Daireaux, Nicolas François Charles, proviseur du lycée Charlemagne (1759-1836)

A cheval entre le XVIIIe et le XIXe siècle, Charles Daireaux quitte assez vite la fonction enseignante pour assumer des fonctions d'autorité. Par la suite, il passe sans encombre la période heurtée de la Révolution française, quittant la position de principal du collège d'Harcourt [1790-1793] pour devenir, en 1811, le troisième proviseur du lycée Charlemagne.

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Les docteurs ès-lettres en 1848

Il y a quinze doctorat ès-lettres, délivrés en 1848 : onze par la Faculté des Lettres de Paris ; un par Aix [Faculté des Lettres créée en 1846] ; un par Bordeaux ; deux par Strasbourg. Le prestige de Paris est tel que, pour le curriculum vitae d'un universitaire, une thèse obtenue à Paris est censée créer un avantage pour le déroulement ultérieur de la carrière. 

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Gobert, Casimir (1789-1839), parmi les professeurs des meilleurs collèges de Paris

C'est, de 1810 à 1838, pour ce latiniste, toute une carrière enseignante dans trois des cinq collèges royaux parisiens : Henri-IV ; Saint-Louis ; Charlemagne ; Henri-IV à nouveau. Carrière qui trouve son aboutissement dans la fonction d'autorité de recteur de l'académie d'Orléans, au cours de l'année 1838/1839.  

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Bourgon, Jean Ignace Joseph (1797-1841), historien et professeur de Faculté à Besançon

Ancien élève de l'École normale [1815], une première orientation le destine à une carrière de grammairien. Mais, docteur ès-lettres [Strasbourg, 1829], avec une thèse sur l'historien grec Polybe, devient professeur d'histoire au collège royal de Strasbourg, puis de Besançon. 

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Vaultier, Frédéric (1772-1843), professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Caen

Le doctorat ès-lettres, diplôme effectivement obtenu en 1812, à sa troisième année d'existence, ouvre à Frédéric Vaultier, déjà licencié, la carrière de l'enseignement. Elle se déroule toute entière à Caen [Calvados], d'abord au lycée pour la classe de rhétorique ; puis en Faculté pour la chaire de Littérature latine et de Littérature française.

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Gibon, Léonor Pierre (1799-1859), latiniste distingué, ancien élève de l’École normale

Ancien élève de l'École normale [1816], docteur ès-lettres [1822], agrégation des classes supérieures des lettres [1823], Léonor Pierre Gibon mène une carrière classique d'enseignant, tout à la fois maître de conférences à l'École normale, et professeur de rhétorique au collège Rollin [1859]. Continuer la lecture de « Gibon, Léonor Pierre (1799-1859), latiniste distingué, ancien élève de l’École normale »

Lens, Louis de (1809-1882), de l’enseignement de la philosophie à l’inspection académique

Parcours classique d'un ancien élève de l'École normale [1828], qui fait d'un spécialiste de Cicéron et de Bossuet, un professeur de philosophie, puis un fonctionnaire d'autorité : proviseur du lycée de Grenoble, inspecteur d'académie à Nîmes puis à Angers. 

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Champeaux de Vauxdimes, Georges Edme de (1761-1830), la carrière d’un prêtre émigré

Les nominations à des postes d'autorité, au sein de l'Université napoléonienne prennent soin d'écarter tous ceux qui sont soupçonnés de jacobinisme. Au contraire, avec Louis de Fontanes, comme Grand-Maître, elles favorisent ceux des émigrés, qui ont su se rallier à l'Empire. Ce qui explique la carrière de Georges Edme de Champeaux de Vauxdimes, et de beaucoup d'autres. Continuer la lecture de « Champeaux de Vauxdimes, Georges Edme de (1761-1830), la carrière d’un prêtre émigré »

Monin, Louis Henri (1809-1866), professeur d’histoire, spécialiste de la langue des Gaulois

Ancien élève de l'École normale [1829], agrégé d'histoire [1832] docteur ès-lettres [Paris, 1833], Louis Henri Monin, se consacre pendant plus de trente ans à l'enseignement, au collège royal de Lyon, puis à la Faculté des Lettres de Besançon. 

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Roger, Nicolas (1797-1857), un censeur du collège Saint-Louis, suspendu de ses fonctions

Tout d'abord simple maître répétiteur dans une institution privée parisienne, puis à la fois agrégé de grammaire et des classes supérieures des lettres, censeur à Louis-le-Grand et à Saint-Louis, Nicolas Roger, après avoir été « petit recteur » de l'académie départementale du Jura achève sa carrière comme inspecteur d'académie.   

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Abbal, André (1763-1837). De la Congrégation des Bénédictins à la Faculté des Lettres de Bordeaux

La totalité de la carrière d’André Abbal est placée sous le signe de l’Université, soit pour des activités enseignantes, soit pour des fonctions d’autorité. Première République, ou premier Empire, rien n’y change. Seule la Restauration le condamnera dans sa cinquante-deuxième année, à une retraite relativement précoce.

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Larrouy, Armand Simon (1773-1831). Un Bordelais, professeur de lycée et recteur d’académie

Professeur de mathématiques, passe d'une fonction enseignante auprès de l'École centrale de la Gironde, puis au lycée impérial de Bordeaux à des fonctions d'autorité : inspecteur d'académie, ensuite recteur, successivement à Aix, à Toulouse, et enfin dans sa ville natale : Bordeaux.

