Il existe, en français, au cours du XIXe siècle, trois traductions différentes du Laocoon, ouvrage de Lessing, publié initialement en allemand en 1766. Celle de Charles Vanderbourg en 1802 [chez Renouard] ; celle d’Albert Courtin en 1866 [chez Hachette] ; celle de Louis Eugène Hallberg en 1875 [chez Delalain].
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Alors que Tirésias et Mopsos font partie du cycle thébain, le devin Calchas fait partie du cycle troyen. C’est grâce à l’Illiade d’Homère, et aux références d’Hésiode, que son nom est célèbre dans toute l’Antiquité, de l’Anatolie à l’Italie. Aussi son image figure-t-elle au revers de nombreux miroirs, objets précieux de toilette féminine.
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Établi au 90 rue Vieille-du-Temple, puis au 64 de la rue de Rivoli, à la fin du XIXe siècle, Basile Cavras (ou Cavra) est le type même du photographe «boutiquier» travaillant à façon pour une clientèle de la petite bourgeoise désirant se faire tirer le portrait. On rassemble ici quelques éléments épars qui témoignent de son itinéraire, de la Bulgarie à la France, et de son travail.
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Coeur d’amour au château de Plaisance
Séparée de son contexte, l’image est insolite. Le personnage principal, vu de côté, revêtu d’un surcot rouge, n’est-il pas un noble chevalier s’arrêtant dans sa marche, surpris par tous les objets hétéroclites qu’il aperçoit suspendus à la voûte ?
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Peint entre 1630/1640, ce tableau de l’Ecole française, présentant tout à la fois, de côté, un personnage austère et, au centre de la toile un luth de très grande taille, ne manque pas de provoquer toute une série d’interrogations. Peut-être, de manière détournée, une célébration de la mélancolie ?
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En 1925, le comte Albert de Luppé [1893-1970], tirant des archives de sa famille de larges extraits, édite et publie des Lettres inédites d’Adolphe de Custine au marquis de La Grange. C’est dans une de ces lettres, que le marquis Astolphe de Custine [1790–1857], militaire et diplomate, alors âgé de vingt-huit ans, dresse de lui-même un portrait complexe marqué par tous les traits d’un romantisme tardif.
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A plusieurs reprises, et avec quelques variantes, Stendhal griffonne le texte de l’épitaphe, qu’il imagine convenir à son tombeau. Déjà en 1821 [il n’a que trente-huit ans], il met en page ces mots rédigés en italien : « Errico Beyle Milanese, Visse, Scrisse, Amo. Quest’anima adorava Cimaroza, Mozart, è Shakespeare. Mori de anni il… 18.. ».
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Les sept divinités de la Fortune
En japonais [七 福神] : Schichifukujin. Bien sûr, comme d’habitude, il suffit de lire. Schichi, sept. Fuku, fortune au sens de chance. Jin, divinité. Il suffit de se promener : on rencontre ces divinités à tous les coins de rue.
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Chang’e sur la Lune
Paris, 4 de la rue Monsieur-le-Prince
Dans le sixième arrondissement de Paris, dans l’axe de la petite rue Dupuytren, on aperçoit de loin l’entrée monumentale d’un immeuble de trois étages. En s’approchant on peut admirer sa porte à double vantaux égaux, de plus de cinq mètres de haut, avec son encadrement en pierre qui s’élève jusqu’à la base du deuxième étage.
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Saint Antoine et le cochon
Au rythme des ans, les devantures parisiennes se font et se défont. Mais si le regard se porte plus haut apparaissent alors souvent des témoins du temps jadis. Ainsi ce « Grand St.-Antoine », avec son cochon, témoigne-t’il d’une histoire ancienne. Qui vaut la peine d’être encore contée.
Xu Wei, ou le rêve de la carpe dorée, conte chinois
Depuis plusieurs jours déjà, l’été, avec ses fortes chaleurs, était revenu. On était déjà fin septembre et pourtant le soleil dardait à nouveau des rayons si brûlants que les bêtes se terraient dans les coins d’ombre et que les hommes, épuisés, sortaient à peine de leurs demeures.
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Sun Wukong du Xiyou ji, ou les Aventures du singe chinois, selon Wu Cheng’en
Les traductions du chinois en français provoquent des variations dans les intitulés. Sans conteste il s’agit bien d’un « singe », l’un des personnages du roman intitulé « Le Voyage en Occident » ou encore « La Pérégrination vers l’Ouest ».