière. Il y a quatre reçus : Alexandre Gibon [1789-1871], Jean Saphary [1796-1865], Adolphe Félix Gatien-Arnoult [1800-1886], André François Cassin [1795-1853]. On trouve ici la carrière d’André François Cassin agrégé de la première heure. Continuer la lecture de « Cassin, André François [1795-1853], et la première agrégation de philosophie »
Les Inspecteurs de l’Académie de Paris au milieu du XIXe siècle
Au dix-neuvième siècle, une trentaine de personnalités occupent à un moment de leur carrière, la fonction d' Inspecteurs de l'Académie de Paris. C'est quelquefois une récompense, le plus souvent un tremplin, pour d'autres fonctions plus importantes : rectorats de grandes d'académies, Inspection générale. Continuer la lecture de « Les Inspecteurs de l’Académie de Paris au milieu du XIXe siècle »
L’éclectisme de Cousin et l’unité des contraires chez Hegel
A la suite de sa première rencontre avec Georg Wilhelm Friedrich Hegel [1770-1831], à Heidelberg, en septembre 1817, le jeune Victor Cousin [1792-1867] revient d'Allemagne enthousiaste : « J'avais, dit-il, trouvé l'homme qui me convenait ». Auguste Ott [1814-1903] montre pourtant, un des premiers, que l'éclectisme de Cousin n'est qu'un hégélianisme affadi. Continuer la lecture de « L’éclectisme de Cousin et l’unité des contraires chez Hegel »
Willm, Joseph (1792-1853) et le troisième concours sur la Philosophie allemande
En avril 1845, Joseph Willm, alors qu'il est Inspecteur de l'Académie de Strasbourg, obtient le prix de l'Académie des Sciences morales et politiques [prix du Budget] sur l'Examen critique de la philosophie allemande. Le sujet avait été proposé par Victor Cousin dès novembre-décembre 1836. Presque neuf ans, délai anormalement long, séparent donc le lancement du concours avec la déclaration des résultats. Continuer la lecture de « Willm, Joseph (1792-1853) et le troisième concours sur la Philosophie allemande »
Naudé, Extrait de Jugement de tout ce qui a esté imprimé contre le Cardinal Mazarin, XVIIe s
Recueil manuscrit de notes et de citations extraites de l’ouvrage où Gabriel Naudé, bibliothécaire de Mazarin, met en scène un dialogue entre le libraire Saint-Ange et l’imprimeur Mascurat.
Moncourt, Edme (1822-1861), normalien, latiniste, professeur et traducteur
Prix d'honneur de rhétorique au concours général de 1841, Edme Moncourt, reçu major à l'École normale [1842], major à l'agrégation des lettres [1845] achève sa carrière universitaire comme professeur de seconde à Paris, au lycée Henri-IV. Continuer la lecture de « Moncourt, Edme (1822-1861), normalien, latiniste, professeur et traducteur »
Guillemin, Jean Jacques (1814-1870), une longue carrière de recteur d’Académie
Ancien élève de l'École normale [1834], agrégé [1844], docteur ès-lettres [1847] sa vie professionnelle se dessine comme celle d'un professeur d'Histoire dans un lycée de province puis de Paris, ou même à l'Université. Mais, en 1850, il devient le plus jeune des recteurs, en étant nommé recteur départemental de la Corrèze. Il va rester presque vingt ans dans la carrière rectorale. Successivement la Corrèze, la Meurthe, l'Ille-et-Vilaine, Douai, Nancy. Continuer la lecture de « Guillemin, Jean Jacques (1814-1870), une longue carrière de recteur d’Académie »
Jugement consulaire, 1730
{mosimage}Jugement consulaire daté du 26 février 1730 : « Les juges consuls des marchands, établis par le Roy notre Sire à Poitiers, jugeant en dernier ressort jusqu’à la somme de cinq cent livres…«
Guyau, J’apprends à écrire, 1902
{mosimage}Du philosophe français Jean Marie Guyau (1854-1888) paraît en 1893 sa « Méthode Guyau. Lecture par l’écriture » (Paris, A. Colin. trois cahiers in-4, 1893). Le premier cahier : J’apprends à écrire ; le deuxième cahier : J’écris mieux ; le troisième cahier : Je sais écrire. Ce livre, posthume, fait suite à trois autres ouvrages de Guyau consacrés, depuis 1875, à la lecture.
