1745 : couronné aux Jeux Floraux de Toulouse
1746 : Pris de poésie de l'Académie française
pour son poème La Gloire de Louis XIV perpétuée
dans le roi son successeur. Protégé par Voltaire
1748-1753 : Ecrit plusieurs pièces de théâtre
1761 : Contes moraux
1763 : devient membre de l'Académie française
1767 : Bélisaire,
condamné par la Sorbonne pour des raisons religieuses
1771 : devient Historiographe de France
1783 : devient secrétaire perpétuel de l'Académie
française
1787 : Eléments de littérature (articles
paru dans l'Encyclopédie). Première édition
de ses Oeuvres complètes.
1789 : Vit près d'Evreux ; nommé membre du Conseil
des anciens par les électeurs de l'Eure
"Ce n'est point ici l'éloge de Marmontel que nous avons à
faire ; nous ne parlerons point de ses élémens de littérature,
qui doivent orner la bibliothèque d'un jeune homme studieux,
ni de sa poétique française, ouvrage nécessaire
aux jeunes poètes ; nous ne dirons rien de ses tragédies
: on connaît Denis-le-Tyran, Aristomène ... de ses grands
opéra : on a vu Didon, Céphale et Procris ... de ses opéras
lyriques : tout le monde connaît Sylvain, L'Ami de la Maison,
la Fausse Magie, Zémire et Azor ; bornons-nous aux ouvrages qui
doivent entrer dans nos catalogues. Autant la Fontaine l'emporte sur
les autres fabulistes, autant Marmontel est supérieur à
tous ceux qui nous ont donné des Contes. Quelques écrivains,
il faut en convenir, ont eu plus de moralité. Aucun n'a cette
noble simplicité , ces grâces de style, qui caractérisent
notre académicien. Ses contes ont été imprimés
dans tous les formats, trad uits dans toutes les langues ; Bélisaire
el les Incas méritent encore une place distinguée sur
les tablettes du romancier."
Pigoreau, Petite bibliographie biographico-romancière,
... 1821
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