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Ernest Bersot (1816-1880), l’École normale et le bassin aux Ernest

Comme toute grande institution, dont l’accès est limité par un concours marqué du sceau de l’excellence, l’École normale supérieure produit des traditions qui perdurent  et un jargon qui évolue. Au centre de ces traditions et de ce jargon, autant dire au centre de l’École, se tient le Bassin aux Ernest.

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Colin, Faustin (1801-1865), professeur de Littérature grecque à la Faculté des Lettres de Strasbourg

Traducteur en prose des six mille vers, qui nous sont parvenues du poète lyrique grec Pindare [ca 518-ca 446 av. J.-C.] : quatorze chants en l'honneur des vainqueurs des Jeux Olympiques [Olympie] ; douze chants pour les vainqueurs des Jeux Pythiques [Delphes] ; onze pour les vainqueurs des Jeux Néméens [près d'Argos] ; sept pour les vainqueurs des Jeux Isthmiques [Corinthe], ainsi que des Fragments. Continuer la lecture de « Colin, Faustin (1801-1865), professeur de Littérature grecque à la Faculté des Lettres de Strasbourg »

Truffer, Jean (1746-1828), professeur, du collège d’Harcourt au lycée Charlemagne

Helléniste et latiniste, Jean [Baptiste] Truffer assume pendant plus de cinquante ans une fonction d'enseignant. Au collège d'Harcourt, dont il a été tout d'abord un brillant élève. Puis, ayant donné des garanties de civisme, sur les questions religieuses, professeur à l'École centrale de la rue Saint-Antoine à Paris. Et enfin, en restant dans la place, professeur d'humanités à Charlemagne, tout d'abord lycée puis collège royal.

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Gros, Étienne (1797-1856), inspecteur d’académie… et traducteur de grec ancien et de latin

Maître d’études en province, il devient professeur dans la classe des Humanités. Il passe de l’enseignement dans les collèges parisiens [Charlemagne, Saint-Louis, Louis-le-Grand] à des fonctions administratives [Inspecteur de l’académie de Paris, proviseur du lycée Condorcet]. 

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Benoît, Charles [1815-1898]. Professeur de Littérature française et Doyen de la Faculté des Lettres

C'est le parcours exemplaire d'un ancien élève de l'École normale [1835], qui plus est membre de la première promotion de l'École française d'Athènes [1846], se retrouvant tout naturellement professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Nancy [1854], sorte d'Athènes du Nord, au moment du rétablissement de la Faculté.

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Milfaut, Constant Joseph [1803-1882], la belle carrière d’un surveillant d’école parisien

On trouve Constant Joseph Milfaut d'abord à Paris, simplement maître d'études au collège Louis-le-Grand. Puis, après 1830, surveillant à l'École normale. Sa carrière passe ensuite, en différentes villes de province, par les étapes supérieures des fonctions administratives d'autorité : censeur, proviseur, inspecteur d'académie. 

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Girard, Paul (1852-1922), chaire de Langue et Littérature grecques à la Sorbonne

Major au concours d’entrée à l’École Normale supérieure, major à l’agrégation des lettres, l’helléniste Paul Girard [1852-1922], ancien membre de l’École d’Athènes [1875-1879] se voit attribuer, en 1904, la chaire de Langue et Littérature grecques à la Faculté des Lettres de Paris, créée à son intention.

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Champanhet-Tavernol, Amédée (1791-1862). Un Normalien de la 2e promotion [1811] dans la carrière

C'est sans doute son attachement à la jeune École, marqué par son adhésion à l’Association des anciens élèves de l’École normale, créée en 1846, et conçue comme Caisse de secours mutuel, qui permet à Amédée Champanhet-Tavernol d'être encore aujourd'hui vaguement présent dans la mémoire de l'institution. Continuer la lecture de « Champanhet-Tavernol, Amédée (1791-1862). Un Normalien de la 2e promotion [1811] dans la carrière »

Lorquet, Alfred [1815-1883]. De l’École normale au secrétariat de la Faculté des Lettres

Agrégé [1836], docteur ès-lettres [1841], professeur de philosophie dans différents postes en province [Marseille, Grenoble, Amiens]. Puis nommé à Paris successivement au collège Charlemagne, au collège Bourbon [Condorcet], au lycée Monge [Saint-Louis]. Sa carrière culmine comme secrétaire de la Faculté des Lettres de Paris, pendant près de vingt ans, de 1864 à 1882. Continuer la lecture de « Lorquet, Alfred [1815-1883]. De l’École normale au secrétariat de la Faculté des Lettres »

Arbogast, Louis François Antoine (1759-1803), de l’École centrale de Strasbourg à l’Institut

Comme beaucoup de ceux qui ont vécu la période tumultueuse de la Révolution française, Louis François Antoine Arbogast a mené une existence particulièrement diverse, où se succèdent et s'entrecroisent plusieurs vies. Avocat, mathématicien d'envergure internationale, homme politique s'intéressant à l'Instruction publique, professeur d'École centrale, associé à l'Institut national dès sa création. Continuer la lecture de « Arbogast, Louis François Antoine (1759-1803), de l’École centrale de Strasbourg à l’Institut »

Les Écoles centrales

Quatre-vingt dix-huit écoles centrales furent établies dans les départements de la France [aux frontières élargies], entre 1796 et 1802. Conçues sous la Convention Nationale [1792-1795], elles sont mises en place sous le Directoire [1795-1799]. Après quelques années de fonctionnement, elles subissent un effet en retour du coup d'État du 18 brumaire an VIII [1799] ouvrant la période du Directoire ; puis sont supprimées par la loi du 2 floréal an X [1er mai 1802]. Continuer la lecture de « Les Écoles centrales »