Continuer la lecture de « Guyau, J’apprends à écrire, 1902 »
Lemoine, Albert (1824-1874), à la jonction de la psychologie et de la physiologie
Albert Lemoine parcourt sans encombre toutes les étapes d'une carrière universitaire réussie : professeur de lycée en province puis à Paris, professeur de philosophie à la Faculté des Lettres à Nancy puis à Bordeaux, maître de conférences à l'École normale supérieure. Mais, bien que lauréat de l'Académie des Sciences morales et politiques, ne parvient pas, malgré cinq tentatives, à se faire élire. Continuer la lecture de « Lemoine, Albert (1824-1874), à la jonction de la psychologie et de la physiologie »
Ozaneaux, Georges (1795-1852), de l’École normale à l’Inspection générale
Sa formation initiale le conduit à l’enseignement, en province, puis à Paris. Et à de hautes fonctions administratives, du rectorat à l’Inspection générale, jusqu’à devenir conseiller de l’Université. Auteur d’un manuel de philosophie, d’un dictionnaire de français-grec, et de livres d’histoire, il ne dédaigne pas la carrière des lettres, publie de la poésie et se fait jouer avec succès au théâtre royal de l’Odéon.
Heine, un reportage à l’Académie des Sciences morales et politiques
Enthousiasmé par la Révolution de Juillet, le poète allemand Henri Heine [1797-1856] s'installe en France fin mai 1831. Il y restera jusqu'à sa mort, en février 1856. Observateur passionné, spirituel et caustique de la société française, il est un temps correspondant de l'Augsbürger Allgemeine Zeitung [Gazette universelle d'Augsbourg]. Continuer la lecture de « Heine, un reportage à l’Académie des Sciences morales et politiques »
Bonaventure Giraudeau (1697-1774). Histoires et paraboles. Bibliographie.
Auteur en latin d’une Introduction à la langue grecque [1739], d’ouvrages scolaires et d’un Abrégé de grammaire hébraïque [1758], le Père Bonaventure Giraudeau (1697-1774), de la Compagnie de Jésus, publie à Paris, en 1766, sans nom d’auteur : Histoires et paraboles.
La Logique d’Aristote mise au concours
En 1835, pour la deuxième fois, Aristote est mis à l'honneur par l'Académie des Sciences morales et politiques. La section de Philosophie, sur la proposition de Victor Cousin, a en effet donné pour thème de concours : l'Examen critique de l' Organum d'Aristote. Le prix sera remis en novembre 1837, à Jules Barthélemy Saint-Hilaire [1805-1895], qui a entrepris parallèlement le considérable travail de traduire la totalité des textes d'Aristote qui nous sont parvenus. Continuer la lecture de « La Logique d’Aristote mise au concours »
Histoires et paraboles du P. Bonaventure, 1815
Publié par le père jésuite Bonaventure Giraudeau (1697-1774), auteur de nombreux livres scolaires se rapportant à l’hébreu et au grec, cet ouvrage d’édification religieuse est plus particulièrement destiné aux enfants sages.
Continuer la lecture de « Histoires et paraboles du P. Bonaventure, 1815 »
Le premier concours de philosophie de l’Académie des Sciences morales
L'Académie des Sciences morales et politiques, dès sa reconstitution en octobre 1832, veille à renouer avec sa tradition de concours richement dotés, pour chacune de ses cinq sections : Philosophie ; Morale ; Législation, droit public et jurisprudence ; Économie politique et statistique ; Histoire générale et philosophique. On trouvera ci-dessous, les résultats du premier concours de philosophie sur Aristote.
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Francisque Bouillier (1813-1899), historien de la philosophie, bibliographie
Son "Histoire de la philosophie cartésienne" (1854) est encore rééditée de nos jours. Mais à côté de cette oeuvre d'histoire de la philosophie, il existe presque deux cents interventions, discours, brochures, rapports, mémoires, ouvrages, tirés à part. Cette bibliographie s'efforce d'en rendre compte.
Continuer la lecture de « Francisque Bouillier (1813-1899), historien de la philosophie, bibliographie »
Corrard, Charles [1822-1866], maître de conférences à l’École normale
Une carrière classique, de différents postes dans des collèges de province à la Maîtrise de conférences à l'École normale supérieure. De l'enseignement des humanités et de la rhétorique à celui de la littérature française.
