Étienne, Louis (1813-1875), recteur de l’académie de Besançon (1874-1875)

Étienne, Louis (1813-1875) a suivi un parcours classique [agrégation en 1841 ; doctorat ès-lettres en 1849] avec le passage des fonctions enseignantes [Moulins ; Rennes ; Versailles ; Paris] à des fonctions administratives d’autorité comme recteur [Chambéry ; Besançon].

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Olleris, Alexandre, historien du pape Gerbert, premier pape français

Agrégé d’histoire [1834], docteur ès-lettres [1841], doyen de la Faculté des Lettres de Clermont-Ferrand [1854], Alexandre Olleris a laissé son nom à la publication inédite des Oeuvres de Gerbert, né à Aurillac vers 938 et décédé à Rome en 1003, premier pape français sous le nom de Sylvestre II.

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Maugras, une philosophie religieuse, monarchique et nationale

C’est dans l’ « Avis » qu’il publie en tête de son Cours de philosophie, édité en 1822, que Jean Baptiste Maugras [1762-1830] brocarde, sans le nommer, le jeune philosophe à la mode, de trente ans : un certain Victor Cousin.
Il se moque de l’importation, « par d’autres », de systèmes philosophiques exotiques [sic]. Et revendique quant à lui la fierté d’exprimer une philosophie religieuse, monarchique et nationale.

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Boutan, Jean (1827-1880), membre de l’École française d’Athènes

Le séjour de deux ans à l’École d’Athènes, de 1854 à 1856, constitue une sorte de parenthèse enchanteresse dans la carrière de Jean Boutan, normalien, agrégé des lettres, carrière essentiellement consacrée à l’enseignement de la rhétorique dans un lycée de province.

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Lagrave, Pierre (1752-1828), de l’enseignement des mathématiques au provisorat

Pierre Lagrange fait partie de cette centaine d’enseignants amenés à quitter leurs carrières scientifiques ou littéraires pour assumer ces nouvelles fonctions d’autorité [provisorat ; censorat] pensées comme définitivement nécessaires pour encadrer fermement les lycées d’inspiration napoléonienne.

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Ribout, Jean (1799-1854), professeur de lettres à Paris au lycée Louis-le-Grand

Plus encore que le statut d’ancien élève de l’École normale, ou même la double agrégation [grammaire et lettres], le fait d’être, à l’origine, ancien élève de Louis-le-Grand facilite la nomination, en fin de carrière, vers le prestigieux établissement parisien.

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Drevet, A. (1776-1846), censeur des études pendant un quart de siècle à Henri-IV

A. Drevet poursuit sans encombre, dans la capitale, sa carrière d’enseignant et surtout de censeur des études, sous les différents régimes qui se succèdent : République, Empire, Restauration. Obtient même de surcroît une sorte de sinécure en devenant en 1814 un des conservateurs de la Bibliothèque de Sainte-Geneviève.

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Boegert, Jean Baptiste (1793-1831), directeur de la « petite Sorbonne » de Molsheim.

Formé à Paris, au Séminaire de Saint-Sulpice, professeur de philosophie au collège royal de Strasbourg, l’abbé Jean Baptiste Boegert est choisi par l’évêque pour être le premier directeur de l’École des Hautes études théologiques créé en 1827.

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Dumaige, Louis (1810-1864), un passage classique des fonctions d’enseignement à la plus haute fonction d’autorité, l’Inspection générale

Recteur d’académies départementales entre 1850 et 1854, Louis Dumaige, ancien élève de l’École normale [1827], agrégé des lettres [1830] est promu dans les fonctions d’Inspecteur général de l’enseignement secondaire [1863].

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Ohmer, Auguste (1821-1898), de maître d’études en province à proviseur parisien

La double qualification [École normale, agrégation de grammaire] permet à Auguste Ohmer au bout de vingt ans d’enseignement de passer à une fonction d’autorité [censeur, proviseur]. La nomination à Versailles ouvre la voie vers Paris et le prestigieux lycée Charlemagne.