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Louis de Fontanes [1757-1821], ou l’éducation à l’ombre du Trône et de l’Autel
L'Université impériale prévue dans le projet de loi du 10 mai 1806, se met en place à partir du décret du 17 mars 1808. Parmi les 144 articles, sont précisés les ordres des établissements [Faculté, lycée, collège, etc.], la nature des diplômes [baccalauréat, licence, doctorat], le découpage territorial en Académies [calqué sur l'implantation et le ressort des cours d'Appel].
Continuer la lecture de « Louis de Fontanes [1757-1821], ou l’éducation à l’ombre du Trône et de l’Autel »
Bareste, Eugène (1814-1861), du saint-simonisme à l’édition populaire.
Dans sa jeunesse, Eugène Bareste manifeste publiquement son attachement au saint-simonisme. Douze ans plus tard, il est le gérant d'un journal né dans le mouvement révolutionnaire de février 1848, et portant fièrement pour un peu plus de trois ans, le titre de "La République". Mais en même temps c'est un publiciste qui exploite la crédulité publique avec une série d'Almanachs, et d'opuscules, placés sous le patronage farfelu de Nostradamus. Continuer la lecture de « Bareste, Eugène (1814-1861), du saint-simonisme à l’édition populaire. »
Grivot, Félix (1793-1879), l’un des quatre-vingt-six petits recteurs départementaux
Le parcours est classique. De formation scientifique, il est pendant plus de vingt ans enseignant de mathématiques ou de physique. Puis, Inspecteur d'Académie pendant seize ans, la loi Falloux lui permet d'être pendant trois ans recteur départemental de la Charente.
Continuer la lecture de « Grivot, Félix (1793-1879), l’un des quatre-vingt-six petits recteurs départementaux »
Joseph Guichemerre (1794-1870), normalien, professeur, poète et administrateur
La carrière de Joseph Guichemerre, docteur ès-lettres [1817], puis agrégé des lettres [1822] est typique de celles des normaliens, qui peuvent être tout à la fois enseignants, administrateurs [principal, inspecteur, recteur], tout en restant, pour le plaisir, de distingués hellénistes. Continuer la lecture de « Joseph Guichemerre (1794-1870), normalien, professeur, poète et administrateur »
La mort de Jules Helleu, normalien latiniste, 1874
Le 18 octobre 1874, Jules Helleu (1824-1874), normalien de 1843, meurt en son domicile parisien. Professeur de quatrième au lycée Condorcet, où une dizaine d'années plus tôt il était encore élève, on lui doit plusieurs éditions scolaires d'auteurs grecs, latins et français : Aristophane, Lucrèce, Cicéron, Claude Lancelot, Jean de La Bruyère.
Continuer la lecture de « La mort de Jules Helleu, normalien latiniste, 1874 »
Eugène Thionville (1821-1858), normalien, censeur des études à Poitiers
Comme il arrive souvent dans les récits biographiques concernant des anciens élèves de l’École normale, les fonctions administratives succèdent aux fonctions pédagogiques. Séquence qui s’explique, par la santé fragile de tel ou tel, lorsque l’administration veille à substituer aux fatigues de l’enseignement la charge supposée plus légère de l’administration. Continuer la lecture de « Eugène Thionville (1821-1858), normalien, censeur des études à Poitiers »
Joseph Guibout (1827-1873), auteur d’ouvrages d’histoire pour la jeunesse
Ancien élève de l'École normale [1850] Joseph Guibout croise deux activités, celle, classique, d'un professeur d'histoire enseignant dans plusieurs lycées, et celle, plus exceptionnelle pour un normalien, d'un auteur d'ouvrages de vulgarisation historique, dans une collection intitulée Bibliothèque morale de la jeunesse, placée expressément sous la protection de l'Église catholique. Continuer la lecture de « Joseph Guibout (1827-1873), auteur d’ouvrages d’histoire pour la jeunesse »
Louis Morand (1819-1866), la simple carrière administrative d’un normalien
La carrière de Louis Morand de déroule de manière assez classique. Après avoir réussi le concours d'entrée de l'Ecole normale, il part avec sa licence enseigner en province. Rappelé à l'Ecole pour y devenir surveillant, il réussit l'agrégation de grammaire, et, en tant que censeur puis proviseur, assure tous les deux ou trois ans un nouveau poste en province.
Continuer la lecture de « Louis Morand (1819-1866), la simple carrière administrative d’un normalien »
Alphabet de la sainte messe, 1852
Ketmie, Nopal, Ulmaire, Witsenia, Ximénesia, Yèble, voilà quelques mots rares employés dans un alphabet qu’on imagine pourtant destiné à des enfants de cinq ou six ans qui apprennent à lire. Comprenne qui pourra, aucun rapport avec l’initiation religieuse en 24 tableaux pour se familiariser avec le déroulement de la messe.