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Formage, Jacques Charles César (1749-1808), professeur et poète à ses heures.

Jacques Charles César Formage (1749-1808), c’est toute une vie autour de Rouen, traversant sans problème la Révolution française, et où l’habileté poétique se met sans scrupule au service des orientations politiques du jour. Tout en accomplissant au quotidien la tâche d’enseigner les langues anciennes, et plus particulièrement le latin.

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Baillot, Pierre (1752-1815), professeur de Littérature à la Faculté des Lettres de Dijon

Avant même d’être professeur de Belles-Lettres à École centrale du département de la Côte d’Or, Pierre Baillot met son talent d’orateur au service de la Société populaire de Dijon, qui se crée au moment de la Révolution française. Sa carrière, qui se déroule pour l’essentiel sous l’Empire, culmine comme Professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Dijon.

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Gandon (1803-1844), Armand Félix, enseignant puis censeur des études

Simple bachelier ès-lettres, après un début modeste comme maître de pension dans la capitale, Armand Félix Gandon assure des fonctions d’autorité dès l’âge de trente-trois ans, comme censeur des études à Auch et à Rodez. Sa carrière fut interrompue par un décès prématuré à quarante-et-un ans.

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Le Priol, abbé Constantin Julien (1763-1849), un recteur sous la Restauration

Prêtre émigré, ce qui donne confiance aux autorités universitaires de l’époque, l’abbé Le Priol, quittera des fonctions enseignantes à Strasbourg, pour devenir proviseur à Pontivy [1808], puis à Rouen [1810], et finalement recteur de l’académie de Rennes [1816-1822].

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Giffard, Jean Marc (1795-1882), second agrégé de la première agrégation de grammaire, à Caen en 1821

Ancien élève de l’École normale [1815], agrégé de grammaire [1821], la carrière de Jean Marc Giffard au sein de l’Université, se déroule selon le schéma classique d’un enseignant au sein d’un collège royal.

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Hahn Aloïs (1759-1821), principal de l’Athénée royal de Bruxelles

Aloïs Hahn fait partie de ces quelques cent cinquante personnalités engagées momentanément dans la vaste entreprise pédagogique du gouvernement de la Convention, puis de l’Université impériale, conduite par la France, de 1797 à 1814, dans les départements annexés de la Belgique.

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Roux, Emmanuel (1819-1879), professeur de Littérature ancienne à Grenoble

L’un des sept membres de la première promotion de l’École française d’Athènes, Emmanuel Roux obtient à son retour, après un séjour exceptionnel de trois ans, un poste de professeur de Littérature ancienne à la Faculté des Lettres d’Aix, récemment recrée.

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Bataillé, abbé Charles François Jean (1792-1868), recteur de l’académie départementale des Vosges

Aumônier, puis professeur de philosophie [Nancy ; Strasbourg], Charles François Jean Bataillé, après son doctorat [1834] est nommé professeur à la Faculté des Lettres de Strasbourg, puis culmine sa carrière en devenant recteur à Épinal [1850].

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Beauregard, Honoré (1770-1837), ancien élève de la première École normale de l’an III

Sa carrière universitaire, se développant dans sa région d’origine [Bourg-en-Bresse, puis Lyon], s’inscrit dans le droit fil de sa formation accélérée, où il bénéficie à Paris, au sein de l’École normale, d’un enseignement révolutionnaire visant à se former à l’enseignement.

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Gattel, Claude Marie (1743-1812), professeur célébré par Stendhal, son ancien élève

Des cent quatre Écoles centrales, décidées par la Convention, qui ont fonctionné entre 1796 et 1803, celle de l’Isère [Grenoble] se fait encore aujourd’hui une place à part grâce à l’abbé Claude Marie Gattel, son professeur de Grammaire générale.