Continuer la lecture de « Alphabet de la sainte messe, 1852 »
Almanach prophétique, pittoresque et utile pour 1850
Cet opuscule bien modeste s’apparente à cette vaste littérature de colportage qui depuis le début du dix-septième siècle s’épanouit sur près de trois cents ans. L’ Almanach paraît sans nom d’auteur. Mais qu’importe, il revendique nettement la notoriété de ses illustrateurs, : Gavarni, Daumier, Trimolet, Vernier, Geoffroy.
Continuer la lecture de « Almanach prophétique, pittoresque et utile pour 1850 »
Choquet, Les dix Nouvelles, ou les jeunes personnes, 1822
Cinq nouvelles dans le premier tome, cinq nouvelles dans le deuxième tome, et voilà un titre tout trouvé, pour un livre édifiant d'éducation morale, destiné à la jeunesse, comme il en paraît beaucoup sous la Restauration. Tout cela respire un parfum d'honnêteté chrétienne. Les illustrations témoignent aussi d'une mode décente, où les femmes sous leurs vastes capelines portent pelisses, robes, châles et aumônières. Continuer la lecture de « Choquet, Les dix Nouvelles, ou les jeunes personnes, 1822 »
Auguste Daunas [1814-1850], un normalien spécialiste de Plotin
Dans une carrière, relativement brève, Auguste Daunas inscrit son nom dans l'histoire de la philosophie, grâce à sa thèse française, rédigée en 1848, ayant pour titre : Études sur le mysticisme. Plotin et sa doctrine, publiée à compte d'auteur. Cette thèse est rééditée plus de cent-trente ans plus tard par l'éditeur allemand Scientia Verlag. Continuer la lecture de « Auguste Daunas [1814-1850], un normalien spécialiste de Plotin »
Bascou (P. Auguste) et la chaire de Littérature à Montpellier
La Faculté des Lettres de Montpellier, créée en 1809 dans le cadre de l'Université impériale, supprimée en 1815 par la Restauration, est rétablie par une ordonnance royale de Louis-Philippe, le 24 août 1838. P. A. Bascou, ancien élève de l'École normale [1819], docteur ès-lettres [Toulouse, 1838] est le premier titulaire de la chaire. Continuer la lecture de « Bascou (P. Auguste) et la chaire de Littérature à Montpellier »
Les Fleurs de l’éloquence, 1842
Anthologie consacrée à l'éloquence avec des textes extraits de la littérature française dans une belle reliure typique du XIXe siècle, publiée par Mame. Continuer la lecture de « Les Fleurs de l’éloquence, 1842 »
Jugement d’un ancien sur Henri Bergson
Emmanuel Joyau [1850-1924], professeur de philosophie à la Faculté des Lettres de Clermont, a une cinquantaine d'années quand il a à apprécier la portée d'un certain normalien et agrégé de philosophie du nom d'Henri Bergson [1859-1941], qui, quinze ans plus tôt a été chargé de conférences de philosophie [1884-1887] à l'Université de Clermont. Continuer la lecture de « Jugement d’un ancien sur Henri Bergson »
La mort de Frédéric Ozanam (1813-1853)
Intellectuel catholique, second titulaire, après Claude Fauriel, de la chaire de Littérature étrangère à la Faculté des lettres de Paris [1844-1853], Frédéric Ozanam est une figure dominante de l'action menée contre la pauvreté par la Société Saint-Vincent de Paul, dont il est le créateur en 1833. Continuer la lecture de « La mort de Frédéric Ozanam (1813-1853) »
La mort de Nicolas Malebranche [1638-1715]
Philosophe cartésien et théologien, Nicolas Malebranche, né le 5 août 1638, à Paris, est mort dans la nuit du 13 octobre 1715, à l'âge de soixante-dix sept ans, à l'infirmerie de la maison professe de l'Oratoire, de la rue Saint Honoré, à Paris. L'abbé Émile Antoine Blampignon, [1830-1908], dans les premières pages de sa thèse de doctorat [Paris, 1862], consacrée à la vie privée de Malebranche, rapporte ses derniers moments. Continuer la lecture de « La mort de Nicolas Malebranche [1638-1715] »
Pierre Daunou, au collège de France, critique de Victor Cousin
En mai 1828, le thème de « la philosophie de l'histoire » est évoqué en France par le philosophe Victor Cousin [1792-1867], dans la chaire d'Histoire de la philosophie moderne à la Faculté des Lettres de Paris. Mais cet enseignement, teinté d'hégélianisme, est critiqué par l'historien Pierre Daunou [1761-1840] titulaire de la chaire d'Histoire et morale au collège de France [1819-1830]. Continuer la lecture de « Pierre Daunou, au collège de France, critique de Victor Cousin »
Francisque Bouillier : une dédicace à V. Cousin, hors du commun
En 1854, Francisque Bouillier, professeur de Philosophie, depuis 1839, à la Faculté des Lettres de Lyon, qui s'est fait jusqu'alors une réputation de spécialiste de la philosophie allemande [Kant, Fichte], fait paraître, en deux volumes de plus de mille deux cents pages, une Histoire de la philosophie cartésienne. Il dédicace l'ouvrage à son maître et mentor Victor Cousin [1792-1867], alors âgé de soixante-deux ans. Continuer la lecture de « Francisque Bouillier : une dédicace à V. Cousin, hors du commun »
Platon, Œuvres éditées par V. Cousin
L’édition de la traduction des Œuvres de Platon, commencée par V. Cousin en 1822 se poursuit jusqu’en 1840. Elle se compose de treize tomes in-octavo, édités à Paris : d'abord chez Bossange frères, de 1822 à 1827 inclus, pour les tomes un, deux, trois, quatre, cinq ; puis chez Pichon et Didier, en 1831 et 1832, pour les tomes six, sept, huit ; enfin chez Rey et Gravier, de 1833 à 1840, pour les tomes neuf, dix, onze, douze, treize. Le tout formant plus de cinq mille pages. Continuer la lecture de « Platon, Œuvres éditées par V. Cousin »
Esprit français et philosophie allemande
Immanuel Hermann von Fichte [1796-1879], professeur de philosophie à l'Université de Tubingen, fils de Johann Gottlieb Fichte [1762-1814], publie en 1835 un petit écrit se rapportant en partie à l'esprit français et à la philosophie allemande, qui dit-il, avec humour, en s'adressant aux français dix ans plus tard " n'est vraisemblablement pas arrivé jusque chez vous ". Aussi il en reprend un passage qu'il cite plus tard dans l'Introduction à la traduction française, faite en 1845, par Francisque Bouillier de la : Méthode pour arriver à la vie bienheureuse.
Continuer la lecture de « Esprit français et philosophie allemande »
Guizot et le rétablissement de l’Académie des Sciences morales et politiques
Le 26 octobre 1832, une ordonnance royale, signée Louis-Philippe, restaure la classe des Sciences morales et politiques, fondée initialement en 1795 par la Convention, et supprimée par Napoléon, premier consul, en 1803. Dans le troisième tome de ses Mémoires pour servir à l'histoire de mon temps [8 volumes, 1858-1867], François Guizot [1787-1874], qui contresigne cette ordonnance, rapporte le rôle décisif qu'il a joué pour ce rétablissement. Continuer la lecture de « Guizot et le rétablissement de l’Académie des Sciences morales et politiques »
Damiron juge le Descartes de Francisque Bouillier
Le 3 et 10 avril 1841, l’historien de la philosophie Jean Philibert Damiron [1764-1862], au nom de la section de Philosophie de l’Académie de Sciences morales et politiques, lit le Rapport concernant les manuscrits se rapportant au Concours de juin 1838 : Examen critique du cartésianisme.
Il consacre une partie de son analyse au texte de Francisque Bouillier [1813-1899], qui sera, avec l’essayiste Jean Bordas-Demoulin [1798-1859], l’un des deux lauréats. Continuer la lecture de « Damiron juge le Descartes de Francisque Bouillier »
Joseph Willm : notice nécrologique de Hegel (1770-1831)
Le lundi 14 novembre 1831, dans l’après-midi, Georg Wilhelm Hegel meurt à Berlin, vers cinq heures de l’après-midi, dans son appartement du Kupfergraben, dans sa soixante-deuxième année. Quelques semaines plus tard, Joseph Willm [1792-1853], professeur à Strasbourg, rédige en français une notice nécrologique sur Hegel, pour le trente-troisième numéro de la Nouvelle Revue germanique. Continuer la lecture de « Joseph Willm : notice nécrologique de Hegel (1770-1831) »