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Beyts, Pierre (1761-1811), censeur des études au lycée impérial de Gand

La carrière de Pierre Beyts (1761-1811) témoigne des échanges entre la Belgique et la France, instaurés au cours de la Révolution française, à la suite de l’annexion des Pays-Bas autrichiens. Avec ses conséquences sur le plan de l’Instruction publique, avec la création des Écoles centrales puis des Lycées.

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Felice, Charles Frédéric de (1775-1809), pasteur protestant, professeur de belles-lettres

Compte-tenu de l’importance de la communauté protestante dans cette région, c’est exceptionnellement un pasteur protestant, et non un catholique, qui est choisi comme enseignant de lettres à l’École centrale, puis au lycée de Metz, en Moselle.
Choix apprécié, comme en témoignent tous les éloges prononcés à son décès [Le Publiciste du 19 juin 1809 ; Le Journal des arts, des sciences et de la littérature].

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Provotelle, Auguste (1849-1890), proviseur du lycée de Mont-de-Marsan

Normalien de la rue d’Ulm [1869], agrégé de grammaire [1873], agrégé des lettres pour les classes supérieures [1879] Auguste Provotelle, quitte au bout de vingt ans ses premières fonctions enseignantes pour assurer une fonction d’autorité comme proviseur. Mais il décède trop jeune, à quarante et un ans, pour obtenir le plein déploiement de sa carrière.

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Raynal Pierre (1755-1833), proviseur du lycée de Nîmes

Au sein des grands bouleversements de la Révolution française, des vocations enseignantes se maintiennent. Puis, selon l’usage, beaucoup, sous l’effet des promotions de carrière, se transforment en fonctions d’autorité. C’est le cas de Pierre Raynal, bénédictin, professeur de latin, de philosophie, censeur et finalement proviseur.

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De Guerle (1766-1824), premier titulaire de la chaire d’Éloquence française à la Faculté des Lettres de Paris

De précoces et charmantes productions poétiques à l’imitation des Anciens ; des engagements politiques successifs, proclamés d’abord fièrement en faveur de la Monarchie, puis le ralliement tacite au Consulat et à l’Empire forment l’entrelac qui garantit le succès de la carrière de Jean Nicolas Marie de Guerle, tout à la fois consacrée aux belles-lettres et à l’enseignement ainsi qu’à des fonctions d’autorité dans l’Université maintenues à la Restauration.

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Dubruel, Pierre Jean Joseph (1760-1828), inspecteur général des études

La carrière politique de Pierre Jean Joseph Dubruel commencée sous le Directoire prolonge la première orientation acquise par la transmission familiale de la charge juridique de Conseiller du Roi. Elle se prolonge par un siège de député de l’Aveyron, le département d’origine, obtenu, sous la Restauration, dans le cadre du suffrage censitaire, sélectionnant les électeurs et les élus les plus fortunés. Parallèlement se déploie une carrière universitaire, Dubruel passant de la position de proviseur à celle, très sélective, d’Inspecteur général des études

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Emond, Gustave (1797-1852), trente ans à Louis-le-Grand

La vie de Gustave Emond se déroule toute entière à Paris, au quartier latin, entre les murs du Lycée Impérial, puis collège royal Louis-le-Grand, au 123 de la rue Saint-Jacques. D’abord comme élève, puis, dans une lente progression, comme maître d’études, maître élémentaire, sous-directeur, et enfin censeur des études. Sans subir, semble-t-il, les violents contre-coups des changements politiques de l’époque : Empire, Restauration, Cents-jours, Révolution de 1830.

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Margnier d’Aubonne (1773-1826), inspecteur d’académie à Besançon

Après la Révolution française, la réorganisation progressive de l’Instruction publique, avec les Écoles centrales [25 février 1795], puis la création des lycées [1er mai 1802], et enfin la mise en place de l’Université impériale [10 mai 1806] nécessite le recrutement d’un important personnel, soit pour l’enseignement, soit pour l’encadrement, autour de cinq cents personnes.

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